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Politique, religion et athéisme




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Une définition de la politique

Politique : (du grec polis, la cité) La politique est la science, l'art ou la manière de gouverner un Etat ou une société humaine, et d'y organiser le pouvoir. C'est aussi l'ensemble des affaires publiques d'un Etat et des actions mises en oeuvre par les partis dans le but d'accéder ou de participer au pouvoir.
Définir une politique consiste à fixer les principes et les lignes de conduite dans le but d'atteindre certains objectifs, de déterminer les moyens nécessaires pour y parvenir.


Aperçu historique de la philosophie politique

Le débat initial qui fonde la philosophie politique comme un domaine essentiel de la philosophie se trouve dans le dialogue Le Phédon de Platon, lorsque Socrate indique que, dans sa jeunesse, il a été conduit à abandonner les sciences de la nature pour s'intéresser aux opinions de la Cité. Ce qu'il est convenu d'appeler, avec Socrate sa seconde navigation, signe le point de départ de la Philosophie comme Philosophie Politique. Ce point de départ est déjà porteur d'une ambiguïté, que l'on peut trouver au début des œuvres d'Aristote, la Métaphysique et la Politique. En effet, chacune est dite science première. La première des tâches de la philosophie politique va être ainsi de justifier sont primat sur les choses qui sont au-delà de la Nature (méta ta phusikè).

C'est seulement au Moyen Âge, lors de la réception des textes et des commentaires de la pensée d'Aristote, que l'on en viendra à parler de philosophie première ou de Science des premiers principes à propos des textes d'Aristote dans lesquels le Stagirite analyse la polysémie des sens de l'Être et la question de l'ousia (de l'essence). Ce qu'on va appeler Métaphysique (en grec: "méta ta phusikè", "ce qui est au-delà de la nature") sera pour lors curieusement détaché des études politiques, en contradiction avec le propos même d'Aristote, au début de ses ouvrages politiques, dans lequel il dit que la philosophie première est la Philosophie Politique.

Sans perdre des yeux cette difficulté native, on peut dire que la philosophie politique est aujourd'hui encore en grande partie tournée vers l'examen et la discussion des théories du contrat social, développées aux 17ème et 18ème siècles par John Locke, Jean-Jacques Rousseau et Emmanuel Kant. L'une des œuvres majeures de la philosophie politique contemporaine se situe explicitement dans cette perspective dite "contractualiste": il s'agit de la Théorie de la justice de John Rawls (1971), abondamment commentée dans le monde entier.

D'autres voies ont néanmoins été ouvertes avec, en France, des travaux comme ceux de Michel Foucault, de Cornelius Castoriadis, de Claude Lefort, de Jacques Rancière, de Jean-Pierre Dupuy ou d'Yves Michaud. Là encore, c'est parfois à partir de la redécouverte et de la discussion d'auteurs classiques que se sont dessinées des perspectives nouvelles - comme le montrent par exemple les analyses de Claude Lefort sur l'œuvre de Nicolas Machiavel, auteur du "Prince" (1512).

Source : wikipedia.org


Politique et religion

Politique et religion ont une longue histoire commune et ont même été étroitement liées tout au long des siècles. Elles le sont encore dans beaucoup de pays. Les relations entre la religion et l'Etat peuvent prendre diverses formes. On peut en citer quelques-unes : Presque tous les pouvoirs politiques considèrent que la religion est une bonne chose pour les sujets ou les citoyens. Les libres penseurs, les sceptiques, les agnostiques et les athées représentent pour eux un danger s'ils deviennent trop nombreux, car ils ne sont pas aussi facilement manipulables. Encourager ou soutenir la religion est un moyen pour les gouvernants d'annihiler tout esprit de rébellion par la promesse d'un lendemain meilleur.


Athéisme et convictions politiques

L'athéisme n'étant que la non-croyance en une ou plusieurs divinités, on ne peut rien en déduire quant aux convictions politiques de l'athée. A l'inverse, certains partis ou mouvements politiques, comme le marxisme ou l'anarchisme, ont clairement affiché l'athéisme comme l'une des composantes de leur doctrine.
L'athée étant en général un libre penseur, un "rebelle", il peut paraître évident que ce n'est pas au sein des partis conservateurs ou "pro-tradition", mais plutôt proches des partis dits "progressistes" qu'on a le plus de chance de le trouver. Mais, autant cela paraissait évident en France au moment de la lutte pour la séparation des Eglises et de l'Etat, autant il faut être prudent pour ce qui est de la situation actuelle*. En effet, l'athéisme d'aujourd'hui est à la fois plus répandu et moins militant qu'autrefois. En outre, un mouvement comme le parti communiste français ne semble plus voir la religion comme l'"opium du peuple", mais comme une source potentielle d'électeurs, et n'hésite pas à voter des subventions pour les écoles privées.

(*) Il n'y a pas à ma connaissance d'études permettant de croiser les convictions religieuses avec les convictions politiques.


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