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La République et l'islam


par Georges Petitjean  -  26/05/2013




Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.




"L'école est la vraie concurrence du temple" déclarait Renan. De nombreux penseurs du dix-neuvième siècle se sont dressés contre le pouvoir de l'Eglise et la République a su maintenir la religion dans le domaine qui lui a été assigné : la Chose privée.
L'Europe a appris, au cours de son évolution, à contenir le fait religieux ; L'éducation scolaire, le transfert des populations intérieures vers les concentrations urbaines, l'émancipation des femmes, l'évolution naturelle des mours ont fortement réduit l'emprise de la religion sur les consciences.

Mais le vieux continent recueille aujourd'hui en son sein, une immigration massive. Des populations chassées de leur habitat par une misère endémique espèrent trouver ici les fondements d'une vie meilleure. Issues du continent africain et pour la plupart musulmanes, elles apportent avec elles une vision de la société, très différente de la nôtre. Leur conception de l'ordre sociale reprend les mesures dictées par un homme qui vivait dans le désert de la péninsule arabique, il y a quatorze siècles. Mesures intransgressibles, sacralisées par la parole de celui même qui se présentait comme l'envoyé de Dieu : Mahomet.
Le vaste projet politique, dont il est question, on le comprend alors, ne saurait subir aucun amendement, il fait partie intégrante de la religion qui unit l'ensemble de ces populations. Il invalide l'idée d'un islam modéré. La doctrine est sans concession et l'on ne peut être modérément musulman, on l'est tout à fait ou pas du tout. Parler
d'un islam modéré est une imposture ou dans le meilleur des cas un paradoxe. C'est comme apprécier l'humanité et la grande tolérance du national-socialisme ou du stalinisme. Le projet se nourrit d'une radicalité nécessaire à sa politique de conquête et d'asservissement.

Ses prétentions universalistes font de l'islam une religion en perpétuelle expansion.
Son objectif essentiel est le contrôle du "Dar al harb" (partie du monde non musulmane, littéralement : "Maison de la guerre"). Mais le processus de conquête a changé, aujourd'hui le choc frontal militaire a cédé la place à une pénétration lente et qui parait moins intrusive, presque indolore. Les idéologues et les représentants reconnus de la religion avancent masqués. Appliquant les recommandations de leur livre sacré, ils utilisent la ruse (taqya), le mensonge, la dissimulation et le double langage, pour mener à bien ce grand projet qui les obsèdent. La stratégie de défense que le monde occidentale oppose à cette pénétration est le silence, l'ignorance ou l'aveuglement. L'islam est une plante vénéneuse qui fructifie sur le terreau de notre indifférence.

Les références culturelles et sociales de l'islam ont été définies à une époque correspondant au haut moyen-âge européen. Toute tentative d'évolution reste proscrite. Le temps semble figé et par la-même la notion qui en découle importe peu. On voit s'installer dans la durée un véritable processus de colonisation. L'idée est de faire entrer des populations musulmanes toujours plus nombreuses, qui par leur densité, finiront par ancrer des ilots islamiques, comme autant de têtes de pont servant de base arrière à un mouvement d'expansion, toujours plus ample.

Aujourd'hui dans le paysage urbain, les mosquées remplacent peu à peu les églises et l'islam s'installe durablement. La France recense près de 2500 mosquées et plus de deux cents sont en construction.

"La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte". Contrevenant à l'esprit et au texte de la loi de 1905 : de nombreuses municipalités, répondant à de sordides intérêts électoralistes apportent une généreuse participation à la construction de ces édifices religieux. Sous la forme de don de terrain ou de concession avantageuse de bail emphytéotique, elles alimentent de manière insensée le mal qui les ronge. Sous la protection bienveillante de la liberté du culte, s'installe un système totalitaire qui porte le masque de la religion.
L'anticléricalisme républicain de nos aînés a cédé la place à un pseudo humanisme mièvre et de bon ton. Pour le bonheur de ses propagateurs, les attaques directes contre l'islam sont vite entachées du sceau infamant du racisme. La critique sur le sujet est devenue le domaine réservée d'une extrême droite qui se réjouit du monopole qu'on lui accorde.

Les règles de la religion musulmane, figées dans un archaïsme qui, à bien des égards, nous semble barbare, rendent improbable toute coexistence paisible avec le monde occidental. La fracture est inévitable, tant le mode de pensée de chacun est antagoniste de l'autre. L'histoire des conquêtes musulmanes nous montre que l'islam ne s'est jamais dilué dans la culture du pays qu'il conquiert, mais qu'il l'a supplantée jusqu'à la faire disparaître complètement.

Les populations musulmanes, autrefois discrètes, se sentent aujourd'hui en mesure d'imposer leurs exigences au pays qui les accueille.
Les revendications sont de plus en plus pressantes, elles ne sont pas sans conséquences sur l'équilibre et le mode de vie de notre société. Elles sont multiples et traduisent de manière très visible, les différences fondamentales qui opposent les deux civilisations :

- Traitement discriminatoire de la femme.
La soumission de la femme à son époux, son père, ou son frère est prescrite dans le texte sacré qui constitue le fondement de la religion musulmane.
Négation de la féminité par la contrainte vestimentaire qui met en bière l'expression de la grâce féminine dans un suaire macabre.
Séparation des deux genres dans certains lieux publics.
Refus des consultations médicales dispensées par un médecin masculin sur une musulmane,

- Confiscation de la liberté de conscience
La liberté de pensée, si chère à notre société, n'a pas cours en islam.
La "religion parfaite" ne saurait souffrir aucun reproche. La critique religieuse est condamnée au titre de blasphème, elle est passible, dans les pays islamiques, de cent coups de fouet ou de la peine de mort.

- Instauration d'une justice à deux vitesses.
La charia, qui est l'ombre portée, indissociable de l'islam, instaure une justice à deux niveaux. La peine à appliquer n'est pas en rapport avec la gravité du crime ou du délit ; mais dépend de l'appartenance religieuse de la victime.
Le viol d'une non croyante, revêt un statut légale grâce au coran.(4 :24 et 33 :52)
Le vol, s'il est condamné au sein de la communauté, est sanctifié par le prophète, au titre de tribut lorsque la victime est un mécréant (33 :27 et 8 :41).
Le meurtre et l'extermination de masse font partie des thèmes majeurs du livre sacré.
"(.) Il faut tuer les infidèles" (4 : 88) plus de cinquante sourates se font l'écho de cette injonction.
La charia est une juridiction d'exception, émanant d'une philosophie guerrière. Elle loge dans l'inconscient du musulman, l'idée d'une justice sélective ; qui prétend que seules sont redevables devant dieu, les fautes commises sur les croyants. La charia est un des facteurs de marginalisation et d'éloignement des musulmans de la société moderne occidentale. C'est une des causes sociologiques plausibles du taux important de délinquance de la jeunesse issue de cette immigration pourtant installée depuis deux ou trois générations,

- Imposition de l'endogamie.
Cette tradition, acceptée par l'ensemble des musulmans, rend improbable toute union en dehors de la communauté. La pratique assure la pérennité et la lente propagation de la religion sur de nouvelles terres à conquérir. Elle rend imperméable l'idéologie islamique à toute tentative d'influence extérieure.

- Homophobie, annoncée comme une évidence ordinaire.
L'homosexualité est proscrite dans l'ensemble des pays musulmans (les chiites iraniens faisant des transsexuels un cas particulier) 6 pays appliquent aux contrevenants la peine de mort et 27 autres des peines d'emprisonnement et des châtiments corporels.

- Contrainte sacrificielle
La circoncision banalise un acte de mutilation imposé, en contrevenant aux lois républicaines sur l'intégrité physique des personnes.

- Imprégnation des théories islamiques dans les programmes scolaires.
Dans de nombreuses écoles, les parents sélectionnent les cours à dispenser aux élèves musulmans.
Refus des activités sportives pour les jeunes filles.
Révision des manuels scolaires. Il n'est qu'à lire, dans les récents manuels d'histoire de classe de cinquième, la partie consacrée à l'islam et constater le choix délibérément tronqué des sujets traités, pour mesurer à quel point les auteurs s'auto censurent en s'efforçant de rendre la religion du prophète, banale et présentable.

- Abattage rituel
En France, l'abattage des animaux de boucherie impose depuis 1974 qu'ils soient étourdis, la C.E.E. a confirmé cette directive. Pourtant une dérogation a été concédée pour la viande Halal et cachère.
L'animal est maintenu, conscient, dans une machine-étau dont l'axe est dirigé vers La Mecque ou Jérusalem selon le rituel. La machine le renverse pour présenter sa gorge au sacrificateur. La position renversée ajoute à l'agonie, l'étouffement de l'animal dans son propre sang. Il est difficile de croire que cette opération se réalise sans douleur. La bête met une quinzaine de minutes avant de délivrer sa dernière convulsion. Pour des raisons de moindre coût, les industriels de la viande, ont tendance à généraliser cette exception. Ainsi, en Ile-de-France tous les animaux de boucherie sont-ils abattus selon cette technique, sans que le consommateur ne soit tenu au courant.

- Contraintes alimentaires dans les cantines des écoles.
La viande, jugée impure selon les canons islamiques, disparait des menus dans les villes où la présence musulmane est très significative.

- Aménagement des horaires de travail en fonction des prières quotidiennes, dans certaines entreprises ou administrations.

A force de concessions répétées, la République finit par perdre sa nature et son âme.

L'islam, on le voit bien est une religion à part qu'il convient de considérer comme un véritable système politique. Il nous propose un ordre social où la liberté de l'individu s'efface au profit de la cohésion du groupe. Un mode de pensée dirigiste et uniforme qui laisse peu de place au libre arbitre. Un monde de contraintes, de menaces et d'interdits, générateur de frustrations multiples. Une véritable philosophie de la déconstruction.


Georges Petitjean



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