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Bertrand Russell

(1872 - 1970)

Biographie de Bertrand Russell :

Mathématicien et philosophe né en Grande Bretagne (Pays de Galles), petit fils de premier ministre (John Russell), Bertrand Russell est considéré comme le fondateur de la logique moderne. Après avoir perdu très tôt ses parents, il rejette la religion et trouve dans les mathématiques le moyen de satisfaire ses besoins de certitude.

Doué de multiples talents, mais avant tout logicien, Bertrand Russell conçoit avec Alfred North Whitehead un système de logique mathématique s'appuyant sur une analyse abstraite de la pensée (1913). Ses combats pour le pacifisme et pour l'objection de conscience l'obligent à quitter son poste d'enseignant au Trinity College et le conduisent en prison à plusieurs reprises.

Puis Bertrand Russell se consacre à la philosophie de la connaissance, en étant influencé par David Hume et George Edward Moore. Il bâtit son propre "atomisme logique" qui est une méthode d'analyse des propositions complexes en les ramenant à un système (atomiste) de propositions élémentaires. Après avoir tenté sans succès de fonder une école à Beacon Hill selon ses convictions sur l'éducation, il gagne sa vie comme écrivain, journaliste et conférencier. Entre 1938 et 1944, il enseigne aux Etats-Unis avant d'y être interdit d'enseignement en raison de ses positions contre la religion, pour la défense de la liberté sexuelle et pour son anticonformisme.

De retour en Angleterre, Bertrand Russell s'oppose farouchement à l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins militaires. Son prix Nobel de littérature en 1950 ne l'empêche pas de continuer ses combats (contre la guerre du Vietnam, "tribunal international" contre les crimes de guerre avec Jean-Paul Sartre). Il est même arrêté à l'âge de 89 ans lors d'une manifestation contre la bombe atomique.

Bertrand Russell est un militant de gauche, mais anticommuniste depuis son voyage en URSS en 1920, avec des convictions proches de l'anarchisme. Engagé en faveur de l'humanisme et de la libre pensée, il se dit philosophiquement agnostique et athée en pratique. Pour lui, on ne peut pas prouver l'existence de Dieu ou des dieux, mais il est fortement convaincu de leur inexistence.
Bibliographie : Problèmes de philosophie (1912), Principia mathematica (avec A.N. Whitehead, 1913), Vers la liberté : le socialisme, l'anarchie et le syndicalisme (1918), Introduction à la philosophie des mathématiques (1919), Analyse de l'esprit (1921), ABC de la relativité (1925), Ce que je crois (1925), Pourquoi je ne suis pas chrétien (1927), Les mœurs et principes moraux (1929), Le mariage et la morale (1932), La conquête du bonheur (1930), Education et ordre social (1932), Histoire de la philosophie occidentale (1946), La connaissance humaine, son but et ses limites (1948), L'impact de la science sur la société (1952), Religion et science (1957).
Liens:
      Wikipédia - Bertrand Russell
      radio-canada.ca - Lord Bertrand Russell
      L'Encyclopédie de L'Agora: Bertrand Russell, un sceptique?


Sur ce site :
      Morale : Bertrand Russell


Citations de Bertrand Russell :

"La science ne cherche pas à énoncer des vérités éternelles ou de dogmes immuables ; loin de prétendre que chaque étape est définitive et qu'elle a dit son dernier mot, elle cherche à cerner la vérité par approximations successives."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / ABC de la relativité / 1925)

"[...] la plupart des notions inspirées par le sens du toucher sont un fatras de préjugés sans fondement scientifique, qu'il faut nous empresser de jeter par-dessus bord, si nous voulons nous faire une juste idée du monde."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / ABC de la relativité / 1925)

"J’affirme, en pesant mes termes, que la religion chrétienne, telle qu’elle est établie dans ses églises, fut et demeure le principal ennemi du progrès moral dans le monde."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / Pourquoi je ne suis pas chrétien / 1927)

"L'idée de Dieu, avec tous les concepts qui en découlent, nous vient des antiques despotismes orientaux. C'est une idée absolument indigne d'hommes libres. La vue de gens qui, dans une église, s'avilissent en déclarant qu'ils sont de misérables pêcheurs et en tenant d'autres propos analogues, ce spectacle est tout à fait méprisable. Leur attitude n'est pas digne d'êtres qui se respectent. [...] Un monde humain nécessite le savoir, la bonté et le courage; il ne nécessite nullement le culte et le regret des temps abolis, ni l'enchaînement de la libre intelligence à des paroles proférées il y a des siècles par des ignorants."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / Pourquoi je ne suis pas chrétien / 1927)

"Ceux-là seuls qui se prosternent comme des esclaves devant la réussite peuvent trouver que l'efficacité est admirable indépendamment de l'accomplissement auquel elle tend."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / Pourquoi je ne suis pas chrétien / 1927)

"L'Eglise fit ce qu'elle put pour que la seule forme de sexualité admise entraînât très peu de plaisir et beaucoup de souffrance.
(Bertrand Russell / 1872-1970 / Pourquoi je ne suis pas chrétien / 1927)

"[…] Je ne crois pas, pour ma part, que la philosophie puisse prouver la vérité des dogmes religieux ou montrer qu’ils sont erronés, mais depuis Platon, la plupart des philosophes ont considéré le fait de donner des " preuves " de l’immortalité et de l’existence de Dieu comme faisant partie de leur domaine. Ils ont critiqué les preuves de leurs prédécesseurs – saint Thomas a rejeté les preuves de saint Anselme, et Kant, celles de Descartes –, mais ils les ont remplacées par de nouvelles, de leur composition. Pour rendre leurs preuves valables, ils ont dû falsifier la logique, unir le mysticisme aux mathématiques et prétendre que les préjugés, profondément enracinés, étaient des intuitions venues du ciel."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / Histoire de la philosophie occidentale / 1946)

"Ils [les philosophes] admettent volontiers que l’intellect humain est incapable de trouver des réponses définitives à de nombreuses questions fort importantes pour l’humanité, mais ils refusent de croire qu’il existe une "plus haute" façon de connaître, grâce à laquelle nous pouvons découvrir des vérités cachées à la science et à l’intellect."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / Histoire de la philosophie occidentale / 1946)

"La Bible dit : "Tu ne laisseras point vivre la magicienne" (Exode XXII, 18) [...] Les chrétiens libéraux de notre temps, qui continuent à soutenir que la Bible a une grande valeur morale, ont tendance à oublier de tels textes, et les millions de victimes innocentes qui sont mortes dans les supplices parce que les hommes de jadis réglaient effectivement leur comportement d'après la Bible."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / Science et religion / 1957)

"N'y a-t-il pas quelque chose d'un peu absurde dans le spectacle d'êtres humains qui tiennent devant eux un miroir et qui pensent que ce qu'ils y voient est tellement excellent que cela prouve qu'il doit y avoir une Intention Cosmique qui, depuis toujours, visait ce but... Si j'étais tout-puissant et si je disposais de millions d'années pour me livrer à des expériences, dont le résultat final serait l'Homme, je ne considérerais pas que j'aurais beaucoup de raisons de me vanter."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / Religion et Science / 1957)

"Je suis parti d'une croyance plus ou moins religieuse en un monde éternel, platonicien, dans lequel les mathématiques brillaient d'une beauté comparable à celle des derniers "cantos" du "Paradisios". Or, j'en suis venu à la conclusion que le monde réel est une futilité, et que les mathématiques sont seulement l'art de dire la même chose en des mots différents."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / Autobiographie)

"Toute connaissance accessible doit être atteinte par des méthodes scientifiques ; et ce que la science ne peut pas découvrir, l'humanité ne peut pas le connaître."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / Religion et Science / 1957)

"Ce que les hommes veulent, en fait, ce n'est pas la connaissance, c'est la certitude."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / The listener, 1964)

"L'église primitive, il y a deux mille ans, a attribué une impureté originelle à l'acte sexuel. Mais le fait qu'une opinion est restée en l'honneur pendant plusieurs siècles ne prouve nullement qu'elle ne soit pas complètement absurde. A la vérité, la bêtise de l'immense majorité des hommes nous incline plutôt à penser qu'une opinion répandue a plus de chances que les autres d'être idiote."
(Bertrand Russell / 1872-1970 / Le mariage et la morale)

"La philosophie tire sa valeur de son incertitude même."
(Bertrand Russell / 1872-1970)

L'homme est un animal crédule qui a besoin de croire. En l'absence de raisons valables de croire, il se satisfait de mauvaises."
(Bertrand Russell / 1872-1970)

"L'humilité chrétienne est prêchée par le clergé et pratiquée par les ouailles."
(Bertrand Russell / 1872-1970)

"Tout le problème de ce monde, c'est que les idiots et les fanatiques sont toujours si sûrs d'eux, tandis que les sages sont tellement pleins de doutes."
(Bertrand Russell / 1872-1970)



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