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Le Coran démasqué

une lecture non-croyante du Coran

I - Sourate 1 : La loi du plus fort est la mère du Coran


par Taghout  -  07/06/2012




Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.








I - La loi du plus fort est la mère du Coran



    Où l'on montre comment le Coran s'est construit sur un assortiment de contes pour enfants.
    Où l'on explique que ce texte n'a pas été produit pour l'édification morale des peuples.
    Où l'on précise comment sa rédaction a été motivée par les appétits très concrets d'un seul personnage.


Mohammed ben Abdullah, de la branche Hashémite du clan Koresh, est le commanditaire du Coran. Mahomet a supervisé la rédaction du Coran en passant commande de ses versets aux poètes professionnels qui l'accompagnaient. Etudier ce Coran, c'est comprendre que la religion de cet homme était la loi du plus fort. De fait, son livre et sa vie représentent l'injustice, l'extorsion et le pillage commis au nom d'une excuse métaphysique.

Pour vous en convaincre, je vous invite à découvrir les sources de la première sourate du Coran, appelée aussi "la mère du Coran" ou "la sourate qui résume tout". On y trouvera l'origine des concepts fondamentaux du culte mahométan, comme la "Dawah" ou invitation à la conversion, qui était en fait une convocation en vue d'un acte de soumission, ou encore le statut des non-musulmans en terre d'Islam, dit "dhimmis", qui doivent se soumettre à l'extorsion dite "Jizya". On découvre aussi d'où vient cette ruse de Mahomet qui consiste à attribuer sa propre production poétique à un avatar divin.

Sourate 1 : AL-FATIHA ou PROLOGUE
    1. Au nom d'Al-Lah, Al-Rahmani, Al-Rahimi.
    2. Louange à Al-Lah, Maître des peuples.
    3. Al-Rahmani, Al-Rahimi,
    4. Souverain au jour du Jugement.
    5. C'est Toi que nous adorons, et c'est à Toi que nous demandons assistance.
    6. Montres-nous le chemin des justes,
    7. Le chemin de ceux que Tu as favorisés, non de ceux qui ont subi Ta colère, ni de ceux qui se sont égarés.


    Mon commentaire :
    "Al-Lah" : Il s'agissait d'une divinité de nature astrologique, père d'autres déesses, et censé dominer les cieux. C'est la forme masculine de "Al-Lat", mentionnée dans ce Coran sourate 53, versets 19 à 20. On peut ainsi identifier "Al-Lah" à une forme locale de Jupiter.

    "Al-Uzza", "Al-Manat" et "Al-Lat" représentaient la version meccane de la trinité classique, respectivement Vénus, la Lune et Saturne.

    Les deux autres noms présents dans ce verset sont "Al-Rahmani" et "Al-Rahimi". Les traductions proposées confondent les deux termes autour de l'idée de bienveillance. Ce n'est pas convaincant. Je pense qu'il s'agit plutôt des épithètes d'un souverain antique, littéralement "le Soleil-vivant" et "les Soleils". Le pluriel correspond au partage de la souveraineté par deux rois jumeaux en alternance, suivant des considérations astrologiques (comme Castor et Pollux, Romulus et Remus...)

    L'invocation de ce premier verset du Coran est discordante : Elle n'est pas à sa place dans une prière, à tel point que Kazimirski dans sa traduction, l'a extraite de la sourate, en même temps qu'il a supprimé la répétition maladroite du verset 3, ce qui décale d'autant sa numérotation. En 3, le poète semble en panne d'inspiration : il répète la fin du premier verset. C'est l'indice d'un remaniement. La première sourate du Coran est un montage artificiel, il s'agit d'un collage.

    Tout au long du Coran, on trouvera cette prétention à identifier cet "Al-Lah" au Dieu judéo-chrétien. C'est évidemment abusif, et les noms divins bibliques "YHWH", "El-Elohim", "Adonaï" ne correspondent pas à l'invocation initiale du Coran. L'imposture était évidente aussi aux yeux des rabbins de Médine. Ceux-ci avaient rejeté le texte avancé par Mahomet comme étranger à leur culture. Mahomet les a fait massacrer.

    Alors d'où lui est venue cette invocation bizarre ?
    Pour le découvrir, il faut lire la sourate 27, versets 22 à 37, dont voici le verset 30 :
    "Message de Salomon : "Au nom d'Al-Lah, Al-Rahman, Al-Rahimi""

    C'est exactement l'invocation de la première sourate, du moins si on se réfère au Coran original en arabe, car certaines traductions éludent ce verset.
    On en déduit que la source de la sourate 1 se trouve dans un certain matériau légendaire développé autour du roi Salomon, de la reine de Saba, des djinns et des ifrites, qu'on retrouve dans ces sourates pré-hégire du Coran, numérotées 27, 34, 55, 72.

    On reconnaît dans ce conte sur le roi Salomon et la reine de Saba un passage de la haggada. La rédaction de cette littérature de fiction est antérieure à l'islam. Le conte relaté dans ce Coran est très simplifié par rapport à son équivalent haggadique. Mais surtout le Salomon coranique est nettement plus agressif, méprisant et menaçant que le Salomon haggadique, qui semble surtout intéressé par l'or, les jeunes esclaves et son prestige personnel. On note que certains versets sont redondants, ils servent à rattacher artificiellement le conte remanié à la rhétorique du Coran: l'ensemble parait maladroit et bâclé

    Cette fable de la sourate 27 se résume ainsi : Le roi Salomon envoie un "oiseau" (c'est-à-dire un émissaire) porteur d'un message à la reine de Saba. Ce message ordonne à la reine, au nom d'Al-Lah, une convocation auprès du roi pour venir lui faire acte de soumission. La reine consulte ses généraux, pèse le risque d'une mise à sac de la ville, et elle envoie un tribut, que Salomon rejette comme insuffisant. Il la menace d'une invasion...

    Ce banal rapport de force militaire entre deux monarques fait intervenir le surnaturel : Salomon, par l'invocation initiale de son message, prétend tenir sa légitimité de droit divin, et s'arrange pour confondre ses propres intérêts avec une supposée volonté divine. Ce procédé est le modèle de la production du Coran. De même le livre de Mahomet commence par une invocation divine, puis fait s'exprimer Al-Lah à la première personne, dans un message destiné à servir les intérêts et les ambitions personnelles de Mahomet.

    Al-Lah est l'artifice qui va permettre à l'auteur de présenter son livre comme une révélation divine. En réalité, Al-Lah n'est autre que le commanditaire du Coran lui-même, c'est-à-dire Mahomet. On comprend alors que les louanges des versets 2 et 5 s'adressent en fait à Mahomet lui-même. Dans le Coran, Allah désignera aussi bien ses intérêts, ses ambitions, ses armées ou son trésor de guerre. Le "messager d'Al-Lah" a ainsi exploité à fond cette ruse antique de l'invocation divine. En se présentant comme l'unique interprète du divin, il devient le seul à pouvoir imposer sa propre opinion, c'est-à-dire le seul à pouvoir s'exprimer tout court. Le Coran servira d'instrument à Mahomet pour imposer sa dictature. Le texte coranique sera ainsi rédigé au fur et à mesure des besoins du parrain de Médine, pour justifier les crimes commis par la secte naissante et ses associés ou ansar, pour satiriser ses ennemis, pour intimider les superstitieux, pour inciter au combat les fidèles ou pour organiser le partage du butin et des captives, en réservant bien sûr la part du lion au chef de guerre.

    Un autre élément est développé dans la version coranique du conte : La reine de Saba y est accusée d'associer au culte d'Al-Lah un culte solaire. Cette accusation d'hérésie est comique, car la Bible nous montre que Salomon se moquait de l'orthodoxie : en Rois 3.4, il sacrifie sur les hauts lieux païens, en Rois 11.6, il sacrifie à Astarté et à Moloch. Elle a été rajoutée dans le conte pour justifier les agressions de la secte de Mahomet envers ceux qu'il accuse d'associer d'autres dieux au culte d'Al-Lah.

    Le procès en hérésie est le modèle de la radicalisation qui servira à justifier à chaque fois la violence qu'exerceront les hommes de Mahomet. A l'origine le Coran invitait le croyant à adorer la trinité meccane, "Al Lat, Al Manat et Al Uzza", présentées comme les filles du Jupiter "Al-Lah". Dans un revirement ultérieur, le poète a retiré ces versets en prétendant qu'il avait été inspiré par Satan en les révélant. Ce sont les fameux versets sataniques. Ce changement de cap a permis au chef de secte de satiriser ses concurrents meccans désignés comme "ceux qui associent" "al mushrikin", un terme généralement traduit par "païens." L'intérêt de cette rupture sera de permettre à Mahomet d'attaquer les caravanes meccanes chargées de métaux précieux, informé par ses espions restés sur place et fort de son alliance avec les mercenaires de Medine. Mais en fait dans l'esprit de Mahomet, est hérétique celui qui n'accepte pas ses prétentions à représenter l'unique objet de l'adoration universelle.

    Verset 4 : Un des thèmes favoris du Coran est le Jugement qui conduit en Enfer ou au Paradis. Cette eschatologie est d'origine judéo-chrétienne, dont l'auteur prétend s'approprier les traditions. Avec Mahomet, la Rôtissoire est promise à quiconque rejetterait ses prétentions (Coran 4.56), tandis que le Paradis devient la récompense des violents (Coran 3.195), celle des exécuteurs de ses basses oeuvres, de sa guerre faite d'exactions (Coran 8.1, 8.17, 8.60, 8.69), de viols (Coran 4.3, 4.24, 2.223) et d'assassinats (Sira) ; Son paradis est une sorte de bordel à soldats de luxe : Le vin y coule à flot (Coran 47.15, 83.25), les jeunes vierges n'y manquent pas (Coran 55.56, 56.36, 78.31-34). C'est parce que l'amour-propre remplace la morale chez Mahomet : Le bien c'est Mahomet, le mal ce sont les autres. Le bien ultime dans le Coran consiste à se faire tuer pour lui, dans des guerres destinées à accroître son pouvoir personnel, tandis que le mal ultime (taghout) consiste à se moquer du faux prophète et à rire de ses prétentions : c'est le système d'un psychopathe.

    La mécanique de radicalisation-satirisation-agression est aussi le refuge du narcisse Mahomet-al-Lah quand il se sent menacé par l'exposition de son imposture. Après la Mecque, cela va continuer à Médine. La prétention à incarner un monothéisme plus rigoureux servira à Mahomet pour justifier ses attaques contre les Chrétiens et les Juifs. Cette satirisation des tribus juives de Médine se lit notamment dans la deuxième sourate. Elle constituera pour Mahomet une propagande destinée à manipuler les esprits de ses adeptes afin de s'emparer des biens de ces tribus en ordonnant leur massacre ou leur déportation dans une entreprise de purification ethnique.

    Le verset 6 est une telle satirisation qui annonce la sourate 2. "ceux qui ont subi Ta colère" désigne les juifs, "ceux qui se sont égarés" désigne les chrétiens. Avec monsieur Al-Lah, la prière chrétienne "Pardonnes-nous nos offenses et Délivres-nous de nos erreurs" devient un instrument de haine destiné à justifier les persécutions qu'il va entreprendre à Médine contre juifs et chrétiens. La "Colère" est évidemment celle de Mahomet dont les menaces n'ont pas suffi pour convaincre les rabbins de l'adorer comme interprète final du Dieu Unique.

    Plus tard, après la prise de La Mecque, Mahomet calquera le statut des Juifs et Chrétiens demeurés dans la ville sur ce fameux conte du roi Salomon. Comme la reine de Saba qui offre de payer tribut, ils seront autorisés à rester dans la ville contre l'acquittement de l'impôt de protection dit Jizya, dans l'humiliation, et sans garantie de tolérance sur la durée. Ce racket se montait à un dinar d'or par personne ou équivalent. C'est l'origine du statut de sous-citoyenneté appelé dhimmi (Coran 9.29).

    Toujours inspiré par ce conte, Mahomet fera de l'acte de soumission à son avatar divin le pivot de son culte. Au cours de ses guerres, ses hommes avaient pour consigne d'épargner ceux qui prononçaient la Shahada : "Il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu, et Mahomet est son Prophète"
    . Cette phrase signifie très exactement que nul n'a droit à la parole excepté Mahomet. En échange de ce renoncement à sa liberté de parole, qui implique la soumission à son autorité, traduite par l'adoration de son avatar Al-Lah, Mahomet offrait de renoncer à faire la guerre, c'est-à-dire la sécurité "Salam" vis à vis de lui. C'est le sens des ambassades qu'il adressa jadis aux potentats. L'Arabie, à l'époque, fonctionnait sur des systèmes de protection. Le groupe de Mahomet à Médine exigeait des villages environnants l'impôt de protection ou la soumission. Ainsi l'Islam est-il traduit comme soumission. Les musulmans étaient ceux qui étaient "en sécurité" vis-à-vis des exactions de la secte parce qu'ils s'étaient soumis à Al-Lah, comprenez à Mahomet et à ses armées. Le motif de l'inventeur de l'Islam était en fait l'appétit de domination.

Je ne suis pas Salomon, mais voici mon jugement : Caché derrière une métaphysique faite d'affabulations naïves, ce Coran n'est autre qu'un manuel élaboré de banditisme. Ou, si vous préférez, le Coran expose la manière de faire passer des actes de banditisme pour des actes de piété. Frottez bien comme Aladin la lampe, et le djinn exaucera vos voeux. Mahomet et ses amis poètes ont échafaudé le Coran à partir d'une histoire de djinns, et ils ont conçu ce livre pour piller l'Arabie. Le Coran était le Sésame de cet Ali Baba. Le surnaturel n'y est qu'un prétexte, tandis que l'extorsion et l'organisation d'une entreprise criminelle se trouvent au coeur de sa rédaction.

Notes :

Il est possible que le commanditaire du Coran ait choisi de se faire appeler Mohammed (Mahomet) en imitation du roi Cyrus dit le Grand, -600 à -576, le "maha - mede" ? Le conquérant légendaire Cyrus, dit le Grand Mède, est nommé Koresh dans les traditions juives, et c'est aussi le nom du clan meccan. L'autocrate de Yathrib a pu renommer sa ville Medinah (Medine) dans la même démarche.

On connaît les noms des poètes qui ont écrit les versets sur commande de Mahomet. L'un d'entre eux devait être Hassan ben Thabit, qui a élaboré sur les contes et légendes qu'il connaissait. Il se disait même inspiré par un djinn, comprenez une tornade, qui l'aurait jeté à terre. Avec d'autres, il a pu ainsi influencer Mahomet dans son conte d'inspiration par un ange. Mahomet récompensa Hassan, par exemple, en lui offrant une jeune esclave sexuelle (Sirat). Il y a aussi un dénommé Abdullah ibn Sa'ad, devenu apostat, qui a fui la secte à Medine et qui disait avoir produit les versets du Coran (Sirat, Abou Daoud 38:4346) Ce dernier poète figurait sur la liste des gens à abattre quand Mahomet a pris la Mecque.

Les djinns et les ifrites pouvaient être des personnifications surnaturelles des phénomènes météorologiques ou volcaniques (voir Coran 15.28, 55.15, où le djinn est créé du feu). Les anciens superstitieux croyaient fort que les tornades et les nuées ardentes étaient habitées par des esprits. Dans ce Coran, Salomon est supposé commander les djinns. Mais selon Rodwell, cette idée proviendrait d'une mauvaise traduction de la Bible, Qoeleth 2:8. Le texte suggère que les "djinns" étaient en fait les eunuques et favoris du roi.

Les versets "sataniques" :
53.19-20 "Et ne voyez-vous pas al-Lat et al-Ouzza, et autrement al-Manat la troisième déesse"
Un des versets retirés devait signifier ceci:
"Celles-ci sont les femelles exaltées et en vérité leur intercession est espérée."


En réalité Mahomet revendiquait les revenus du sanctuaire meccan et la souveraineté sur son clan, et il a produit sa poésie dans ce but. Il se fichait des dieux et des déesses parce que la religion n'était qu'un instrument au service de ses ambitions. Quand les meccans ont rejeté ses prétentions, il s'est détourné du polythéisme pour tenter d'exploiter le monothéisme de ses amis dissidents, en opposition aux siens. Il a alors corrigé son Coran dans un sens monothéiste et son avatar divin al-Lah-Jupiter y est devenu un dieu monothéiste. Dans la même logique, et peut-être en imitation des abus chrétiens qui assimilent certains textes à la "Parole de Dieu", Mahomet dans sa poésie a fait passer grammaticalement son avatar al-Lah à la première personne.

Le verset qui instituait le racket des juifs et chrétiens:
9.29 "Combattez ceux qui ne croient ni en al-Lah ni au Jour Dernier, ni ne tiennent pour interdit ce qui a été interdit par al-Lah et son Messager, ni ne reconnaissent la croyance vraie, parmi les peuples du Livre, à moins qu'ils ne payent la jizya avec humilité."


Taghout

Mon blog : Le Taghout




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