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Le Coran démasqué

une lecture non-croyante du Coran

II - Sourate 2 : Mohammed Al-Lah, sorcier et homme lâche


par Taghout  -  07/06/2012




Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.








II - Mohammed Al-Lah, sorcier et homme lâche



    Où l'on expose une superstition nécromantique.
    Où l'on explique pourquoi monsieur Al-Lah est si fort angoissé.
    Où l'on raconte comment monsieur Al-Lah le sorcier a fui devant une simple femme.

Dieu est une technologie sociale. C'est une invention humaine. Ce n'est pas Dieu qui a créé l'homme pour le servir, c'est l'homme qui a créé Dieu pour le servir.
Dieu n'existe pas, il est une construction, un échauffadage constitué d'impostures successives motivées par des projets politiques.

Un tel Dieu politique est rendu obsolète par l'invention de la laïcité ou sécularisme : Les institutions laïques remplacent Dieu avec avantage, parce qu'elles remplacent le tabou de blasphème par la liberté d'expression, la soumission interprétée par la citoyenneté participante, les théocrates de chapelle par des représentants élus, les lois soit-disant "révélées" et figées par des lois votées et révocables, les superstitions obligatoires par la liberté de conscience : la religion devient un choix personnel et une affaire privée.

Mais quand Dieu produit les violences sectaires, alors il devient nécessaire de Le dénoncer comme tout espèce de criminel : ce dieu n'est qu'un mensonge grossier devenu malfaisant à l'extrême.


Sourate 2, Al-BAQARAH, la vache.
    1 : A.L.M. (Amara Li Mohammed : commande de Mahomet)
    2 : Voici le Livre, il n'y a aucun doute, un guide pour ceux qui se gardent.
    3 : Ceux qui croient à l'Invisible, qui sont dédiés à la Prière, et qui dépensent de ce que Nous leur avons attribué.
    4 : Ceux qui croient ce qui t'a été Révélé, et ce qui a été Révélé avant toi, et qui sont certains de l'Au-Delà.
    5 : Ceux-là sont guidés par leur Seigneur, et sont ceux qui prospèrent.
    6 : Vraiment, quant aux infidèles (ceux qui refusent de se prosterner, kafarou), cela leur est égal que tu les avertisses ou non : ils ne croient pas.
    7 : Al-Lah a fermé leurs coeurs et leurs oreilles et placé un voile sur leurs yeux. Un grand châtiment sera pour eux.


    En 1 se trouve une dédicace de la sourate sous forme d'initiales.
    Ces initiales ont été supprimées par Kazimirski, qui décale ainsi la numérotation des versets dans sa traduction, sans doute parce que leur signification exposait le travail des poètes professionnels ainsi que la vanité narcissique de Mahomet avec peut-être une trace d'ironie (notes).

    En 2, "Ceux qui se gardent" est une expression de menace : le culte se nourrit de peur.

    En 3, "L'Invisible" désigne la menace de l'Enfer et la promesse du Paradis, telle que Mahomet-Al-Lah va l'interpréter pour satisfaire ses appétits personnels par la violence. L'impôt dit de charité servait surtout à l'époque à acheter des armes.

    En 4, monsieur Al-Lah s'attribue la paternité de la Torah et des évangiles en tant que Dieu Unique. Ne riez pas s'il vous plaît.

    En 5, Le seigneur de guerre Mahomet va guider ses brigands vers les caravanes meccanes dont il est informé par ses espions : le butin sera considérable. Notez que "rabbihim" est traduit par "leur Seigneur"(Kazimirski) ou "their Lord" (Yousouf Ali)". Mais le seigneur désigne Jésus pour les chrétiens. Ici l'expression pourrait désigner en fait Mahomet, Jésus et d'autres placés en position de supériorité.

    En 6, 7, Mahomet clôt par une malédiction ce bref exposé.
    On peut donc résumer ainsi sa religion : croyez et obéissez aveuglément à tout ce que Je dis, sinon c'est l'Enfer.

    Mais les moralistes jugeront qu'il y manque l'essentiel, qu'on aurait pu écrire ainsi :
    "Agis bien envers autrui comme tu voudrais qu'il agisse envers toi, y compris envers ceux qui croient différemment."

    C'est la règle d'or, qu'on peut retrouver en Levitique 19:34, ou encore Tobit 4:15. Ce commandement est au coeur des traditions judéo-chrétiennes (Talmud Shabbat 31a, Galates 5:14), A cet égard, Mahomet ne propose qu'une régression sectaire revancharde (Coran 48:29) et sexiste (Coran 4.34).

    "L'enfer c'est les autres" écrivait J.P. Sartre. En psychologie, on peut dire que Mahomet-Al-Lah est une personnalité narcissique : il n'est pas adulte, il n'accepte pas l'existence de l'autre. Il veut être l'objet unique de toute adoration, à la manière d'un enfant qui veut attirer à lui toute l'attention de ses proches et qui le manifeste par des colères, des menaces, du chantage.

    Monsieur Al-Lah souffrait d'anxiété : sa pire angoisse était la contradiction et la moquerie, c'est-à-dire l'exposition de son imposture, de sa folie et l'écroulement de son édifice narcissique. A La Mecque, il répondit aux critiques par des menaces et des malédictions. Plus tard il prêta serment à Aqaba avec les mercenaires de Médine et résolut son angoisse en s'engageant avec eux dans la voie criminelle, en dépit des réticences de son petit cercle d'adeptes. C'est pourquoi il utilisa alors son Coran pour justifier la violence et la fourberie qu'il va démontrer d'abord contre les siens, le clan de la Mecque, en attaquant ses caravanes, puis contre les tribus juives et chrétiennes de Médine, qu'il était pourtant chargé de protéger par traité.

    L'angoisse de Mahomet-Al-Lah est explicite en Coran 36.30.
    Son obsession panique de la moquerie se révèle dans les versets 2.15, 4.140, 6.5, 6.10, 11.8, 11.38, 13.32, 15.12, 16.34, 18.56, 21.41, 25.41, 26.6, 31.6, 36.30, 37.12, 39.56, 45.35.
    Son angoisse qu'on lui pose des questions est aux versets 4.101 et 28.66.
    Son obsession des complots s'affirme dans les versets 3.54, 6.123, 8.30, 12.102, 14.46, 16.127, 27.70, 35.10, 57.14.

    La réponse d'un homme faible aux difficultés qu'il rencontre est la superstition, et ici la malédiction, ou si vous voulez la sorcellerie ou la magie noire : C'est un moyen de prétendre agir sur une réalité qui vous dérange. Mahomet était expert en malédictions : la Sirat nous montre comment il préférait un duel de malédictions à des arguments raisonnables pour tenter de convaincre un adversaire. Monsieur Al-Lah invite ses adeptes à pratiquer de même (Coran 3.61, 33.68). J'en déduis que le Coran n'est pas un livre de prière, mais un livre de malédictions.

    Voilà Mahomet à La Mecque qui va trouver son oncle Abou Lahab pour lui demander de financer son entreprise sectaire naissante. Ce notable, qui ne manque pas d'humour, lui répond qu'il ne lui paraît pas décent de lever les fesses plus haut que la tête, dans l'acte de soumission qui est la prosternation. Monsieur al-Lah fait produire à ses poètes la sourate 111, qui maudit son oncle ainsi que sa femme dans un style sorcier typique, avec un mauvais jeu de mot sur le nom de celle-ci (notes).

    La suite de l'histoire se lit dans la Sirat, en 233 : La femme d'Abou Lahab vient confronter Mahomet, armée d'un pilon de cuisine, afin de frapper la bouche du médisant, comme la tradition l'y autorise. Le lâche monsieur Al-Lah, qui a peur d'une simple femme, se cache alors en la voyant derrière son oncle et protecteur Abou Bakr : voilà le genre de personnage qui prétendait enseigner sa vertu à autrui.

    Le nom de la sourate 2 est Al Baqarat, La Vache. En voici la signification :
    En cas de mort d'homme, certains peuples antiques tiraient au sort celui qui devait payer le prix du sang aux proches de la victime. Les versets 67 à 73 décrivent une superstition similaire : on s'empare d'une vache comme ceci et comme cela, et on l'abat en respectant un rituel particulier. Il s'agit d'une forme de nécromancie, servant à désigner un coupable, en dépit du bon sens et en déni de justice.

    De même, cette sourate est-elle au service de l'injustice. Elle désigne des boucs émissaires : les meccans, les polythéistes, puis les juifs et les chrétiens de Médine. Monsieur Al-Lah utilise l'arme de la propagande pour justifier ses crimes : Avant d'attaquer ceux dont il convoite les richesses, il attise la haine de ses fidèles par la satirisation. On réalise à la lecture de cette sourate que le Coran n'est pas un ouvrage de morale ou de spiritualité mais plutôt le manuel de propagande d'une secte guerrière engagée dans les pires atrocités.

    On trouve dans cette sourate des invectives racistes en 2.61, 2.65, 2.96, de l'intolérance 2.85, la loi du talion 2.178, l'appel au meurtre 2.191, le non-respect des mois de trêve 2.217, la prohibition 2.219, le viol conjugal 2.223, la dissimulation (taqqiya) 2.225, la déportation des B. Al-Nadir 2.256, l'incapacité juridique des femmes 2.282, et une tripotée de châtiments divins et malédictions : 2.7, 2.10, 2.24, 2.39, 2.90, 2.104, 2.114, 2.171.

Voici l'histoire de la vache :
    67 : Quand Moïse dit à son peuple : "Al-Lah vous commande de sacrifier une vache", ils dirent : "te moques-tu de nous ?" "Al-Lah défende que je sois parmi les fous" dit-il.
    68 : Ils dirent : "Demande à ton Seigneur qu'Il nous explique quelle vache Il Veut". Il dit : "Vraiment la vache ne doit être ni jeune ni vieille, mais entre les deux. Faites ce qu'on vous commande".
    69 : Ils dirent : "Demande à ton Seigneur qu'Il nous dise de quelle couleur Il la veut". Il dit : "Al-Lah dit que c'est une vache jaune, de couleur vive et jolie à voir".
    70 : Ils dirent : "Demande à ton Seigneur qu'Il nous dise laquelle car, pour nous, les vaches se ressemblent. Mais, guides-nous, si Al-Lah le veut".
    71 : Il dit : "Al-Lah dit que la vache n'a pas servi à labourer la terre ni à arroser le champ, ni infirme et sans tache". Ils dirent : "La voilà, tu nous as fourni la vérité". Ils l'immolèrent mais pour un peu ils auraient renoncé.
    72 : Rappelez-vous ce meurtre de l'un d'entre vous, qui causait les disputes. Al-Lah a exposé vos dissimulations.
    73 : Nous fîmes : "Frappez le mort avec un membre de la vache". Alors Al-Lah ressuscite les morts et vous montre les miracles et peut-être qu'alors vous entendrez raison.

    Al-Lah est un menteur : Moïse n'adorait pas Al-Lah mais un certain "YHWH" ou Yahweh. La tradition qu'il prétend s'approprier ne remonte pas à Moïse, mais au moins à Joseph, comme il est mentionné dans la Haggadah : c'est la loi de la vache au cou cassé. En cas de mort d'homme non expliquée, chacun des suspects devait se laver les mains au-dessus d'une vache à la moelle brisée en jurant son innocence. Si la vache manifestait alors un spasme musculaire, le suspect était considéré comme coupable. Lire à ce sujet Deutéronome, XXI, 1-9. Une telle pratique de divination a été abandonnée, sans doute parce qu'il arriva que la vache agonisante ne cesse de spasmer de façon contrariante et irrévérencieuse. A partir d'un tel matériau, on voit notre menteur pathologique inventer et surenchérir. Sans rire, Mahomet-Al-Lah raconte qu'il fallait frapper le mort avec un quartier de boucherie, ce qui eut pour effet de le ressusciter. Le mort se leva alors pour désigner son meurtrier, puis mourut à nouveau (voir Kazimirski, note 34). Mahomet-Al-Lah a placé ce récit dans la sourate pour impressionner son auditoire avec sa connaissance prétendue des traditions juives. Il exige d'être cru avec cette affabulation ridicule comme avec le reste de son Coran, parce que l'adoration d'autrui représente sa nourriture narcissique. Morale de l'histoire, comme le chantait Stevie Wonder : "La superstition n'est pas le bon chemin".


Mon message : Ce Coran est un recueil de mensonges et de superstitions.


Notes :
Sur la forme poétique : En Arabie à cette époque, la poésie représentait aussi bien l'information, la presse, que l'histoire et la science. Après une bataille, chaque clan se livrait à une joute de poésie, chaque poète répondant à l'autre en affirmant la victoire de son camp et la supériorité de ses combattants. C'est en suivant cette tradition que Mahomet va demander à ses poètes de satiriser ses ennemis en vers, les maudire et affirmer que la guerre est de leur faute.

Mais la poésie n'est que de la poésie. C'est un genre avec ses facilités. Ce n'est pas un article scientifique validé par des lecteurs. Ce n'est pas un texte de loi voté par des représentants élus et validé par des sages.

La loi de la vache au cou cassé est évoquée par Joseph dans la Haggada :
"Si mon père ne me croit pas, dis-lui que quand je suis parti, pour savoir si c'était OK avec toi, il m'a enseigné la loi de la vache au cou cassé dans la vallée." (les gens en contact avec un mort étaient porteur d'un tabou, à cause de la suspicion de meurtre ou de complicité)

Deutéronome XXI, 1-9 :
    "Si quelqu'un est trouvé tué sur la terre que le Seigneur t'a donnée, couché à terre, et qu'on ne sait pas qui l'a tué, alors les anciens viendront, et mesureront la distance des cités autour de celui qu'on a tué : et la cité la plus proche, les anciens de cette cité prendront une génisse, qui n'a pas été saillie et qui n'a pas tiré la charrue; et les anciens amèneront la vache dans une vallée caillouteuse ni plantée ni semée, et couperont le cou de la vache là dans la vallée. Et les prêtres des fils de Levi viendront; car le Seigneur les a choisis pour officier et bénir en son nom; et par leur parole chaque controverse et chaque meurtre sera jugé : et tous les anciens de cette cité, qui sont proches de la victime, se laveront les mains au-dessus de la vache qui a été décapitée dans la vallée : et ils répondront et diront, Nos mains n'ont pas versé ce sang, ni nos yeux ne l'ont vu."

La sourate 111 (Traduction Kazimirski) :
    1. Que les deux mains d'ABOU-LAHAB périssent, et qu'il périsse lui-même !
    2. Ses richesses et ses oeuvres ne lui serviront de rien.
    3. Il sera brûlé au feu flamboyant,
    4. Ainsi que sa femme, porteuse de bois,
    5. À son cou sera attachée une corde de filaments de palmier.
La signification des initiales placées en tête des sourates serait celle-ci :
Sourates 2, 3, 29, 30, 31, 32 : Alif , Lam, Mim : Amara Li Mohammed: Ainsi m'a parlé Mahomet.
Sourate 7 :Alif, Lam, Mim, Sad : Amara Li Mohammed Sahdiq : Ainsi m'a parlé Mahomet le Juste.
Sourates 10, 11, 12 , 14, 15 : Alif, Lam, Ra : Amara Li Rasoul : Ainsi m'a parlé le Messager.
Sourate 13 : Alif, Lam, Mim, Ra : Amara Li Mohammed Rasoul : Ainsi m'a parlé Mahomet le Messager.
Sourate 19 : Kaf, Ha, Ya, Ain, Sad : Qoh ya'as : Ainsi conseilla-t-il.
Sourates 26, 28 : Ta, Sin, Mim : Voici la Gloire Mahomet.
Sourate 27 : Ta, Sin : Voici la Gloire.
Sourate 36 : Ya, Sin : Ô Gloire !
Sourate 38 : Sad : Ô Juste !
Sourates 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46 : Ha, Mim : Houwa Hodan : C'est celui qui Guide.
Sourate 42, 2 : Ain, Sin, Qaf : Par la Gloire du Coran.
Sourate 50 : Qaf : Coran.
Sourate 68 : Noun?.

"Lever les fesses plus haut que la tête" : On pouvait voir dans la prosternation faite en levant sa partie arrière une posture humiliante, ridicule, à connotation sexuelle. La pratique ne constitue pas une gymnosophie très élaborée: Les postures de yoga, par exemple, me semblent plus variées.



Taghout

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