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Le Coran démasqué

une lecture non-croyante du Coran

III - Un fanatisme construit sur la peur


par Taghout  -  07/06/2012




Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.








III - Un fanatisme construit sur la peur



    Où l'on explique le trouble de personnalité de monsieur Al-Lah.
    Où l'on découvre comment il s'y est pris pour ensorceler ses adeptes.
    Où l'on dévoile comment Monsieur Al-Lah confondit prosélytisme avec terreur.


En Europe, à la Saint Nicolas, dans les familles, on raconte aux enfants qu'un vieil homme barbu en manteau rouge va descendre par la cheminée pour déposer leurs cadeaux de la fête de Noël. Au retour à l'école, après les fêtes, il y a deux groupes d'enfants dans la cour de récréation : ceux qui croient encore au Père Noël, et ceux qui savent que c'est un gros mensonge inventé par les parents. Les seconds regardent avec condescendance les premiers, et considèrent comme une faveur de leur expliquer que le Père Noël n'existe pas. L'enfant qui comprend la vérité est d'abord un peu triste, puis il est fier de faire partie de ceux qui ne sont plus niais.

De même Mahomet dans cette sourate, va tenter de faire croire aux siens, qu'Al-Lah Existe, et qu'Il s'Exprime par Sa Bouche dans son Coran. Comme les gens de La Mecque ne sont pas des enfants, Mahomet va rencontrer quelques difficultés dans son entreprise d'exploitation de la crédulité humaine.

On aurait aimé en ce début de Révélation quelque doctrine, quelque enseignement. Mais on découvre à la place le vide d'une pensée pathologique. Les versets 6 à 24 suggèrent un dialogue intérieur bizarre entre Mahomet et son double tout-puissant Al-Lah. Le thème est l'auto-apitoiement outragé, la colère, le caprice du Narcisse blessé, le délire de persécution.

Notez qu'Al-Lah est à la troisième personne, car il est supposé être représenté par l'ange de l'Annonciation chrétienne. Mahomet espérait ainsi étoffer sa petite histoire et impressionner les chrétiens de son entourage : Ledit ange Gabriel était censé le posséder de temps en temps à la suite d'une attaque d'anxiété. Mahomet tenta aussi de démontrer le phénomène à son auditoire par des comédies variées qu'on peut classer dans les troubles de conversion, anciennement appelés hystérie.

Sourate 2, Al-BAQARAH, la vache.
    6 : "Vraiment, quant aux infidèles (ceux qui refusent de se prosterner, kafir), cela leur est égal que tu les avertisses ou non : ils ne croient pas."
    7 : "Al-Lah a fermé leurs coeurs et leurs oreilles et placé un voile sur leurs yeux. Un grand châtiment sera pour eux."
    8. Parmi le peuple, certains disent : "Nous croyons en Al-Lah et au Jour Dernier !" mais ils ne croient pas.
    9. Ils essaient de tromper Al-Lah et les croyants; mais ils ne trompent qu'eux-mêmes, et ils ne le comprennent pas.
    10. La maladie du doute est dans leurs coeurs, et Al-Lah accroît cette maladie. Ils auront un châtiment douloureux, pour avoir été mensongers.

    "La maladie du doute" :
    Au début de ce livre déjà, le système de Mahomet-Al-Lah s'affirme comme un fanatisme.
    L'absence de doute est le fanatisme : il consiste à prétendre connaître tout le réel de façon certaine. Cette disposition sert à calmer l'angoisse de l'inconnu chez les personnes faibles, et ici à calmer l'angoisse de Mahomet. Il n'a pas convaincu son auditoire, alors il tente de reconstruire son édifice en niant la réalité par une malédiction.

    Mais en fait le doute n'est pas une maladie, c'est seulement la condition humaine. Douter c'est être adulte. Le doute est le préalable à un dialogue raisonnable qui reconnait l'existence de l'autre et son droit à contredire. Le doute est le premier pas vers la tolérance des autres cultes telle qu'elle est enseignée dans les religions évoluées.

    Mahomet-Al-Lah se plaint car ceux qu'il tente de convertir à son culte, acquiescent au début, puis se démentent. Mais il ne devrait blâmer que sa propre agressivité. Un narcissique ne lâche pas son auditeur tant que celui-ci n'a pas concédé qu'il a peut-être raison. Quand une personne normale est harcelée par un fou qui tente de l'intimider par des menaces et des malédictions, elle ne va pas le contredire : elle va acquiescer pour s'en débarrasser.

    Le rejet est une complainte caractéristique des personnalités narcissiques, et ce trouble de personnalité prend généralement sa source dans une enfance mal-aimée.

    "Al-Lah a fermé leurs coeurs et leurs oreilles et placé un voile sur leurs yeux"

    Cette idée se trouve dans le conte de la haggada qui paraphrase Exode 4.11.
    Mais ce thème favori qui revient aux versets 18 et 20 m'amène à suggérer cette interprétation:
    • "les coeurs fermés" désigneraient dans l'inconscient du poète les méchants qui refusent de compatir à la souffrance du narcisse rejeté par sa famille dans son enfance (Mahomet a été élevé par une famille adoptive).
    • "les oreilles fermées" seraient celles de ses proches qui n'entendaient pas sa demande d'amour et de protection.
    • "les yeux fermés" sseraient ceux qui ne voient pas la souffrance de l'enfant mal nourri et brimé.

    Le constat d'échec du verset 6 aurait du inciter une personne saine d'esprit à se remettre en question. Son impuissance à convaincre est une réalité qui expose l'imposture du narcisse. Il nie donc la réalité en affirmant qu'il contrôle tout et l'a voulu ainsi. La toute-puissance supposée est ici dans une manipulation des sens de son auditoire.

    "Ils essaient de tromper al-Lah et les croyants;" Ici monsieur al-Lah s'est trahi : la phrase n'a de sens que si on lit: "Ils essaient de tromper le messager d'al-Lah, c'est-à-dire Mahomet et les croyants qui le suivent". Il faut se rappeler l'équation qui vaut pour tout le Coran: al-Lah = Mahomet. Ce thème récurrent du complot supposé suggère des tendances à la paranoïa.

    Plus loin Mahomet-Al-Lah utilise dans sa sourate un procédé d'endoctrinement particulier : le message qu'il veut faire passer n'est pas dans le discours assez vide de sens qu'il expose apparemment. Il est dans les petites phrases situées à la fin des versets. Le principe consiste à noyer l'intellect dans des questions sans réponses, afin de forcer dans l'inconscient un message clé, qui agit à la manière d'un message subliminal.

    Ce message-clé est une menace, une intimidation, il sert à nourrir la peur. En voici quelques exemples :

      19. Ou pareillement, un nuage chargé de pluie, zoné de noir, éclairs et tonnerre, ils se bouchent des doigts les oreilles, à cause du bruit de la foudre et ont peur de la mort. Al-Lah cerne ceux qui rejettent [Mahomet].

      20. L'éclair les aveugle presque. Chaque fois qu'il éclaire, ils avancent. Quand il fait noir, ils stoppent. Si Al-Lah voulait, il leur ôterait la vue et l'ouie, Al-Lah peut tout.

      21 : Ô hommes ! Adorez votre Seigneur, celui gui vous a créés, vous et ceux qui vous ont précédés. Pour votre bien, Craignez Moi.


      Note : "rabb" devait avoir ici le sens très concret de seigneur féodal, qui protège ses gens. C'était l'ambition de Mahomet d'être considéré comme un tel seigneur de guerre. La confusion avec al-Lah est évidente.

      22 : C'est Al-Lah qui vous a donné la terre pour lit et qui a élevé les cieux comme un édifice au-dessus de vos têtes ; C'est lui qui fait descendre l'eau des cieux, qui par elle fait germer les fruits destinés à vous nourrir. Ne donnez donc point de concurrents à Al-Lah. Si vous savez [ce qui est bien pour vous].

      38 : Ô enfants ... Craignez-moi.

    Le thème de la peur revient ainsi comme une litanie aux versets 41, 62, 74, 112, 150, 189, 194, 196, 203, 223, 231, 233, 278, 281, 282.

    Les croyants ne sont pas désignés comme ceux qui l'aiment, mais comme ceux qui le craignent. Son Coran est un livre de peur. Al-Lah n'est pas le Père Noêl, c'est plutôt le Père Fouettard. La terreur que va pratiquer plus tard le groupe de Mahomet est annoncée dans cette sourate. Mahomet se lança dans une entreprise de terreur et de destruction, un peu à la manière d'Attila à la tête des Huns (Coran 8.67, Coran 59.5).

    Coran 8.67 (traduction Kazimirski, numéroté 68)
    "Il n'a jamais été donné à un prophète de faire des prisonniers sans commettre de grands massacres sur la terre."

    C'est-à-dire qu'il a fait exécuter ses prisonniers par centaines tant que sa terreur n'était pas bien installée.

    Coran 59.5
    "Vous avez coupé quantité de leurs palmiers, et vous en avez laissé un certain nombre debout. Ce fut avec la permission d'Al-Lah, pour apaiser les impies."

    Comprenez que pour Mahomet-Al-Lah, "apaiser" signifiait terroriser et détruire.
    Une religion décente devrait protéger les gens, la société, la culture. Mais la terreur à la manière de Mahomet détruit les personnalités, ruine les sociétés, et anéantit les cultures.

    Dans sa logique sectaire et son ignorance des religions, monsieur Mahomet confond prosélytisme et terreur. Il confond religion et organisation criminelle, et estime légitime de nier tout ordre moral, toute tradition et toute règle sociale au nom de ses appétits (lire par exemple Coran 2.217, 2.225, 28.17, 28.86, 48.29). Il pense que les autres croyances font de même à la manière d'organisations criminelles concurrentes. Pour lui, la tolérance religieuse se confond alors avec l'anarchie des guerres de gangs.

    11. Et quand on leur dit : "Ne corrompez pas sur la terre", ils disent : "Au contraire nous faisons une paix juste"
    12. Vraiment, ils sont les fauteurs de trouble, mais ils ne le réalisent pas.

    "Fauteurs de trouble" ou "corrupteurs" (moufsidoun) est une accusation récurrente dans ce Coran. Mahomet a construit sa religion sur ses défenses narcissiques. Il ne pouvait supporter qu'autrui puisse s'exprimer et menace d'exposer la vanité et l'imposture de ses prétentions. C'est pourquoi il ne tolérait pas la concurrence. Des négociateurs cherchaient un compromis pour que le nouveau culte de Mahomet puisse trouver sa place sans qu'il y ait de conflits entre les chapelles. Les fauteurs de trouble sont dans l'esprit de Mahomet simplement les gens tolérants.

    Le sens de cette même accusation va dériver pour désigner tout ce qui ne se soumet pas à son pouvoir, à qui Mahomet va faire la guerre. Monsieur Al-Lah ne parvient pas à déterminer quelle punition sera la plus effrayante pour ce crime qui consistait pour les gens agressés par la secte à se défendre par les armes (Coran 5.33).

    Le tyran Mahomet va mettre en application ce fascisme idéologique : Il enverra ses assassins éliminer toute espèce de concurrence ou d'opposition intellectuelle. Cet imposteur sanguinaire commandera à ses adeptes de tuer de même les défecteurs (Coran 4.89). Dans la même sauvagerie, il enverra son lieutenant détruire une mosquée trop charitable à son goût.

    Voilà l'histoire de la mosquée :
    A Dhou Awan, près de Tabouk, les Beni Ganim avaient construit une mosquée pour y accueillir malades et nécessiteux. Les hommes demandent à Mahomet de passage dans la ville de venir y prier. Quand il apprend ceci, Mahomet envoie Malik ben Al-Doukhsoum pour détruire la mosquée. Celui-ci la fait brûler sans égard pour les gens qui s'y étaient rassemblés. L'affaire est évoquée en Coran 9.107. Les motifs invoqués par Mahomet sont dérisoires : retard au départ d'une expédition, complot supposé (Kazimirski note 31).

    Des proches des musulmans périssent dans l'incendie de la mosquée, alors les familles demandent qu'on prie pour eux. Mahomet, incapable de reconnaître l'erreur tragique que son délire a produit, commande à ses poètes le verset 9.113. Dans celui-ci, Al-Lah menace ceux dont le deuil exposerait la folie de leur chef :

    "Il ne convient pas à l'Interprète d'Al-Lah ou à ceux qui croient, de prier pour le pardon des associateurs, même si ils sont de la même famille, après qu'il est clair qu'ils sont les compagnons du Feu."

Cette histoire me rappelle Oradour sur Glane, en France, où se trouve un mémorial aux victimes d'un crime comparable, commis par les nazis en 1944.

Pour résumer :

Mahomet ne tolérait que Mahomet : sa religion consistait à détruire tout ce qui n'était pas lui-même.


Notes :
Voltaire, pièce: Le Fanatisme, ou Mahomet le Prophète
"Qui ? Moi, baisser les yeux devant ses faux prodiges !
Moi, de ce fanatique encenser les prestiges !"


Mahomet exigeait qu'on l'aime d'un amour fanatique...

Sahih Boukhari 1:2:14: Anas a rapporté : Le Prophète a dit "Aucun d'entre vous n'a la foi tant qu'il ne m'aime pas davantage que son père, ses enfants ainsi que toute l'humanité."

J'ai sauté les versets 13 à 18: monsieur al-Lah y expose sa paranoïa d'une façon confuse, sans nommer ceux qu'il maudit. Les arguments du psychopathe sont infantiles, il s'y montre susceptible, petit et rancunier. Il aurait pu essayer de communiquer pour comprendre, mais s'est enfermé plutôt dans sa logique de suffisance.

13. Et quand on leur dit: "Croyez comme d'autres croient", ils disent : "Croirons-nous comme croient les sots?" Vraiment, ils sont les sots, et ne le savent pas.
14. Quand ils rencontrent les croyants, ils disent : "Nous croyons de même"; mais quand ils sont à l'écart avec leurs satans, ils disent : "Nous sommes avec vous, nous nous moquions".
15. Al-Lah se moquera d'eux en retour, il les laissera abuser et ils erreront aveuglément.
16. Ils sont ceux qui ont échangé la guidance contre l'erreur. Eh bien, ce troc n'est pas profitable. Et ils ne sont pas guidés.
17. Ils sont comme quelqu'un qui a allumé un feu. Quand le feu a éclairé autour, al-Lah a ôté la lumière et les a laissés dans le noir et ils ne voient plus.
18. Sourds, muets, aveugles, et ils ne reviennent pas.



Taghout

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