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Politique :

élection présidentielle américaine

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le



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En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
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Bush et Kerry portent leur foi en bandoulière (Philippe Gélie)
Le Figaro - 29 octobre 2004 - (1/2 page)

Dans une Amérique très religieuse, les deux principaux candidats à la Maison Blanche affichent leurs convictions religieuses comme argument électoral. Tandis que Bush, le "born-again", vise en priorité les évangéliques conservateurs, John Kerry espère plutôt séduire les chrétiens "modérés". Ce dernier n’a-t-il pas déclaré lors du 3ème débat télévisé: "Je pense que tout ce que vous faites dans la vie publique doit être guidé par votre foi". Dans ce débat suivi par 50 millions de téléspectateurs, les mots Dieu, foi, Religion, prier ont été cité 42 fois !
Si John Kerry essaie de se donner une image de catholique convaincu, George W. Bush apparaît cependant comme étant le plus fervent croyant des deux, au point que sa foi semble parfois guider sa politique. Selon Bruce Barlett, ancien conseiller de Ronald Reagan, "Il croit vraiment qu’il est en mission pour Dieu. Une foi absolue comme celle-là remplace le besoin d’analyse."
John Kerry, pour sa part, essaie de tenir bon face aux pressions de groupes intégristes qui menacent de l’excommunier à cause de sa position sur l’avortement. Mais son discours a évolué au cours de la campagne. Au début, la religion était une "affaire privée", tandis que maintenant, il déclare : "Ma foi me donne des valeurs auxquelles j’adhère et que j’applique dans les décisions que je prends." Pour le journaliste, John Kerry prend acte de l’état de l’opinion américaine qui pense à 61% que la religion peut résoudre les problèmes actuels dans un pays où 491 des membres du Congrès sur 535 "revendiquent leur appartenance à une église chrétienne".


Bush ? "Un homme chrétien et honnête (Pascal Riché)
Libération - 25 octobre 2004 - (2/3 de page)

Sous-titre : En meeting en Pensylvannie, ses partisans louent son côté croyant et son attitude de leader.
Lorsque le président candidat arrive dans le stade de Hershey, sous les clameurs de la foule, une femme s'écrie : "C'est un homme chrétien et honnête, il fait ce qui est bon pour l'Amérique".
Lorsque George W. Bush prend la parole, il est visiblement plus à l'aise devant ses partisans que sur un plateau de télévision face à son challenger. Sur le plan de la morale, ses choix sont clairs : "En ces temps de mutation, nous soutiendrons les institutions qui donnent à nos vies un sens et une direction, nos familles, nos écoles, nos institutions religieuses. ... Nous nous battrons pour le second amendement, qui protège le droit pour chaque Américain de porter les armes...".
La stratégie de sa campagne est basée sur deux principes : "galvaniser cette base chrétienne en agitant des thèmes comme le mariage gay" et attaquer John Kerry comme incapable d'assurer la Présidence des Etats-Unis. Par rapport à la campagne de 2000, la ferveur remplace le "soutien républicain classique".


Maigrir avec Jésus... (Frédéric Pagès)
Le Canard enchaîné - 20 octobre 2004 - (1/10 de page)

A propos du livre de Barbara Victor (Plon) "La dernière croisade". Pour cette journaliste américaine vivant en France, le vainqueur des élections américaines sera Dieu. "... le vote républicain grossit d'année en année et la fièvre religieuse monte, nourrit d'une vision mythique d'un Israël considéré comme le centre du monde" et où les obèses suivent le régime "Maigrir avec Jésus". Il s'en suit d'importants glissements des électeurs comme, par exemple, les juifs autrefois "massivement démocrates" ou les chrétiens fanatiques qui se reconnaissent dans la façon de parler de Bush.
Pour Barbara Victor, l'équipe démocrate n'est guère mieux sur ce plan, avec John Edward, coéquipier de John Kerry, que les évangéliques voient comme un des leurs. Elle conclut son livre agréable à lire et dénué de tout dogmatisme de façon "inquiétante" : "Il n'y a guère de différence entre les rhétoriques politiques des démocrates et des républicains dans l'actuelle campagne présidentielle".


Sûr de la droite religieuse, M. Bush vise les centristes à la convention (Patrick Jarreau et Henri Tincq)
Le Monde - 29 et 30 août 2004 (1 page)

La convention du parti républicain se réunit lundi à New York pour désigner George W. Bush comme candidat à sa succession. Les orateurs devront, par leurs discours essayer de séduire l'électorat libéral, tandis que la base du parti, constituée des fondamentalistes protestants, est déjà acquise au président. "Tout se passe comme si M. Bush et ses conseillers estimaient avoir envoyé assez de signaux à la droite religieuse pour pouvoir se tourner maintenant vers les électeurs libéraux."
Suite du résumé de l'article consacré aux évangéliques et leurs liens avec le pouvoir américain.


Mégaéglise pour mégafoi (Thomas Canteloube)
Marianne - 14 au 20 août 2004 - n°382 (3 pages)

Extrait :
Georges Bush, certain du soutien électoral des évangéliques, multiplie les références à la Bible dans ses discours de campagne. Pour un de ses fidèles, "George Bush est un homme de foi, et nous devons prier pour lui ainsi que pour nos soldats envoyés à l'étranger car ce sont nos missionnaires". Avec ce président, la séparation de l'Eglise et de l'Etat s'est devenue encore plus floue. Au point que le président de la Cour de suprême de l'Etat d'Alabama a du être sanctionné pour avoir fait placé dans le palais de justice une pierre de 2 tonnes où étaient gravés les Dix Commandements de la Bible.
Voir la totalité du résumé d'article Mégaéglise pour mégafoi


Dieu dans la campagne (François Clemenceau)
Le Monde des Religions - Juillet-Août 2004 (2 pages)

Plusieurs archevêques américains prônent l'interdiction de la communion pour les hommes politiques qui sont "notoirement" favorables à l'avortement. Ce serait le cas notamment pour John Kerry. D'autres évêques préfèrent conseiller que ceux-ci y renoncent d'eux-mêmes. A l'approche des élections présidentielles ces prises de positions incitent les candidats à faire les yeux doux à leur électorat religieux, dans un pays où 6 habitants sur 10 sont "encore" pratiquants.


Georges W. Bush et John Kerry divisent profondément un électorat catholique travaillé par son clergé (Henri Tincq)
Le Monde - 20 et 21 juin 2004 - (1/4 de page)

Sous-titre : Alors que les 275 évêques des Etats-Unis sont réunis ce week-end, le Vatican intervient dans la polémique sur l'interdiction des communions des personnes favorables à l'avortement.
Les évêques se sont affrontés sur la proposition de quelques-uns d'entre eux de "refuser la communion aux hommes politiques qui ne prendraient pas position contre la liberté de choix en matière d'avortement et contre le mariage homosexuel". Cette minorité d'évêques se heurtent à tous leurs confrères qui restent silencieux ou font savoir discrètement leur opposition à "cette forme d'instrumentalisation de l'eucharistie à des fins politiques".
Le cardinal Josef Ratzinger, la plus haute "autorité doctrinale" du Vatican après le pape, suggère, dans un texte qui n'a pu être gardé confidentiel jusqu'à l'élection présidentielle, "d'éviter tout jugement public sur la conduite des candidats", tout en souhaitant que ceux qui vivent dans le péché ou refusent la doctrine de l'Eglise, "s'abstiennent eux-mêmes d'aller communier".
Le vote des catholiques est un enjeu majeur pour les deux candidats. Selon le "Time", les catholiques soutiennent John Kerry à 45% et Georges W. Bush à 43%. Le premier, qui est catholique, incarne l'ouverture aux questions de justice sociale, de solidarité avec les laissés-pour-compte, à l'abolition de la peine de mort. Le second, protestant méthodiste, qui a demandé "une plus grande combativité des évêques sur les questions liées à la défense de la vie et de la famille", lorsqu'il a rencontré le pape le 4 juin, représente le mouvement conservateur hostile à l'avortement et au mariage homosexuel.


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