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Une présentation de Jésus
Jésus : (de l'hébreu Yeshua; "Dieu sauve", le "Sauveur") Jésus représente, pour le christianisme, le Fils de Dieu et le Messie annoncé par les prophètes de l'Ancien Testament. Il aurait été envoyé sur Terre par son Père pour sauver l'humanité. Il est aussi la deuxième personne de la Trinité chrétienne.
Jésus serait né à Bethléem en l'an 749 de Rome, soit en l'an 4 ou 5 avant l'ère chrétienne. Comme beaucoup de divinités de l'Antiquité, il serait né d'une vierge, Marie, juive et épouse du charpentier Joseph et élevé dans la religion juive.
La vie de Jésus est racontée dans les quatre Evangiles (Luc, Marc, Matthieu, Jean). Après sa jeunesse passée à Nazareth, il entreprend sa prédication, à l'âge de 30 ans. Elle durera trois ans. Le prédicateur Jean-Baptiste, qui le baptise dans le Jourdain, le reconnaît comme le Messie attendu par les Juifs. Jésus prêche la bonne parole en Galilée, mais en butte à l'hostilité des pharisiens de Jérusalem, il poursuit sa prédication, en Judée, en Samarie, puis à nouveau en Galilée, autour du lac de Tibériade. Entouré de 12 apôtres choisis parmi ses disciples, il prône une éthique qui se veut universelle, basée sur la pauvreté, la justice, la paix et l'amour de son prochain. Les évangiles lui prêtent de nombreux miracles.
De retour à Jérusalem, après le triomphe des Rameaux, il est trahi par Judas, l'un de ses apôtres. Livré aux juifs qui le considèrent comme un blasphémateur et un usurpateur, Jésus est condamné à mort, le procurateur romain Ponce Pilate l'abandonnant à son sort. Il meurt crucifié (la Passion) sur le mont Golgotha (Calvaire). Il ressuscite le troisième jour après sa mort (Pâques) et monte au ciel quarante jours plus tard (Ascension).
Une histoire somme toute banale
Un des buts de la théologie chrétienne est de donner une origine divine aux récits des Evangiles. Pour l'homme moderne, les contorsions théologiques de l'Incarnation, de la Trinité, de la Consubstantialité, de l'Immaculée Conception, de la Vierge Marie, du "Je meurs pour sauver les hommes d'un péché qui remonte à Adam et Eve"... frisent le ridicule. On comprend pourquoi les églises se vident.
En admettant que Jésus, être humain, ait existé, ce qui n'a pas encore été prouvé, cette histoire d'un homme qui dérange les pouvoirs en place devient beaucoup plus simple à expliquer et à comprendre si elle ne se déroule qu'entre êtres humains. Simple ... et malheureusement banale.
Les différentes attitudes possibles vis-à-vis de Jésus : du Tout au Rien
Jésus-Trinitaire : Membre de la Sainte Trinité (Dieu-le Père, Jésus-Christ et le Saint-Esprit) , Jésus est Le Fils engendré par le Père de toute éternité, il en est le Verbe. Quintescence de la théologie chrétienne, la Trinité est un mystère qui n'est pas à la portée du premier croyant venu.
Jésus-Fils-de-Dieu : dieu, demi-dieu, homme engendré par le Très-Haut, mais pas Dieu lui-même. C'était en particulier la doctrine de l'arianisme.
Jésus-adopté : Jésus est le fils de Dieu, mais un fils adoptif. Opinion assez peu répandue qui a eu son heure de gloire avec l'adoptiannisme.
Jésus-Prophète : c'est, en particulier, ce que prétend le Coran qui voit dans Jésus un prophète au même titre que Noé, Abraham ou Moïse..., mais tout de même pas aussi grand que Mahomet.
Le Christ-philosophe : Jésus serait tout simplement un philosophe juif, un sage. C'est la thèse de Frédéric Lenoir.
Jésus historique et rationaliste : le personnage a réellement existé, mais c'était un homme comme les autres, un prêcheur juif, beau parleur, vaguement hippie avant l'heure, et qui pourrait avoir été condamné à mort pour trouble de l'ordre public. Il n'est pas le fils de Dieu, n'est pas né d'une vierge, n'a pas accompli de miracles, n'est pas ressuscité. L'influence de cet homme, de son vivant, a dû être très limitée puisqu'il n'a pas laissé de traces dans l'histoire. Sa prédication a été amplifiée par une poignée de disciples à des fins politiques (hostilité à l'occupation romaine), dans une période propice aux prophéties millénaristes.
On connaît la suite.
Jésus-mythe : le personnage a été inventé. C'est une fable, une légende. Aucune preuve historique n'est venue accréditer son existence. Il est étonnant que Jésus soit le seul prophète à n'avoir laissé aucun écrit.
Paul-Louis Couchoud ("Le Mystère de Jésus" / Rieder, 1927), John M. Allegro ("Le Champignon sacré et la Croix" / Albin Michel, 1971), Bernard Dubourg ("L'invention de Jésus" / Gallimard, 1989), Patrick Dupuis ("L'énigme Jésus") sont quelques défenseurs de cette thèse.
Jésus d'agnostique : pour ceux qui considèrent qu'en l'absence de preuves dans un sens ou dans l'autre, on ne peut trancher entre le mythe ou l'historicité de Jésus. Qu'il ait existé ou non est, de toute façon, sans importance.
Ces trois dernières attitudes, vis-à-vis de Jésus, peuvent se retrouver chez les athées, les agnostiques ou les déistes.
Les frères et soeurs de Jésus!
Marie, vierge et mère de famille nombreuse!
Un messie qui n'était même pas cru par les siens.
Une famille décidément bien encombrante.
Si Jésus... Que ce serait-t-il passé si Jésus n'était pas mort sur la croix ?
Croix et crucifix
... ou le bon goût chrétien. La croix à toutes les sauces.
Revue de presse
En quelques lignes, l'essentiel d'articles de la presse écrite
sur les religions, Dieu ou les croyances. Quelques thèmes concernant Jésus :