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Golgotha, crâne et Christ


par Gral  -  05/06/2006




Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.




J’avais vu, en ma jeunesse, chez un cousin juif un cendrier représentant un petit crucifix sans clone (donc une croix seule) sur le sommet d’un crâne qu’il servait à ouvrir.
Après de courtes études en école religieuse, j’ai longtemps cherché une correspondance entre Golgotha (1), crâne et Christ, voilà ce que j’ai trouvé :
  • Initialement, l’ancêtre de la croix était un simple poteau de bois (stauros en grec ou le stipes (2)) à peine équarri planté sur la place d’un village pour devenir un tau puis une croix sous les romains.

  • La croix fut d’abord un tau peu élevé et le supplicié avait la pointes des pieds posés sur un crâne. Les bras du condamné étaient liés à la traverse. Pour l’humilier et que sa vision serve d’exemple, on le faisait déambuler dans le village portant la traverse à laquelle ses bras étaient liés par l’avant-bras (3).

  • Le passage du tau à la croix permettait d’accrocher le panneau (titulus en latin) portant l’inscription du motif de la condamnation (4).

  • Le Christ aurait été cloué sur la croix avec un clou pour chaque main et un clou pour les deux pieds. Il n’y eu jamais de platine pour reposer les pieds du condamné (5).

  • le Golgotha, "mont du crâne", serait le lieu de la tombe d’Adam. Le crâne et les tibias représentés sous la croix seraient ceux d’Adam. Variantes : le crâne peut être dans une niche ; un arbre peut pousser sur le crâne, c’est l’arbre de vie ; Jésus a pu être considéré comme Adam renaissant.

  • L’Inquisition utilisait un crucifix sur un crâne lui-même sur une croix formée par 2 tibias.

  • Les crucifix espagnols avaient outre le soleil en gloire en lieu et place du titulus, un crâne avec 2 tibias croisés (6) sur la partie inférieure de la croix.

  • Les jésuites ont toujours la croix rouge sur un crâne (7) pour leurs cérémonies promotionnelles internes accompagnées d’un drapeau noir.

  • Un crâne de cristal a été découvert avec un trou sur le sommet pour y ficher une croix. L’ensemble se nomme croix reliquaire que l’on voit surtout en Espagne.

  • Les clous n’étaient pas plantés dans les paumes des mains qui se seraient déchirées sous le poids du supplicié mais dans ce que l’on nomme l’espace de Destot, passage entre les os du poignet et qui permet d’enfoncer un clou à la main (8).

  • Le pape noir n’est pas forcément un pape africain (9), il peut être un général jésuite, chef de la compagnie (guerrière) !

  • IHS sont les 3 premières lettres de IHSUS ou IHCUC ; Iesus ou Jésus en grec.
    On les trouve aussi dans le mot : Ichtus = poisson. Elles sont devenues le sigle des jésuites par la suite…

Remarques :
- J’ai omis de mentionner la signification du monogramme des initiales IHS pour l’Eglise ; officiellement, elles signifieraient : "Iesus Hominem Salvator" (Jésus Sauveur des Hommes).

- Pour ma part, j’opterais plus facilement pour dire que les initiales de ce "logo" seraient celles de : Isis ; Horus ; Seth ; la trinité égyptienne (N’oublions jamais que le christianisme est une religion solaire (construite de toutes pièces) qui aurait récupérée de nombreux anciens rites ! Voir source : http://extra-terrestre.org/illuminati13).
IHS étaient les initiales gravées sur des gâteaux ronds au milieu d’un soleil que l’on offrait à Isis lors de festivités.

- En latin In hoc signo [vinces], "Par ce signe tu vaincras" (référence à la vision de Constantin, qui vaincra au Pont Milvius en mettant son armée sous l'emblème de la croix), voir aussi Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/IHS
Pour différencier ce plagia de l’original, la lettre tau ou la croix ont été rajoutée au dessus et au milieu de la barre transversale du "H" et un V au-dessous dans le même axe. Ce "V" aurait pu avoir pour origine l’initiale de "vinces" avant de devenir deux clous puis trois pour finir en trois flammes ou une éponge avec trois "clous".

- Les compagnies jésuites avec leur pape noir sont la continuité des légions romaines mais cette fois au service de l’Eglise.

- Le mot de crucifix apparaît en français sous la forme de crocefis en 1170 crecefis fin du XIIème siècle, crucifit en 1223 (DHLF' Le Robert Paris 1995 tome 1 -page 538) Le crucifix s'élève -comme un cri de vengeance en un appel au meurtre. Source : http://srg.hereses.chez.tiscali.fr/index.html
Allez donc aussi lire ce texte : http://www.mutations-radicales.org/Merci-les-pauvres.html

- Quand je mentionne les couleurs rouge et or pour le Vatican (note 7), je fais allusion au blason du Vatican. La tiare en or pourrait être le crâne et les deux clefs représenteraient les tibias… il y a plusieurs blasons dans la chapelle Sixtine avec un motif or sur fond rouge notamment celui représentant un serpent ailé qui pourrait être la vouivre…

- je vais citer de mémoire une phrase de Georges Duhamel : Le Christ a parlé comme si le Monde n'était composé que de bons et de méchants ; il a oublié les imbéciles.

- Que fais-je d’une collection de crucifix, j’aurais deux réponses à soumettre :
La première, à une sujétion d’en faire des messes noires, je répondrais par un contrepet que pour les messes noires, il faut des graines pure race…
La seconde : l’idée d’une religion d’amour qui représente son dieu mort ou en état de souffrance m’amuse et j’attends la résurrection de l’ensemble pour voir quel arbre en sortira et si je pourrais faire des barbecues avec... l’idée m’est venue de planter un crucifix dans un pot de fleur !!!

- Un dernier point, le Vatican à frappé une médaille portant au verso une femme (Marie, Artémis, Diane ?) tenant dans son bras gauche une croix latine verticale et dans la main droite une torche pour éclairer (le monde ?). Je me suis un peu écarté de mon sujet dans cette remarque mais c’était nécessaire.


Voilà, j’ai fait le tour et me suis enfin débarrassé d’une recherche obsessionnelle. En effet, il n’y a aucunes sources du Christianisme autres que dans le Christianisme lui-même (ni avant !!!). Toutes les sources ont subi la censure des rédacteurs des évangiles au quatrième siècle pour donner une religion créée de toutes pièces par un empereur romain (10) et ses sbires pour être une religion d’Etat ! Pour unifier le peuple. À qui profite le crime ? C’est Rome et ses légions qui ont tuées le Christ, agitateur politique. En effet dans une région occupée par Rome, il était interdit à quiconque de mettre à mort voire de juger quiconque. On pourrait se demander pourquoi en tant que condamné politique, le Christ n’ait pas été crucifié la tête en bas mais chut ! La croix inversée (11) du trône de saint Pierre devrait nous mettre la puce à l’oreille… et il est préférable de mourir la tête haute ! Pour un Dieu...

Il semblerait certains que les croisés auraient ramené de terre sainte des ossements, peut être un crâne qui aurait échappé au nettoyage des légions romaines envoyées par l’empereur Constantin pour faire disparaître toutes traces de la famille de Jésus. Alors rien ne nous empêche de penser que la coupe du saint Graal soit le crâne de… Les vikings buvaient bien dans le crâne de leurs ennemis.
Plusieurs sites mentionnent le tombeau du Christ en France…

Un dernier point. Je n’ai jamais vu de crucifix montés en lampadaire, la religion éclairant le monde par comparaison avec la Vérité. Cela ferait double emploi même si la religion endort le monde au lieu de l’éveiller. Pourtant, pour détourner l’attention des gens de l’incendie de Rome qu’il aurait allumé, Néron (12) fit porter le chapeau aux chrétiens et fit crucifier plusieurs centaines d'entre eux et comble, il en fit enduire de résine voire de poix qu’il faisait enflammer par ses soldats pour éclairer la voie Appienne (13)


Gral


PS. J’oubliais la croix jaune (déjà la couleur jaune) qui était cousue sur le devant et quelquefois une au dos des tuniques que portaient les cathares.
Cette couleur jaune est devenue symbolique.
Les juifs ont été obligés de porter une étoile de David jaune sur un brassard ou cousue sur la veste.
Pendant les grandes grèves, il y a eu des syndicats jaunes. Nommés ainsi puisque pro patronal (Biétry ; 01/04/1902).


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Note :

1- Le Golgotha (mont du crâne) encore nommé le mont du Calvaire ;

2 - prend un "s" au singulier, à ne pas confondre avec la tige d’une plante ou le pied d’un champignon…

3- il y eut des variantes du genre tenon sur lequel reposait le pelvis du condamné (histoire de déplacer la douleur ; pieds, bras & poitrine, pelvis…

4- qui rappelons-le était écrit en trois langues pour le Christ ; hébreu, latin et grec… les phylactères sont apparus bien plus tard sur les murs des églises...
Sur le titulus de nos crucifix, il n’y a plus maintenant que les lettres : I.N.R.I. (Iesus Nazarenus Rex Judaeorum — Jésus de Nazareth roi des juifs).

5- d’après le travail de Robert Ambelain. J’ai acheté chez un brocanteur un crucifix espagnol en argent repoussé avec une platine sur laquelle reposaient les deux pieds du Christ, chacun fixé par un clou indépendant. Autre détail, la tête du Christ n’est pas ceinte de la couronne d’épine. Il serait probablement début XVI° siècle.

6- Peut-on y voir là l’origine du drapeau noir à tête de mort blanche surmontant des tibias en croix. Napoléon fit interdire la représentation de la tête de mort accompagnée des tibias croisés sur les crucifix en France.

7- le crâne était certainement peint en jaune ou recouvert d’or ; le jaune et le rouge sont couleurs symboliques du Vatican (l’or et le sang !!!)

8- le corolaire à l’espace de Destot, dû aux travaux du docteur P. Barbet, existe pour les pieds sous le nom d’espace de Marat.
Le suaire et les stigmatisés présentent les trous des mains dans les paumes position que démentent les travaux du Dr Barbet et ceux des nazis…

9- dans l’histoire des papes, il y a déjà eu 3 papes africains (venus d’Afrique) et certainement blancs.

10- L’empereur Constantin 1° le grand, serait mort le dimanche 22 mai 337, jour de la Pentecôte chrétienne, peu avant, il aurait été baptisé par l’évêque arien Eusèbe de Nicomédie (Source Wikipédia).

11- la tête en bas, le supplicié mourrait plus vite que les autres condamnés qui avaient la tête en haut.

12- 11-15 décembre 37 - 9 juin 68.

13- La voie Appienne (ou via Appia) reliait Rome à Capoue.



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