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Jésus Christ

Revue de presse



En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Voir également les rubriques Cinéma : La passion du Christ et Eglise catholique.



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En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
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Jésus bière à la main : Rome s'insurge (AFP)
Le Figaro - 22 février 2010

"Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, s'est insurgé aujourd'hui contre la publication en Inde d'"un portrait blasphématoire de Jésus". Dans un communiqué, où il exprime sa "profonde préoccupation face à la violation des droits et de la dignité de la communauté chrétienne", le ministre cite "la déplorable diffusion, en Inde, dans un livre destiné aux écoles élémentaires, puis sur d'autres médias, d'un portrait blasphématoire de Jésus". Selon le ministère, "des agressions" visant "quelques jeunes chrétiens" ont suivi cette publication.
L'image, représentant un Christ tenant d'une main une canette de bière et de l'autre une cigarette, a été découverte dans un livre adressé aux élèves d'écoles primaires dirigées par l'Eglise catholique de l'Etat de Meghalaya, à majorité chrétienne. Elle était utilisée pour représenter le "i" du mot "idole"."
[...]
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/02/22/01011-20100222FILWWW00805-jesus-biere-a-la-main-rome-s-insurge.php


"Je crois que Jésus était gay" (avec AFP)
Le Nouvel Observateur - 20 février 2010

"Jésus était-il gay ? C'est ce qu'affirme le chanteur britannique Elton John dans une interview parue vendredi 19 février. Il se dit persuadé que Jésus était un "homosexuel qui comprenait les problèmes des hommes". "Je crois que Jésus était un gay compatissant, super-intelligent", déclare l'artiste dans le dernier numéro de la revue américaine Parade. "Sur la croix, il a pardonné à ceux qui l'avaient crucifié. Jésus voulait que l'être humain soit amour et pardon. (...)
Le président de la "Ligue Catholique" Bill Donohue a estimé dans un communiqué que qualifier Jésus d'homosexuel revenait à parler de "déviance sexuelle" à son propos. "Mais que peut-on attendre d'un homme (Elton John), qui a déclaré qu'il faudrait bannir la religion?", a-t-il ajouté. "Etant donné son goût pour la récidive, nous ne lui demanderons même pas de s'excuser", ajoute Bill Donohue."
[...]
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20100220.OBS7533/?xtmc=religion&xtcr=7


Le choc Jésus-Mahomet, leur itinéraire, leur message, leur vision du monde
L'Express – 30 octobre au 05 novembre 2008 - Dossier


Le dossier Jésus (Isabelle Bourdial et Philippe Descamps)
Science & Vie - mai 2006 - n°1604 (19 pages)

Ce dossier fait la lumière sur ces oeuvres à succès, comme le Da Vinci Code ou le livre de Didier Van Cauwelaert sur le clonage de Jésus-Christ. Ces livres, en effet, mêlent science et fiction et dénoncent un complot contre la vérité, en particulier "la campagne de désinformation qui serait orchestrée autours des reliques ou de la personnalité de Jésus par l'Eglise elle-même, par la science..."
>>>   Voir l'ensemble du résumé : Le dossier Jésus


Le Christ s'est arrêté à Viterbo
Courrier International - 5 au 11 janvier 2006 (1/6 de page)

La justice italienne devra dire si le Christ a existé. En effet, le curé Don Enrico Righi est accusé par Luigi Ciascoli, athée militant, "d'abus de crédulité populaire pour avoir affirmé, dans un bulletin paroissial, la véracité historique de la figure du Christ". Le prêtre comparaît le 27 janvier devant le tribunal de Viterbe.
Pour Luigi Ciascoli, ce sont tous les ministres de l'Eglise catholique qui sont coupables. "D'autant que cette imposture leur assure un revenu confortable provenant des dons, notamment ceux des contribuables italiens".


Jésus-Mahomet - Le grand affrontement (Catherine Golliau)
Le Point - 22 septembre 2005 - (13 pages)

Le XXIe siècle sera-t-il celui de la confrontation entre les deux plus grandes religions monothéistes, le christianisme et l'islam. Le dossier tente de comparer Jésus et Mahomet, les personnages à l'origine de ces deux religions d'apparence si dissemblables.
>>>   Voir l'ensemble du résumé de l'article : Jésus-Mahomet - Le grand affrontement


Regarder Dieu en face (Sean James Rose)
Libération - 29 août 2005 (1/2 page)

L'exposition "Face à faces", qui a lieu dans les Yvelines (Magny-les-Hameaux, jusqu’au 30 octobre), a pour objet l'histoire du portrait du Christ à l'âge classique. La tradition appelle "véronique" (vera icôn, image vraie) le voile où se dessine un visage du Christ après avoir été essuyé par une femme sur le chemin de croix. Mais c’est le suaire, notamment celui de Turin qui a fixé les canons du visage du Christ : "asymétrie des sourcils, raie médiane, cernes, pommettes, sillon nasal marqué, barbe bifide, légère moustache, zone glabre entre lèvre inférieure et barbe". Le statut de l'image sainte a été réaffirmé, au moment de la Contre-réforme et du concile de Trente, comme support de la foi et de la prière, comme objet de vénération, mais pas d’adoration. "Dans ce haut lieu du jansénisme en vallée de Chevreuse, la balance penche vers la sobriété."


Saint suaire : la science aveuglée par la passion (Isabelle Bourdial)
Science & Vie - juillet 2005 - n°1054 - (14 pages)

Le Saint suaire, supposé avoir enveloppé le corps de Jésus-Christ, a été daté au carbone 14, en 1988. Il s'est alors avéré avoir moins de 800 ans. Cependant des scientifiques continuent de défendre son authenticité, "travaux à l'appui".
>>>   Voir l'ensemble du résumé de l'article : Saint suaire : la science aveuglée par la passion


L'étable tournante de Jésus (Philippe Simonnot)
Le Figaro - 23 décembre 2004 – (1/2 page)

Le premier tome traduit en français de "l'oeuvre monumentale" de John P. Meier sur la vie de Jésus vient de paraître (Un certain juif Jésus, Les données de l'histoire, Tome 1 : les sources, les origines, les dates). Les 2e et 3e tome viendront en 2005; le 4e tome n'est pas encore terminé. Au total 2600 pages pour "l'oeuvre la plus importante, la plus fouillée, la plus critique qui ait jamais été publiée sur la vie de Jésus."
Prêtre, historien et docteur es science biblique, John P. Meier a essayé de faire en sorte que la foi n'interfère pas dans son étude historique.
Contrairement à ce que pensent traditionnellement les exégètes, l'Evangile de Jean serait le plus proche de ce qui s'est réellement déroulé. Des contradictions entre les évangiles de Matthieu et de Luc amènent l'auteur à penser que Jésus serait né, non pas à Bethléem, mais à Nazareth. Il considère également que conformément à l'évangile de Jean, la Cène n'est pas un repas Pascal, mais une "sorte de banquet d'adieu que Jésus offre à ses disciples". A suivre.


Jésus-Christ : ce que nous disent l'archéologie et l'histoire
Les cahiers de Science & Vie - octobre 2004 - n°83 - (110 pages)

Les textes non religieux sur Jésus "ne dépassent guère l'allusion" et les emplacements des lieux mentionnés dans le Nouveau Testament relève "purement et simplement de l'imagination". De ce fait, historiens et archéologues s'intéressent aux conditions du développement de la nouvelle religion. Les différents articles proposés par "Les Cahiers de Science & Vie", avec de nombreuses cartes et photographies confirment que la nature du message chrétien est "celle d'être un texte voué à susciter la Foi plus qu'à exposer une vérité historique".
>>>   Voir le détail de la revue de presse de "Jésus-Christ : ce que nous disent l'archéologie et l'histoire"


Polémique sur Jésus – Ce que disent les historiens (Claire Chartier, Jacques Duquesne et Christian Makarian)
L’Express – 5 au 11 avril 2004 – N°2753 - (6 pages)

Sous-titre : Christianisme : Comment tout a commencé
Derrière le film de Mel Gibson, "La passion du Christ", le second volet de la série TV sur ARTE,"Corpus Christ", de Jérôme Prieur et Gérard Mordillat, et quelques autres symptômes (succès littéraires, baptêmes de Pâques), L’Express voit un intérêt croissant pour la vie de Jésus et les origines du christianisme. L’hebdomadaire a enquêté auprès des exégètes et des historiens.
Les sources chrétiennes ont plutôt ménagé les romains au détriment des juifs quant à la responsabilité de la mort de Jésus. Mais les historiens s’accordent à dire que "Ce sont les Romains, et seulement eux, qui ont le droit de condamner et d’exécuter Jésus en vertu du jus gladii (droit de glaive, soit de vie ou de mort)." Pour eux, la raison est politique, car Jésus troublait l’ordre public et risquait de déclancher la colère des Romains contre les Juifs.
Il semble que les premiers fidèles de Jésus ne voyaient en lui ni Dieu, ni le fils de Dieu. "N’avait-il pas sur la croix crié : "Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?" ? Et puis le Messie que les Juifs attendaient et attendent, n’étaient pas Dieu, ni le fils de Dieu." Ce n’est que bien plus tard, dans l’Evangile de Jean, qui date des environs de l’année 100, qu’il est affirmé que Jésus est Dieu.
Après la mort de Jésus, deux groupes de disciples vont se former. L’un autour de Pierre, à qui Jésus aurait confié cette mission. L’autre autour de Jacques, le frère de Jésus, en vertu de l’autorité "dynastique". En effet, celui-ci est le "frère utérin de Jésus – ce dernier point ne fait plus aucun doute pour les historiens ni pour la grande majorité des exégètes". Mais c’est plus tard, Paul de Tarse, qui va réellement fonder la nouvelle religion, le christianisme, en l’ouvrant aux "païens" et en l’éloignant du judaïsme.
Après l’an 70 et la destruction du Temple de Jérusalem, les juifs (pharisiens) et les chrétiens se dispersent. Les premiers donneront naissance au judaïsme rabbinique actuel, les seconds vont se développer en se diffusant dans le monde grec.
Le christianisme n’est donc qu’une hérésie du judaïsme, qui a eu la chance de réussir, "commercialement parlant", en trouvant un bon créneau de marketing.


Jésus et les juifs (Michel Labro, Sophie des Déserts, Jean-Luc Pouthier)
Le Nouvel Observateur - 25 au 31 mars 2004 - N° 2055 - (9 pages)

Au moment où va sortir en France le film de Mel Gibson, "La passion du Christ" (Voir les autres articles sur le film "La passion du Christ") ce dossier du Nouvel Observateur tente d'apporter un éclairage d'historiens, de chercheurs, de philosophes, sur les rapports entre les chrétiens et les juifs. En effet, le film relance la question de savoir qui a tué Jésus. Les juifs ou les romains ?
Un entretien intéressant du journaliste Michel Labro avec Jérôme Prieur et Gérard Mordillat (historiens et cinéastes) apporte une relecture historique des Evangiles. "Ce ne sont pas des faits, c'est de la théologie" met en garde Gérard Mordillat sur le risque qu'il y a de mettre en scène les Evangiles. L'analyse du contexte et de l'ordre dans lequel ils ont été écrits, permet de mieux comprendre que ce sont bien les romains qui ont tué Jésus. Si l'Evangile selon saint Jean, le dernier dans l'ordre chronologique, donne des juifs une vision très négative, c'est qu'au moment de sa rédaction, les disciples de Jésus sont rejetés par le peuple d'Israël. Ce n'est qu'après la chute du Temple de Jérusalem en 70 et par l'action de saint Paul que la nouvelle religion s'est ouverte aux païens. Plus tard, au Moyen Age, les persécutions des chrétiens contre les juifs se sont développées à cause d'une lecture trop littérale des Epîtres de saint Paul. D'où le parallèle qui ramène "…à Mel Gibson, autrement dit, au niveau zéro de la réflexion. C'est aux mystères du Moyen Age que nous renvoie le film, profondément médiévale et archaïque". Ce n'est qu'en 1965, après le Concile de Vatican II, que l'Eglise Catholique reconnaît les persécutions des juifs et son antisémitisme passé.

"2h06 de tortures en gros plan" : le film de Mel Gibson rencontre beaucoup de succès aux Etats-Unis. Il faut dire que les évangéliques se démènent pour en faire la promotion. "Ce film, c'est la plus belle opportunité depuis 2000 ans."… et cela, bien que ce soit l'œuvre d'un catholique traditionaliste. Tous les chrétiens n'apprécient pas de la même manière. "J'ai vomi pendant tout le film." Mais le film est surtout un épisode de la guerre culturelle américaine pour proclamer les valeurs du christianisme et, toujours sous-jacente, la lutte messianique du Bien contre le Mal.
Les juifs, que le film montre systématiquement antipathiques, s'inquiètent. "C'est à cause de lui, [Jésus] qu'on a tant souffert, et maintenant, ça risque de recommencer."
On peut regretter que les athées n'aient pas été invités à s'exprimer dans le dossier, bien fait par ailleurs. Pour eux, le personnage de Jésus, s'il a existé, n'est, au mieux, qu'un prédicateur un peu bohème dont le succès, géographiquement très limité, a fait peur aux autorités locales qui l'ont condamné à mort. Le mythe a fait le reste. C'est beaucoup d'histoire pour un seul supplicié, alors que des millions d'autres à travers le monde ont subit des martyrs et des agonies bien plus longues, soit sans raison, soit parce ce qu'ils avaient des idées ou des religions différentes de celles de leurs bourreaux.


Qui a tué Jésus ? (Henri Raczymov, écrivain)
Le Monde - 3 mars 2004 (1/9 de page)

Henri Raczymov donne son point de vue de laïc et même d’athée sur ce film réalisé dans un pays dont la culture est étrangère à la notion de laïcité. Pour lui, "… Jésus n’est pas le fils de Dieu, lequel d’ailleurs n’existe pas. Au mieux, Jésus c’est une sorte de Socrate oriental, que sa communauté, de même que pour le philosophe athénien, a mis à mort. Parce qu’il embêtait le monde, cet homme, rien de plus. Or, pour le meurtre de Socrate, accuse-t-on les Grecs ? Pire, accuse-t-on les Grecs de 2004 ?" Jésus n’est donc qu’un homme comme les autres, tué par une communauté, car il y troublait l’ordre. Même si c’est mal, quelle communauté ne l’a jamais fait. "Où est le scandale éternel ? D’un point de vue athée, la crucifixion de Jésus est un non-événement."


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