Athéisme
L'Homme debout 
Accueil atheisme.free.fr
 
Accueil Grands thèmes
Quelques textes
Citations
Biographies
 Revue de presse
  
Dictionnaire
des religions
Bibliographie
 
  Humour 
 Récréation
Boîte à outils
Some pages in english  Welcome
 Ajouter aux favoris
 Athéisme : l'homme debout. Vivre sans Dieu et sans religion  >  Quelques réponses  >  Jésus


Quelques réponses...

aux questions sur Jésus


Quelques éléments pour répondre aux arguments des croyants ou à leurs critiques de l'athéisme
(Pour chacun d'eux, plusieurs façons de répondre peuvent être proposées et parfois des citations appropriées.)





"Jésus est un exemple. Il s'est sacrifié, il a donné sa vie pour nous sauver."
  • D'abord, on ne peut pas affirmer avec certitude que le personnage de Jésus ait réellement existé. L'hypothèse du mythe monté de toutes pièces n'est pas à exclure. Cette histoire peut aussi être un mélange de mythes empruntés à d'autres religions et d'un fond historique relativement mince, car "l'affaire Jésus" n'a pas laissé de traces au sein de l'empire romain. C'est aux historiens de trancher, pas aux exégètes qui ne font qu'interpréter les Ecritures Saintes, justement sujette à caution.
    Même s'il y a peu véracité dans cette histoire, cela n'a pas vraiment d'importance pour les athées puisqu'ils ne croient ni en Dieu, ni aux miracles, ni au surnaturel, ni à la résurrection. Ils ne peuvent bien évidemment pas croire que Jésus soit le fil de Dieu. Au mieux, il n'est qu'un prédicateur un peu bohème, beatnik et "peace and love", dont le succès, géographiquement très limité, aurait fait peur aux autorités locales. Celles-ci l'ont condamné à mort sous prétexte d'un scandale au Temple. Le mythe et surtout Paul de Tarse (Saint Paul), qui a fondé le christianisme, ont fait le reste.
    En tant que supplicié, Jésus ne vaut ni plus ni moins que tout être humain mort de manière injustifiée et cruelle. Les exemples sont innombrables au cours de l'histoire de l'humanité. Ce sont des millions de personnes qui, à travers le monde, ont subi des martyrs et des agonies bien plus longues, soit sans raison, soit pour des idées ou une religion différente de celles de leurs bourreaux. En outre bien souvent ces victimes étaient des enfants.
    Vénérer Jésus de la sorte, c'est faire beaucoup d'histoire pour un seul supplicié.

  • Réponse courte :
    Il y a beaucoup d'hommes qui, sans se prétendre être Dieu, ont sacrifié leur vie pour sauver d'autres hommes, voire un seul. Pourquoi Jésus, plus qu'eux ?

  • Retourner la question :
    Si Jésus était Dieu fait homme, comme vous le dites, est-ce vraiment un exploit de mourir ainsi sachant qu'on va ressusciter quelques jours après ?

  • Réponse d'un internaute : (extraite du Livre d'or et de cendre)
    Une chose qui m'interpelle : Jésus a fait un nombre important de miracles. Tous d'une importance capitale : rescuciter Lazarre, rendre la vue aux aveugles, etc... Dans un petit pays comme la Palestine, tout le monde devait être au courant de ces miracles, tout le monde devait connaître ce guérisseur d'une efficacité diabolique (pardon!). Il fit un sermon sur la Montagne qui réunit des milliers de personnes (sans ampli, ce qui prouve, s'il le fallait, sa divinité). Mais étrangement, lors de son arrestation, il a fallu que Judas vienne l'embrasser pour que les Romains n'arrêtent pas un innocent. Lors de la Passion, les Juifs avaient l'habitude de grâcier un prisonnier, la foule devant choisir celui-ci parmi d'autres. Etrangement, ce fut Barabas qui fut choisi, lui, le voleur l'assassin le violeur. Conclusion : personne ne connaissait Jésus !
    (momo / 22/09/04 - 13h10)

  • Proposition d'un internaute :
    "Depuis saint Paul, l'idée maîtresse du christianisme est celle du rachat de l'humanité, coupable d'une faute préhistorique, par le sacrifice volontaire d'un surhomme.
    Cette doctrine est fondée sur celle de l'expiation -un coupable doit souffrir pour expier sa faute- et sur celle de la substitution des victimes -un innocent peut valablement souffrir pour un coupable-.
    L'une et l'autre sont à la fois païennes et juives ; elles appartiennent au vieux fonds des erreurs humaines.
    Mais Platon savait déjà que la peine infligée à un coupable n'est pas ou ne doit pas être une vengeance : c'est un remède pénible qu'on lui impose, dans l'intérêt de la société et dans le sien.
    Vers la même époque, le droit athénien faisait prévaloir le principe que la peine doit être personnelle comme la faute.
    Ainsi saint Paul a fondé la théologie chrétienne sur deux idées archaïques qui étaient déjà condamnées par les Athéniens éclairés, au IVe siècle avant notre ère, et que personne aujourd'hui n'oserait soutenir, bien que l'édifice qui repose sur elles soit encore debout."
    (Salomon Reinach / 1858-1932)
    (Raphaël / 25/10/15 - 20h58)

  • Citation :
    "La vie de Jésus est un vêtement d'Arlequin fabriqué de morceaux pris de droite et de gauche dans la mythologie de peuples divers, empruntés à la vie de nombreux réformateurs religieux, à divers dieux."
    (Gustave Brocher / Jésus est-il un personnage historique? Mythe ou réalité?)

  • Citation :
    "Si Jésus voulait faire éclater réellement sa qualité de Dieu, il fallait qu'il se montrât à ses ennemis [après sa résurrection], au juge qui l'avait condamné, à tout le monde. Car, puisqu'il avait passé par la mort et au surplus qu'il était Dieu, comme vous le prétendez, il n'avait rien à redouter de personne; et ce c'était pas apparemment pour qu'il cachât son identité, qu'il avait été envoyé."
    (Celtus, dit Celse / IIe siècle ap. JC / Discours véritable)


    Voir la page d'accueil sur Jésus-Christ

    Voir la réaction d'un internaute à cette page.


    Athéisme : l'homme debout. Vivre sans Dieu et sans religion   Accueil "Quelques réponses"    Haut de page    Contact   Copyright ©