La débaptisation est une démarche d'apostasie (abandon volontaire et public d'une religion) qui consiste à demander la suppression de son nom sur les registres de baptême de l'Eglise. Elle concerne essentiellement ceux qui veulent changer de religion, les agnostiques ou les athées.
Voir la page sur "La débaptisation".
Déisme / déiste
Du latin deus, dieu.
Le déisme est la croyance en un dieu unique, suprême, immanent, ordonnateur ou créateur de l'univers, mais qui, contrairement au théisme, n'interagit pas avec le monde et n'intervient pas dans la destinée des hommes. C'est une philosophie sans dogme, ni religion qui rejette toute Révélation divine. Le déiste ressent Dieu de manière intuitive et ne cherche pas à se le représenter. Pour lui, la religion est souvent ramenée à la morale.
Le terme "déiste" est plutôt utilisé dans le langage théologique pour désigner de manière péjorative ou avec mépris ceux qui se disent croyants mais ignorent les prescriptions religieuses et ne pratiquent pas de culte.
Le déisme s'est développé chez les philosophes des XVIIe et XVIIIe siècles en Angleterre (Herbert von Cherbury, John Toland, Tindall, Thomas Woolston, Anthony Collins) et en France (Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, Hugo et même Robespierre avec le culte de l'Etre Suprême).
Pour Emmanuel Kant (1724-1804), le déisme est une théologie rationnelle transcendantale dans laquelle on pense "Dieu d'après des concepts purs et vides d'intuition, comme être premier et cause du monde".
Voir la page principale sur le déisme
Démiurge
Un démiurge est une divinité créatrice et organisatrice du monde. Nom donné par Platon (La Timée) au Dieu organisateur qui créa le monde à partir de la matière préexistante. Dans le gnosticisme, c'est une divinité têtue, irascible et ignorante, émanée du vrai Dieu, et la cause du mal par sa création désastreuse qui mêla la matière à l'étincelle divine.
Voir la page d'accueil sur Dieu
Démon
Du latin "daemon", venant du grec "daimôn" dieu, génie.
Dans l'Antiquité, les démons étaient des génies bons ou mauvais que l'on considérait comme attachés au destin d'un être humain, d'une cité, d'un Etat... Dans la tradition Biblique, le démon est un ange déchu qui tente ou ensorcelle les hommes et qui habite l'enfer. Son but est de briser l'unité de l'homme avec Dieu, avec son entourage ou avec lui-même. Il est la personnification du vice.
Voir le Petit lexique des anges déchus, et des anges terribles de la tradition henochienne.
Voir la page d'accueil sur le diable
Dévotion / dévot
Un dévot est un croyant zélé pour les pratiques religieuses et dévoué à Dieu.
Diable
Du latin "diabolus, et du grec "diabolos", calomniateur.
Le diable représente dans la religion chrétienne l'esprit du mal, le mauvais génie. Pour la théologie, il est un ange déchu qui s'oppose à Dieu. Depuis l'iconographie médiévale, le diable est le chef suprême des démons. Il est dès lors représenté comme un monstre humain, griffu, à la figure terrifiante, avec de longues oreilles pointues, des cornes, une poitrine de femme, des pieds fourchus et une longue queue. Pouvant prendre des apparences séduisantes, il essaie de corrompre l'homme et de l'entraîner dans le pêché.
Voir la page d'accueil sur le diable
Dianétique
La dianétique est la théorie élaborée par Lafayette Ron Hubbard, associée à la Scientologie qui énonce l'existence d'engrammes, supports de la mémoire et porteurs de sentiments négatifs sur la vie antérieure. Ceux-ci peuvent être éliminés par une assistance socio-psychologique.
Voir une Présentation de la scientologie. Les dangers et le processus de la scientologie. Par Tubalcain.
Dieu
Du latin deus, qui dériverait du sanskrit deiwo, lumineux.
Avec une majuscule, Dieu est le nom du dieu unique des religions monothéistes ou des philosophes. Le concept de dieu prend des formes extrêmement variées selon les religions. Leur point commun : Dieu (ou un Dieu) est supérieur à l'homme, plus puissant et complet que lui.
Pour le paganisme ou plus généralement pour les religions polythéistes, un dieu est un être immortel, d'une nature supérieure aux êtres humains, aux esprits et aux génies. En fonction de leurs attributions particulières (de leur spécialisation), les dieux agissent sur la nature et interviennent dans les affaires humaines. La notion de dieu, et ce qu'il représente (toute puissance, immortalité, créateur...) trouve son origine dans le soleil, lumière céleste, source de vie sur terre, puis s'est diversifiée selon les différentes religions.
Pour les monothéismes (judaïsme, christianisme, islam), Dieu représente l'Etre suprême, transcendant, unique et créateur du monde. Ses principaux attributs : infinité, omniprésence, omnipotence, omniscience, immuabilité, immatérialité, perfection, universalité, sagesse, justice, bonté... Dieu a établi les lois générales qui gouvernent le monde, mais peut intervenir y en dérogeant par des miracles.
Le judaïsme et l'islam ne tolèrent aucune représentation de Dieu, appelé respectivement Yahvé et Allah.
Pour les philosophes, Dieu est un principe abstrait que la raison, sous la forme du discours philosophique, tente de comprendre. Chaque philosophe insiste sur tel ou tel des attributs de son Dieu, en fonction de la thèse qu'il entend défendre.
Le Dieu des philosophes représente en général la cause première de l'univers et la perfection. Il ne détient son existence d'aucune autre source que de lui-même. Il n'est donc la résultante d'aucune Révélation ni d'aucun acte de foi.
Tandis que dans la religion l'idée de Dieu est une intuition, donnée à l'homme par Dieu lui-même, ou une révélation, de nombreux philosophes ont essayé d'apporter des preuves logiques de son existence.
Ayant perdu, par rapport aux dieux des religions, certaines de leurs qualités fondamentales, notamment la crainte qu'ils inspirent, la vénération dont ils sont l'objet, le Dieu des philosophes tend à devenir un concept d'absolu impersonnel et théorique.
Principales formes de croyances ou d'attitudes relatives à Dieu ou aux dieux
Les théistes croient en Dieu ou dans les dieux à travers des religions qui prétendent avoir connaissance de la nature et des desseins de la divinité qui s’est révélée à elles.
Les déistes croient à un Dieu, souvent proche de celui des philosophes, qui n’interagit pas avec le monde et ne s’est pas fait connaître aux hommes.
Les panthéistes considèrent que Dieu est dans tout, dans la nature même des choses (immanence).
Les agnostiques pensent qu'il n'est pas possible de prendre position quant à l'existence ou non de Dieu.
Les athées ne croient pas en Dieu, considérant qu'il s'agit là d'une invention humaine.
Le djihad est "l’effort" individuel que chaque musulman doit réaliser pour son perfectionnement spirituel et pour que la volonté d'Allah soit respecter sur Terre. Dans la pratique, il s’agit surtout de l’effort collectif, militaire, nécessaire pour défendre l’Islam ou étendre par la force les territoires sous son emprise. Le djihad prend alors un sens proche de "Guerre Sainte".
En savoir plus : Dictionnaire + : Djihad
Voir la page d'accueil sur l'islam
Dogme
Du latin dogma, opinion, principe, précepte, maxime.
Un dogme est, pour une religion, l'énoncé d'un point important de son enseignement. Les dogme sont fixés une fois pour toute. Ils servent de référence aux croyants et doivent être considérés comme une vérité. Les dogmes ne peuvent être ni contestés ni réfutés. Exemple : le dogme de la Trinité, pour la religion catholique.
Druide
Les druides étaient les chefs religieux des celtes qui occupaient la Gaule, la Grande-Bretagne et l'Irlande avant la conquête romaine. Les duides étaient les seuls à détenir le savoir et à le transmette oralement. Composant la classe sacerdotale, ils étaient chargés de la célébration du culte, des décisions de justice et de l’éducation des jeunes. La doctrine du druidisme est fondée sur la transmigration des âmes. Une de leurs coutumes les plus célèbres consistait en la récolte du gui du chêne, considéré comme une plante sacrée. Ils se sont maintenus en Irlande jusqu'au Ve siècle.
Dualisme
Le dualisme est la doctrine religieuse selon laquelle la réalité, la matière et l'esprit, le corps et l'âme sont constitués de deux principes antagonistes, le Bien et le Mal, en lutte perpétuelle l'un contre l'autre, le bien finissant par l'emporter. Le zoroastrisme repose sur le dualisme.
En philosophie, le dualisme correspond à la description, pour un domaine donné, de deux entités, deux principes inséparables, nécessaires et irréductibles l'un à l'autre et qui coexistent depuis l'origine (ex: esprit et matière).