L'arianisme est une doctrine issue des enseignements d'Arius, prêtre d'Alexandrie. Ce fut la première grande hérésie chrétienne et certainement une des plus graves. Elle mettait en cause la Trinité et la divinité de Jésus-Christ qu'elle considérait comme subordonné au Père. L'agitation produite dans l'empire romain par cette hérésie conduisit l'empereur Constantin à convoquer le concile de Nicée en 325. L'arianisme y fut condamné solennellement et la consubstantialité du Christ au Père proclamée. Le conflit doctrinal se poursuivit néanmoins jusqu'à l'avènement de l'empereur Théodose. Ramené en occident par les barbares, l'arianisme survécut jusqu'au VIIème siècle.
Ascétisme
Etymologiquement l'ascétisme est l'abnégation, le renoncement et les exercices devant donner la force et la maîtrise de soi. L'ascète se consacre à des exercices de piété, à la méditation et aux mortifications. Les ermites chrétiens pratiquent l'ascétisme, de même les soufis et les derviches chez les musulmans ou les yogi chez les hindous.
Au sens large, l'ascétisme est synonyme de vie très austère.
L'athéisme est une attitude qui consiste à ne pas croire en l'existence de Dieu ou de toute autre divinité.
L'athéisme ne se contente cependant pas de rejeter purement et simplement l'idée de Dieu. Il essaie de comprendre l’origine et l'universalité du phénomène religieux et d’expliquer autrement ce que les religions prétendent éclairer. Les domaines à explorer touchent à de nombreuses sciences humaines : sociologie, psychologie, neurologie, économie, politique...
Dans l'Antiquité, l'athéisme tel qu'on l'entend actuellement était peu connu. Nier l'intervention des dieux dans les affaires humaines pouvait être assimilé à de l'athéisme.
Bien plus tard, la remise en question des croyances en vigueur pouvait être qualifiée également d'athéisme. Pierre Bayle (écrivain français 1646-1707), le premier, défendit que l'athéisme n'était pas pire que l'idolâtrie.
L'athéisme fut souvent confondu par les théologiens avec le déisme, le scepticisme, la libre pensée ou la critique des superstitions.
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Atomisme / atomiste
L'atomisme est un courant philosophique de l'Antiquité qui considère que l'univers et la matière sont constitués uniquement d'atomes, particules indivisibles, assemblés par hasard et de manière purement mécanique. Les pères en sont les Grecs Leucippe et son disciple Démocrite (env. 460-370 avant JC), pour lesquels la formation du monde et la vie s'expliquent par les positions, les mouvements, les collisions et les associations de ces atomes qui en sont la seule réalité.
Cette théorie est reprise un siècle plus tard par Epicure qui en fait une description moniste et matérialiste de la réalité, sans finalité et sans référence ou intervention divine. Le disciple le plus célèbre d'Epicure, le romain Lucrèce (90-52 av JC) développe largement la théorie atomiste dans son poème "De la nature".
Aton
Dans l'Egypte ancienne, Aton était le disque solaire, vénéré comme le dieu de la lumière dispensateur de tous les biens : Amon-Ré. Certains prêtres, vers 1450 avant JC, donnèrent au disque solaire une essence divine et firent d'Aton un dieu représenté par un globe diffusant des rayons terminés par des mains.
Au cours de son règne (1375-1358), le pharaon Aménophis IV, époux de la reine Néfertiti, fit de ce dieu, le Dieu unique de l'Egypte. Il prit le nom d'Akhénaton et créa à la gloire d'Aton une nouvelle capitale Tell-el-Amarna. Cette première forme du monothéisme de l'Antiquité fut difficilement admise par le clergé et n'était pas soutenue par le peuple. Cette "hérésie" ne survécut pas au règne d'Akhénaton et toutes les traces en furent systématiquement détruites.