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Science : Dieu et la religion2005Revue de presse
Codes couleur : En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants. En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras. En mauve : commentaire ou appréciation particulière de "atheisme.free.fr" L'Evolution a-t-elle un sens ? (Philippe Chambon, Pédro Lima, Nicolas Revoy) Science & Vie - N°1059 - décembre 2005 - (19 pages) Devant la complexité du vivant, certains chercheurs défendent la théorie selon laquelle la nature cacherait un "dessein intelligent", tandis que la théorie darwinienne de sélection naturelle suffit pour comprendre les mystères de l'évolution des êtres vivants. >>> Voir l'ensemble du résumé de l'article : L'Evolution a-t-elle un sens ? Le dalaï-lama proclame sa foi dans la science (Alain Salles) Le Monde - 15 novembre 2005 - (1/4 de page) Le dalaï-lama a reconnu qu'il avait le trac lorsqu'il s'est exprimé, à Washington, à l'ouverture d'un congrès sur les neurosciences. Quelques jours plus tôt, il avait été reçu par George W. Bush avant que le départ de celui-ci pour son voyage en Chine. L'intervention du dalaï-lama a été précédée d'une polémique "au motif qu'il ne faut pas mélanger science et religion", d'autant qu'il y a, aux Etats-Unis, une très vive tension "entre les scientifiques et les groupes religieux favorables au créationnisme ou au "dessein intelligent", doctrines qui contredisent la théorie de l'évolution de Darwin". Cependant la portée de la pétition des scientifiques opposés à l'invitation du dalaï-lama a été affaiblie par les signatures de scientifiques chinois qui dénonçaient la transformation du congrès en "meeting politique". L'intervention du dalaï-lama a été longuement applaudie. Il a rappelé ce qu'il avait déjà dit dans le New York Times : "Si la science prouve que certaines croyances du bouddhisme sont fausses, alors le bouddhisme les changera". Son dernier essai, intitulé "L'Univers dans un seul atome : la convergence de la science et de la spiritualité" a cependant été critiqué par le journal new-yorkais qui l'a qualifié de "version orientale du "dessein intelligent"." Les opposants à la participation du dalaï-lama contestent les expériences qui sont réalisées avec des moines bouddhistes, dont le Français Matthieu Ricard, pendant des séances de méditation. Sectes et sciences : la grande manipulation (Olivier Hertel) Sciences et Avenir - septembre 2005 (10 pages) Sciences et Avenir a enquêté sur plusieurs "Nouveaux Mouvements Religieux" qui parent leur discours d'un "folklore pseudo scientifique". Les gourous adoptent un jargon d'apparence scientifique pour légitimer leur irrationnel avec un semblant de rationalité. >>> Voir l'ensemble du résumé de l'article : Sectes et sciences : la grande manipulation. Nouveau Karma scientifique (Dominique Leglu) Sciences et Avenir - n°702 - août 2005 (5 pages) Le dalaï-lama doit intervenir, à Zurich (Suisse) le 4 août, dans le grand auditorium de l’Institut Fédéral de technologie. Devant 2000 personnes, il sera entouré sur l’estrade de 6 scientifiques de renom en génétique, neurobiologie, psychologie, sociologie, pour une conférence sur le thème "Peur et anxiété". >>> Voir l'ensemble du résumé de l'article : Nouveau Karma scientifique Pourquoi Dieu ne disparaîtra jamais Science & Vie - N°1055 - août 2005 - (19 pages) Notre cerveau est programmé pour croire. La "molécule de la foi" identifiée ? La religion augmente l'espérance de vie... >>> Voir l'ensemble du résumé de l'article : Pourquoi Dieu ne disparaîtra jamais Saint suaire : la science aveuglée par la passion (Isabelle Bourdial) Science & Vie - juillet 2005 - n°1054 - (14 pages) Le Saint suaire, supposé avoir enveloppé le corps de Jésus-Christ, a été daté au carbone 14, en 1988. Il s'est alors avéré avoir moins de 800 ans. Cependant des scientifiques continuent de défendre son authenticité, "travaux à l'appui". >>> Voir l'ensemble du résumé de l'article : Saint suaire : la science aveuglée par la passion Une pression obscurantiste et rétrograde (propos recueillis par J.Y.N.) Le Monde - 12 et 13 juin 2005 - (1/4 de page) Philippe Busquin, ancien commissaire européen à la recherche, a signé une pétition, à l’instigation d’un groupe international de biologistes, en faveur des chercheurs italiens. En effet, ceux-ci sont "victimes d’une loi invraisemblable et archaïque ; des chercheurs qui sont aussi victimes d’une pression obscurantiste qui nuit à l’équilibre de la science européenne." Pour Philippe Busquin, on peut être à la fois croyant et mener des recherches que l’Eglise condamne officiellement. En outre, "les couples italiens victimes de stérilité souffrent également de cette pression obscurantiste et rétrograde". Ils sont alors obligés d’aller en Belgique pour suivre des thérapies interdites en Italie. D’autres pays comme l’Ireland sont dans la même situation, tandis que la Grande Bretagne a opté pour le développement de ce nouveau domaine de la recherche sur le vivant. Les astronomes de Dieu Sciences et Avenir - avril 2005 (15 Pages) Des églises devenues observatoires C'est le "Da Vinci Code" de Dan Brown qui a remis au goût du jour les méridiennes installées dans les églises, en particulier celle de Saint-Sulpice à Paris. Encastrée dans le sol et remontant, si nécessaire, sur un "obélisque" lorsque l'église n'est pas assez grande, une méridienne est une ligne de cuivre faisant office d'"héliomètre" servant à mesurer la progression du soleil dans le ciel au cours de l'année... >>> Voir l'ensemble du résumé de l'article : Les astronomes de Dieu Pourquoi avons-nous besoin de croire ? Ça m'intéresse – février 2005 – (1/5 de page) Tandis qu'aux Etats-Unis la science recherche le gêne de Dieu, en France les sorciers prospèrent. C'est le "retour du religieux". "L'imaginaire de l'homme s'engouffre dans la moindre brèche pour continuer à croire en un "quelque chose", quel que soit son nom et sa définition." Le dossier présenté par "Ça m'intéresse" est composé de plusieurs parties. >>> Voir l'ensemble du résumé de Pourquoi avons-nous besoin de croire ? La véritable histoire de Qumran (Patrick Jean-Baptiste) Sciences et Avenir - janvier 2005 - (9 pages) Sous-titre : Le "monastère" serait une fabrique de poterie Les grottes situées près du site archéologique de Qumran, en Israël, ont révélé à partir de 1947 les fameux "manuscrits de la Mer Morte". Ces milliers de parchemins ont conduit depuis cette époque la majorité des scientifiques à considérer ce lieu comme celui du premier des monastères des esséniens. Le site n'ayant plus été fouillé depuis près de quarante ans, deux archéologues israéliens, Yitzhak Magen et Yuval Peleg ont entrepris entre 1994 et 2004, une nouvelle campagne de recherche. "Sciences et Avenir" révèle, en avant-première, le contenu des travaux qu'ils s'apprêtent à publier. La version actuellement admise fait habiter le site de Qumran par une communauté judaïque, les esséniens, composés d'hommes pieux et rigoristes, vivant retirés, et qui sont "obsédés par la fin des temps, la lutte du Bien et du Mal, la rédemption et les ablutions purificatrices." Dans le Scriptorium, salle consacrée à l'écriture, ils auraient rédigé des textes religieux, "préfigurant l'eschatologie chrétienne telle qu'on la retrouve par exemple dans l'Apocalypse de Jean". En l'an 68, à l'approche des légions romaines, ils auraient caché leurs livres dans les grottes environnantes, dont certaines demeureront inviolées pendant près de deux mille ans. Or, les conclusions auxquelles arrivent les deux chercheurs israéliens sont très différentes. "[...] le très riche matériel de cette période que nous avons exhumé ne cadre pas avec l'hypothèse d'un monastère ou d'une communauté essénienne" (Yuval Peleg). Pour eux, cette ancienne forteresse militaire aurait été transformée en fabrique de poterie. Cela expliquerait notamment la présence d'une grande quantité de vaisselle et les citernes munies d'un système de décantations du limon argileux. Les manuscrits de la Mer Morte n'auraient donc rien à voir avec ce site archéologique, mais proviendraient de synagogues des villes et villages environnants. Ils auraient été cachés en 68 dans la panique provoquée par l'arrivée des légionnaires romains. Pour Magen Broshi, historien et archéologue israélien, il s'agit d'une "explication aberrante". "Qumran est situé en plein désert, pourquoi vouloir y installer une fabrique alors qu'il n'y a ni bois ni argile en quantité ? Que l'on est loin de tout, et que l'on risque de perdre une bonne part de la fragile production sur les chemins cahoteux qui mènent aux villes." Voir la page d'accueil sur la science et la religion ![]() ![]() |