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Pourquoi avons-nous besoin de croire ?

Ça m'intéresse – février 2005

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
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Pourquoi avons-nous besoin de croire ?
Ça m'intéresse – février 2005 – (1/5 de page)

Tandis qu'aux Etats-Unis la science recherche le gêne de Dieu, en France les sorciers prospèrent. C'est le "retour du religieux". "L'imaginaire de l'homme s'engouffre dans la moindre brèche pour continuer à croire en un "quelque chose", quel que soit son nom et sa définition." Le dossier présenté par "Ça m'intéresse" est composé de plusieurs parties.
  • Dieu est-il dans nos gènes ?
    Selon Dean Hammer, biologiste américain, "la capacité à ressentir une forme de transcendance personnelle apparaît directement en rapport" avec un seul changement au niveau d'un gène. Pour lui, Jésus, Mahomet et Bouddha "étaient sans doute porteur de cette variation génétique". Les mouvements religieux n'ont pas manqué de réagir. Pour eux, la foi "ne se réduit pas à un processus chimique". Cependant les conclusions de Dean Hammer sont contestées par de nombreux scientifiques pour lesquels "un processus aussi complexe que la croyance en Dieu devrait en faire intervenir [des gènes] des centaines voire des milliers". Si l'appartenance à une communauté religieuse peut donner certains avantages dans des moments difficiles de la vie, le "besoin de Dieu" serait un phénomène indépendant de son existence ou de son inexistence.

  • La science à l'assaut du divin
    Les théories scientifiques visant à comprendre le phénomène religieux "foisonnent". Les neuro-scientifiques américains Newberg et d'Aquili ont trouvé qu'un ralentissement de l'activité d'une partie du cerveau pourrait être à l'origine d'expériences mystiques. Antoine Luz, chercheur français dans le Winsconsin, travaille sur les encéphalogrammes de Tibétains pour analyser leurs états méditatifs. Pour Pascal Boyer, anthropologue, "l'universalité des thèmes religieux est déterminée par des systèmes mentaux préexistants destinés à favoriser la coopération et la collecte d'information.". Le neuropsychologue Canadien Michael Persinger affirme que les expériences mystiques, comme la conversion de saint Paul, seraient dues à des anomalies dans les phénomènes électriques du cerveau.

  • A quoi servent nos superstitions ?
    Objets fétiches, trèfles à quatre feuilles, Loto du vendredi 13, astrologie, prédictions de voyants, envoûtement : l'irrationnel prospère dans les périodes d'incertitude comme celle que nous vivons. Malgré les progrès de la science, les superstitions perdurent, selon le sociologue Gérald Bronner, "parce qu'elles rendent un service psychologique en permettant de maîtriser son environnement". C'est l'illusion que donnent les rituels. Dans la majorité des cas l'investissement dans la superstition est faible comme dans le slogan du Loto : "C'est facile, c'est pas cher et ça peut rapporter gros". Seule une minorité de personnes sont vraiment superstitieuses, parmi lesquelles quelques sportifs de haut niveau (Basile Boli, Zinedine Zidane...). Pour le psychologue Jean-Cyrille Lecoq, en cas d'échec, ces manies leur "permettent de ne pas s'attribuer la faute. Cela peut être utile pour pouvoir relever la tête et continuer". Dans la vie quotidienne, les superstitions permettent d'éviter de rechercher les causes réelles des malheurs et de mieux "digérer les frustrations et les coups durs".

  • Croire aide-t-il à guérir ?
    30% des patients seraient réceptifs aux placebos (substance neutre prescrite à un malade persuadé de prendre un vrai médicament). Pour le psychiatre Patrick Lemoine, certaines circonstances favorisent l'efficacité du placebo : "un patient docile, un médecin charismatique qui observe un rituel d'auscultation et d'écoute, un médicament au mauvais goût ou, encore mieux, administré sous forme de piqûre".

  • Pourquoi les stars y croient ?
    Certaines de ces célébrités n'hésitent pas à clamer leurs convictions spirituelles.
    Richard Gere : c'est le bouddhisme avec 45mn à 2h de méditation par jour, des retraites en Inde et le suivi de l'enseignement du Dalaï-lama. Pour Madonna, c'est la kabbale et sa recherche du sens caché de la Bible. Tom Cruse, comme John Travolta, est un adepte de la Scientologie. Cat Stevens, chanteur ("My Lady d'Arbanville"), s'est converti à l'islam en 1977 et a renié sa carrière musicale. Mel Gibson, auteur du film "La mort du Christ" est un fervent catholique traditionaliste qui assiste chaque matin à une messe en latin.

  • Que nous promettent les religions aujourd'hui ?
    C'est parce qu'elles seraient soumises à la loi de l'offre et de la demande que les Eglises américaines seraient plus performantes. Les chrétiens évangéliques qui sont déjà plus de 500 millions dans le monde utilisent tous les moyens, TV, Internet, jeux vidéos, pour convertir, en promettant la réussite et la richesse. Et ça marche !
    En France, selon Danielle Hervieu-Léger, sociologue, la pratique religieuse commence à évoluer en devenant un moyen de développement personnel. Les retraites dans un monastère, comme "ressourcement" ont les faveurs des cadres. La religion catholique essaie d'être "plus préoccupée du bien-être immédiat des fidèles", suivant en cela les traces du bouddhisme. En effet, les temples bouddhistes proposent des cours "adaptés aux Occidentaux", les principes du zen sont largement répandus dans les magazines, et les techniques de méditation tibétaine deviennent la panacée contre le stress. Le bouddhisme est devenu ainsi "la première religion à la carte, vendue en sachets individuels et portionnnables à volonté.

  • En France, on examine, on trie, on doute
    Pour Frédéric Lenoir, philosophe et sociologue, les français sont des croyants sceptiques et nomades. Une majorité affirme croire en Dieu, mais "sans nécessairement se reconnaître dans une religion". Dans un pays où la religion catholique suscite la méfiance, chacun se construit sa religion personnelle. Cependant Frédéric Lenoir estime qu'"aucune civilisation ne s'est développée sans un consensus autour de croyance et de valeurs religieuses et morales fortes". Ce qui expliquerait, selon lui, la puissance des Etats-Unis.

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