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L'islam : monde

2015

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Voir également les rubriques Islam en France, Le Coran, Moyen Orient, Foulard islamique, Intégrisme.



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Rohani demande aux pays musulmans "de corriger l'image de l'islam" (AFP)
Le Point - 28 décembre 2015

"Le président iranien a fait cette déclaration pour l'ouverture d'une conférence internationale consacrée à "la crise actuelle du monde islamique".
Pour le président iranien Hassan Rohani, les pays musulmans ont la "plus grande responsabilité" de "corriger l'image de l'islam dans l'opinion publique mondiale". "Nous devons éliminer l'image négative de l'islam dans le cyber-espace et l'espace réel d'aujourd'hui", a déclaré Hassan Rohani lors d'un discours prononcé à Téhéran à l'ouverture d'une conférence internationale consacrée à "la crise actuelle du monde islamique". Il a noté que la grande majorité "de la violence, de la terreur et des massacres avait malheureusement lieu dans le monde islamique en Afrique, Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie occidentale".
"Nous devons nous lever contre l'idéologie et le discours de la violence" propagés par les groupes djihadistes armés tels que l'État islamique (EI) et "nous unir", a-t-il dit. Il a invité "tous les États islamiques dans la région et au-delà" à agir en ce sens, "y compris ceux qui jusqu'à maintenant bombardent leurs voisins"."
[...]
http://www.lepoint.fr/monde/rohani-demande-aux-pays-musulmans-de-corriger-l-image-de-l-islam
-27-12-2015-2005435_24.php#xtmc=religion&xtnp=5&xtcr=41


A la recherche des origines de l'islam (Cécile Chambraud)
Le Monde - 8 décembre 2015

A propos du documentaire en 7 épisodes de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, "Jésus et l'islam",diffusé sur ARTE du 8 au 1à décembre 2015.
" [...] Trois semaines après les tueries des 10e et 11e arrondissements de la capitale, Arte diffuse une série documentaire sur l'émergence de l'islam qui a tout pour passionner un public en quête de sens. "Jésus et l'islam" est l'oeuvre de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, déjà coauteurs de trois mémorables séries sur la naissance et le développement du christianisme, jusqu'à ce qu'il soit devenu la religion de l'Empire romain ("Corpus Christi", 1997, "L'Origine du christianisme", 2004, "L'Apocalypse", 2008). Ses sept épisodes font apparaître l'humus religieux sur lequel est apparue et s'est constituée la religion de Mahomet, et dont le Coran garde l'empreinte.
Les deux auteurs ont conservé le même dispositif que celui qui avait fait la singularité de leurs précédentes séries. Ils ont choisi pour point d'accroche deux versets (157 et 158) de la sourate IV du Coran, qui évoquent la crucifixion "en apparence" de Jésus. Puis ils ont interrogé, au sujet de ce texte court mais à la signification incroyablement incertaine, vingt-six des meilleurs chercheurs de différentes universités, de différents pays, de différentes traditions.
Scrutant chaque mot, disséquant chaque expression, interrogeant chaque interprétation, ils explorent, sur un simple fond noir, le sens de ce court passage. Arrimés à ce point de départ, ils font peu à peu affleurer tout un contexte historique et religieux, ou du moins des fragments de ce monde, qui seraient comme enfermés dans le texte, prêts à se révéler au lecteur attentif et expérimenté."
[...]
http://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2015/12/08/a-la-recherche-des-origines-de-l-islam_4826693_1655027.html?xtmc=religion&xtcr=71


L'antagonisme entre sunnites et chiites ne part pas d'un schisme doctrinal religieux (Ghaleb Bencheikh)
L'Humanité - 16 octobre 2015

Ghaleb Bencheikh est docteur en physique et animateur de l'émission Islam sur France 2.
"La première chose à dire, c'est que l'antagonisme entre sunnites et chiites ne part pas d'un schisme doctrinal. Les sunnites comme les chiites observent les mêmes 5 piliers que sont la chaada (attestation de foi de l'unicité de Dieu et de la prophétie de Mahomet), les 5 prières journalières, l'aumône, le jeûne du mois de Ramadan et le pèlerinage à La?Mecque. Les différences ne sont donc pas d'ordres religieux, mais politiques. Cependant, ces dernières années, avec la montée en puissance du régime des mollahs en Iran, les sunnites - Arabie saoudite en tête - n'ont pas hésité à relancer les querelles théologiques pour monter les masses les unes contre les autres. Ainsi les plus zélés parmi les wahhabites du royaume des Saoud ne reconnaissent tout bonnement pas les chiites comme membres de la communauté musulmane." [...]
http://www.humanite.fr/lantagonisme-entre-sunnites-et-chiites-ne-part-pas-dun-schisme-doctrinal-religieux-586966


Islam: conférence au Caire de hauts dignitaires religieux musulmans pour faire face à l'extrémisme (AFP)
Le Point - 17 août 2015

"De hauts dignitaires religieux musulmans venus de plusieurs pays se sont réunis lundi au Caire pour travailler sur une stratégie commune afin de répondre aux édits religieux extrémistes alors que la région fait face à une menace sans précédent du groupe "Etat islamique".
Muftis et autres hauts dignitaires religieux venus notamment d'Asie, d'Afrique et du Moyen-Orient se réunissent durant deux jours dans la capitale égyptienne pour étudier les moyens de faire face à une vague de fatwas émanant de la mouvance extrémiste.
"La souplesse vis-à-vis des fatwas d'excommunication (...) nous a conduits à ce que nous voyons maintenant: meurtres et effusion de sang sanctifié", a affirmé le Grand imam d'Al-Azhar Ahmed al-Tayyeb devant la conférence.
Il n'était cependant pas clair dans l'immédiat comment ces hauts responsables religieux musulmans répondraient à cette problématique, surtout à l'âge de l'Internet où les fidèles consultent des sites religieux en ligne. Et aujourd'hui l'ensemble du corpus islamique est disponible en ligne.
La question devient pressante alors que l'EI multiplie au nom de la religion les atrocités en Syrie, en Irak et dans d'autres pays où ce groupe extrémiste sunnite est présent."
[...]
http://www.lepoint.fr/monde/islam-conference-au-caire-de-hauts-dignitaires-religieux-
musulmans-pour-faire-face-a-l-extremisme-17-08-2015-1957332_24.php#xtmc=religion&xtnp=6&xtcr=59


Mona Eltahawy : "Femmes musulmanes, il faut briser la barrière de la honte" (Propos recueillis par Hélène Sallon)
Le Monde - 23 juillet 2015

"Féministe et musulmane, la journaliste américano-égyptienne prône une révolution sexuelle et sociale pour les femmes du Moyen-Orient. Elle sera l'invitée du Monde Festival les 26 et 27 septembre.
"Soyez impudiques. Soyez rebelles, désobéissez et sachez que vous méritez d'être libres.?" C'est sur cette invitation adressée aux femmes du Moyen-Orient que la journaliste américano-égyptienne Mona Eltahawy ouvre son premier ­livre, Foulards et hymens (Belfond, 258 p., 19 ?). A 47 ans, celle qui se présente comme "?musulmane et féministe, mais féministe laïque?" s'attaque à la misogynie et à l'obsession du contrôle du corps et de la sexualité des femmes arabes. Elle y parle de celles qu'elle a rencontrées comme journaliste et militante, ainsi que d'elle-même. A 15 ans, Mona Eltahawy découvre, après huit années passées au Royaume-Uni, l'Arabie saoudite. Dans ce pays où, écrit-elle, "?la seule alternative qui s'offre aux femmes est de perdre la tête ou de devenir féministe?", elle choisit de porter le voile et se découvre féministe. Des Etats-Unis à l'Egypte, où elle a pris part à la révolution du 25 janvier 2011, son engagement n'a cessé de s'affirmer.
Vous dites des hommes au Moyen-Orient? : "?Ils nous détestent.?" Cette thèse vous a valu beaucoup de critiques des milieux conservateurs mais aussi progressistes.
J'ai voulu provoquer. Quand les tests de virginité ont été pratiqués en Egypte contre les manifestantes, après la chute du président Hosni Moubarak, en février 2011, j'ai été horrifiée de voir que la colère visait davantage les héroïnes de la révolution qui ont dénoncé les tests que les militaires qui les ont pratiqués. J'ai pensé : si nous ne lançons pas un appel fort pour l'égalité des sexes maintenant, alors quand ?"
[...]
http://www.lemonde.fr/festival/article/2015/06/18/mona-eltahawy-il-faut-briser-la-barriere
-de-la-honte_4656695_4415198.html?xtmc=religion&xtcr=7


Le Prophète bientôt incarné dans un film iranien (Jean-Michel Vecchiet)
L'Humanité - 25 juin 2015

"Pour la première fois dans l'histoire du cinéma, un cinéaste musulman réalise un film sur le prophète Mahomet, et le rend visible et vivant. Les images du Prophète offensent-elles réellement les musulmans du monde et y a-t-il blasphème ?
Un événement majeur se dessine, un de ces événements dont les médias occidentaux inondent les ondes depuis l'assassinat d'une partie de la rédaction de Charlie Hebdo. Alors que la question de la représentation du Prophète est devenue récurrente, l'un des plus grands cinéastes iraniens, Majid Majidi, s'est attaqué au problème et est sur le point de terminer son biopic sur la vie du Prophète Mahomet, et du même coup lâcher une véritable bombe dans le monde musulman. [...]
Majid Majidi a donc décidé de franchir le Rubicon. Et c'est un véritable séisme qui se prépare. Le film parrainé par l'État iranien est la première partie d'une ambitieuse trilogie. La première époque raconte l'enfance de Mahomet jusqu'à sa rencontre avec un moine chrétien en Syrie nommé Bahira, lui prédisant qu'il deviendrait un jour l'élu. "Nous avons choisi une période de sa vie où il n'y a pas lieu à polémique entre la vision des groupes chiites et sunnites, nous avons fait ce film en vue d'amener l'unité dans le monde musulman. Sunnites et chiites ont une vision très opposée. Le Qatar et l'Arabie saoudite majoritairement sunnites voient la représentation du Prophète comme blasphématoire, mais nous pensons qu'il n'y a aucun problème à raconter cinématographiquement la vie de Mahomet", avance Majid Majidi."
[...]
http://www.humanite.fr/le-prophete-bientot-incarne-dans-un-film-iranien-577949


Cette gauche qui n'ose pas critiquer l'islam (Michael Walzer)
Le Monde - 11 mai 2015

"Comment la gauche devrait-elle répondre aux groupes islamistes ? Elle doit soutenir les efforts militaires, notamment ceux qui visent à mettre fin au massacre des infidèles et des hérétiques.
Depuis la révolution iranienne, je vois la gauche se débattre pour comprendre le retour du religieux. Chacune des grandes religions fait aujourd'hui l'expérience d'un retour ; cette foi retrouvée, loin d'être un opiacé, constitue un stimulant puissant. Depuis la fin des années 1970, et en particulier ces dix dernières années, c'est dans le monde musulman que ce stimulant agit avec le plus de force. [...]
Pour ma part, je vis dans la peur de toute forme de militantisme religieux. Mais j'admets que les islamistes fanatiques sont ceux qui m'effraient le plus, parce que le monde musulman est, à ce moment de notre histoire (il n'en a pas toujours été ainsi et il n'est aucune raison de croire qu'il en sera toujours ainsi), particulièrement fiévreux et fervent.
Doit-on considérer qu'il s'agit là d'une position antimusulman, nourrie de préjugés et d'hostilité ? Si je dis que la chrétienté était, au XIe siècle, une religion de croisés, dangereuse pour les juifs et pour les musulmans, cela fait-il de moi un antichrétien ? Je sais que la ferveur prosélyte n'est pas essentielle à la religion chrétienne et que le temps des croisades dans l'histoire chrétienne n'aura duré que deux cents ans environ."
[...]
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/05/08/cette-gauche-qui-n-ose-pas-critiquer
-l-islam_4630280_3232.html?xtmc=religion&xtcr=40


L'islam politique existe-t-il ? (Ghaleb Bencheikh)
L'Humanité - 22 avril 2015

Ghaleb Bencheikh est islamologue et docteur en sciences.
"La conception religieuse de la politique est surannée
Notre nation a connu une terrible épreuve en début d'année civile. Et le temps de l'analyse doit succéder à celui du panurgisme émotionnel. Plusieurs décryptages ont fait concurrence. Des lectures sociologisante, politique, géostratégique, psychologique, millénariste et théologique ont été présentées doctement. Et, tout en reconnaissant à chacune d'elles sa pertinence propre, nous affirmons qu'aucune n'est susceptible d'épuiser seule le sujet. C'est pour cela qu'il faut plus de distanciation et de hauteur pour une vision panoptique des choses. Certes, il y a des facteurs endogènes propres aux contextes islamiques et des raisons intrinsèques qui sont venues les alimenter et les aggraver. Mais le drame réside dans la politisation de la religion, et surtout dans le discours martial puisé dans la partie belligène du patrimoine religieux islamique - conforme à une conception du monde dépassée, propre à un temps éculé -, qui n'a pas été déminéralisée ni dévitalisée. Plus qu'un aggiornamento, c'est à une refondation de la pensée théologique islamique qu'il faut en appeler. En finir avec la "raison religieuse" et la "pensée magique", s'affranchir des représentations superstitieuses, se soustraire à l'argument d'autorité, déplacer les préoccupations de l'assise de la croyance vers les problématiques de l'objectivité de la connaissance relèvent d'une nécessité impérieuse et d'un besoin vital. L'on n'aura plus à infantiliser des esprits ni à culpabiliser des consciences. Les chantiers sont titanesques."
[...]
http://www.humanite.fr/lislam-politique-existe-t-il-572036


"Il faut rendre sa face humaine à l'islam" (Marie Lemonnier)
L'Obs - 23 février 2015

"Lorsqu'il se réfère au Coran, Daech tronque les citations et omet le contexte. Comment contrer le discours des djihadistes ? Entretien avec Jacqueline Chabbi, spécialiste du monde musulman.
Jacqueline Chabbi, née en 1943, est professeur honoraire des universités, spécialiste de l'histoire médiévale du monde musulman. [...] L'OBS. Après la mort du pilote jordanien brûlé vif dans une cage en métal, le grand imam de l'université Al-Azhar, au Caire, a appelé à appliquer aux terroristes de l'EI "la punition prévue dans le Coran", affirme-t-il, pour ceux "qui combattent Dieu et son Prophète: la mort, la crucifixion ou l'amputation de leurs mains et de leurs pieds". Qu'en pensez-vous ?
Jacqueline Chabbi. Répondre à la violence par la violence, c'est déjà absurde, mais utiliser ce verset extrêmement agressif (V, 33) hors de son contexte, alors que c'est précisément celui dont se servent les djihadistes, ça montre à quel point ces muftis n'ont aucune vision historique sur le Coran. Sinon ils auraient compris que ce passage relève d'un effet rédactionnel de surenchère.
Que des musulmans, aujourd'hui, prennent pour argent comptant un tel discours est dramatique. En l'absence de recherche historique, les exégètes actuels oublient malheureusement trop souvent la dimension rhétorique du texte, pourtant essentielle.
OBS Les djihadistes prétendent justifier leur violence par les sources scripturaires de l'islam : est-ce possible ?
Jacqueline Chabbi. Tout est toujours possible quand on veut exercer une violence au nom d'une religion. L'Eglise a bien réussi à trouver des justifications dans l'Evangile ! De même que l'Ancien Testament est le reflet de plus deux mille ans de conflits, le Coran est celui de son époque.
La grande différence avec l'islam de Mahomet, c'est que les djihadistes privilégient la mort à la vie, tandis que dans le monde tribal c'était tout le contraire: on ne cherche pas à aller au paradis (auquel on ne croit pas encore vraiment), on cherche par tous les moyens à se maintenir en vie. Le Coran est un livre de vie. Alors que Daech exécute à tort et à travers, les premiers musulmans vivent dans une société où l'on veut avant tout rallier les gens. Mais Daech ne fait pas de l'islam, Daech fait de la politique ultraviolente."
[...]
http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20150218.OBS2852/il-faut-rendre-sa-face-humaine-a-l-islam.html
Encore une religion d'amour !


Il faut refonder la pensée théologique de l'islam (Ghaleb Bencheikh)
Le Monde - 20 janvier 2015

Ghaleb Bencheikh est islamologue et membre de la délégation des droits de l'homme.
"Le terrorisme abject a frappé au coeur de Paris. Et nous ne pouvons pas nous contenter seulement de dénoncer ces actes qui nous révulsent ni nous résoudre dans une résignation morose à subir la prochaine attaque.
Les djihadistes ont décidé de déclencher une conflagration généralisée s'étalant sur un arc depuis le nord Nigéria jusqu'à l'Île de Jolo (Philippines). [...]
Il est de notre responsabilité, d'abord à nous, citoyens musulmans, de nous opposer à tout ce qui l'attise et l'entretient. Nous ne le faisons pas pour obéir à telle injonction ni parce que nous sommes sommés de nous "désolidariser". Nous agissons de la sorte mus que nous sommes par une très haute idée de la liberté et de la fraternité.
Après l'affliction, il est temps de reconnaître, dans la lucidité, les manquements à l'éthique de l'altérité qui altèrent des communautés musulmanes ignares et déstructurées. [...]
Au-delà des simples réformettes, plus qu'un aggiornamento, qui s'apparentent à une cautérisation d'une jambe en bois, c'est à une refondation de la pensée théologique qu'il faut en appeler, je ne cesse de le requérir et m'étais égosillé à l'exprimer. En finir avec la "raison religieuse" et la "pensée magique", se soustraire à l'argument d'autorité, déplacer les préoccupations de la croyance vers les problématiques de la connaissance, relèvent d'une nécessité impérieuse. L'on n'aura plus à infantiliser des esprits ni à culpabiliser des consciences. Les chantiers sont titanesques : la laïcité, l'égalité foncière entre les êtres, la liberté d'expression, la garantie de pouvoir abjurer sa croyance, la désacralisation de la violence, sont des antidotes primordiaux exigés."
[...]
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/20/il-faut-refonder-la-pensee-theologique-
de-l-islam_4559832_3232.html?xtmc=religion&xtcr=71


L'Islam en débat. L'erreur des intellectuels arabes (An-Nahar / Rami Zaydan)
Courrier International - 1er janvier 2015

"Avant la vague islamiste, le travail des religieux réformateurs n'avait que peu d'écho chez les intellectuels, convaincus que l'emprise religieuse reculerait avec le progrès.
Adolescent, au milieu des années 1980, j'avais lu dans une revue arabe qui parvenait jusqu'à mon lointain village qu'on avait, à la suite de pressions religieuses, interdit le livre Où est l'erreur ?, de Cheikh Abdallah Al-Alayli. Des années plus tard à Beyrouth, je suis tombé sur une réédition de ce livre. Les ouvres censurées avaient toujours suscité ma curiosité et l'envie de défier l'interdit. Ce goût s'expliquait aussi par mon refus de la sclérose religieuse, même si à l'époque la société était moins bigote."
[...]
http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/01/l-erreur-des-intellectuels-arabes


>>> Suite de la revue de presse : Islam - monde



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