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L'islam : les imams de France

Revue de presse



En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le


Voir également les rubriques Islam en France, , Foulard islamique, Loi sur le port du foulard, Intégrisme.



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Un prof de droit complotiste et anti-laïque pour former les imams à l'Université de Lorraine (Etienne Girard)
Marianne - 26 septembre 2018

""Marianne" s'est procuré le plan de cours d'un professeur de droit de la laïcité à l'Université de Lorraine: il fustigeait le droit français... auprès de futurs aumôniers officiant dans les prisons, les hôpitaux ou dans l'armée ! Un diplôme subventionné par le ministère de l'Intérieur. Il a récemment été écarté. Le détail de son cours est édifiant.
C'est une affaire pour le moins gênante qui ébranle actuellement l'Université de Lorraine. Pendant toute l'année universitaire 2017-2018, un enseignant du diplôme d'université (DU) "Religions, laïcité et inclusion sociale" a donné un cours de droit de la laïcité. ouvertement anti-laïque. Dérangeant quand on sait que cette formation fait partie des 20 cursus agréés par l'Etat à délivrer un diplôme obligatoire pour les aumôniers religieux rémunérés dans les hôpitaux ou les prisons. Le juriste y a notamment exposé auprès de ses 24 étudiants, dont 9 sont - d'après les chiffres communiqués par l'Université - des imams ou de futurs imams, son aversion pour la loi d'interdiction des signes religieux à l'école publique."
[...]
https://www.marianne.net/societe/un-prof-de-droit-complotiste-et-anti-laique-pour-former-les-imams-l-universite-de-lorraine


Islam en quête d'imams (Edith Bouvier)
Le Monde - 30 avril 2015

"Le métier d'imam n'a plus la cote... La diversité des tâches, les horaires astreignants, pour à peine un smic, découragent les diplômés d'études supérieures islamiques. Une désaffection pour la fonction qui contribue à la radicalisation. [...]
La voix de l'appel à la prière s'élève soudain dans la pièce. Messaoud Boumaza s'installe en haut de son minbar, pour débuter son prêche. Peu de temps après les attentats contre le Musée du Bardo, à Tunis, revendiqués par l'organisation Etat islamique, il place les violences au centre de son discours. "Ces hommes ont volé notre foi et notre djihad. Ils veulent faire croire que notre religion est une religion de haine, mais ce n'est pas vrai !", assène-t-il. Dans la salle, certains hommes hochent la tête, convaincus. Depuis qu'il a ouvert ce centre, en 2010, l'imam fait salle comble. Pendant les périodes de ramadan, où l'affluence est à son comble, plus de 2 000 fidèles se pressent. Ils s'installent alors dehors, dans la cour goudronnée, devant la mosquée."
[...]
http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2015/04/30/islam-en-quete-d-imams_4624363_4497186.html ? xtmc=religion&xtcr=2


Éric Besson veut des imams formés en fac (AFP)
Libération - 12 mai 2010

"Le ministre de l’Immigration et de l’Intégration a annoncé, hier, que des discussions étaient en cours pour mettre en place des formations destinées aux futurs imams dans des universités publiques, ce qui constitue une première en France. Eric Besson se trouvait à l’Institut catholique de Paris qui dispense depuis janvier 2008 un cycle de formation intitulé "Religions, laïcité, interculturalité" et accueille chaque année une vingtaine de futurs imams et aumôniers, qui reçoivent par ailleurs une formation théologique dans des instituts confessionnels." [...]
http://www.liberation.fr/politiques/0101634933-eric-besson-veut-des-imams-formes-en-fac


Deux nouvelles formations destinées aux imams (avec AFP)
L'Express - 11 mai 2010

"Jusqu'à présent seul l'Institut catholique de Paris dispensaitce type de formation.
Eric Besson a annoncé ce mardi 11 mai que deux universités de province allaient mettre en place des formations destinées aux futurs imams.
Le ministre de l'Immigration se trouvait à l'Institut catholique de Paris qui dispense depuis janvier 2008 un cycle de formation intitulé "Religions, laïcité, interculturalité" qui accueille chaque année une vingtaine de futurs imams et aumôniers recevant par ailleurs une formation théologique dans des instituts confessionnels."
[...]
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/deux-nouvelles-formations-destinees-aux-imams_891397.html


Un imam intégriste expulsé en urgence vers l'Egypte (Avec AFP)
Le Monde - 7 janvier 2010

"Ali Ibrahim el-Soudany, un "imam islamiste radical", auteur de prêches "incitant à la violence", a été expulsé, jeudi 7 janvier, en urgence vers l'Egypte, a annoncé le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, dans un communiqué.
Selon M. Hortefeux, "les services spécialisés avaient identifié cet individu dangereux qui se livrait depuis plusieurs mois, dans des mosquées de Seine-Saint-Denis, à des prêches appelant à la lutte contre l'Occident, méprisant les valeurs de notre société et incitant à la violence". Le ministre souligne qu'il a demandé à ses services "de redoubler de vigilance" et prévient qu'il n'hésitera pas "à procéder aux mesures d'expulsion qui s'imposent"."
[...]
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/07/un-imam-integriste-expulse-en-urgence-
vers-l-egypte_1288908_3224.html


Des imams formés chez les cathos (Anaïs Ginori)
Courrier International – 30 mai 2008 (2/3 de page)

"Depuis le début de l’année universitaire, la "Catho", à Paris, accueille une formation pour imams. Les trente étudiants en formation seront – dans quelques mois – les premiers "imams de la République". Au deuxième étage de ­l’Institut catholique de Paris (ICP), un groupe d’hommes agenouillés récite al-icha, la prière musulmane du soir. Puis ils s’assoient sur des bancs. Le professeur commence son cours. Il s’appelle Didier Leschi et il est actuellement chef du bureau des cultes au ministère de l’Intérieur. Leçon sur la laïcité. "Vous devez savoir, explique Leschi, qu’au début du XXe siècle la France a connu une crise profonde dans ses rapports avec la religion catholique, semblable par certains aspects à celle que nous vivons aujourd’hui vis-à-vis de l’islam."
Le Concordat avec le Vatican fut révoqué et la loi de 1905 imposa la séparation de l’Eglise et de l’Etat."
[...]


Pour les apprentis imams, la rentrée des classes aura enfin lieu début 2008 (Catherine Coroller)
Libération – 28 décembre 2007 (1/6 de page)

Extraits : "A priori, le tout nouveau cursus de formation des imams de l’Institut catholique de Paris auquel il participera en tant qu’enseignant, démarrera comme prévu début 2008. Pas en janvier mais plutôt en février. "On a pris un peu de retard à cause du financement. Il n’a été bouclé qu’il y a quinze jours-trois semaines", explique Didier Leschi, chef du bureau des cultes, et autre futur enseignant. L’ambition de ce cursus, baptisé "Religions, laïcité, interculturalité", est de former des cadres religieux musulmans : imams et aumôniers, et accessoirement de fournir des éléments de compréhension de l’islam à des non-musulmans "confrontés aux questions interculturelles et religieuses"." [...]
"Mais, attention, l’enseignement dispensé à la Catho sera "non confessant", comme le précise Didier Leschi [chef du bureau des cultes] : il ne comprendra pas de cours de théologie ni de pastorale liturgique. Exemple de matières enseignées : histoire des trois valeurs républicaines (liberté, égalité, fraternité), institutions et vie politique de la République française, droit français des religions, pratiques musulmanes au sein de la République française, pratiques de l’interculturalité... " [...]
"Didier Leschi peaufine un autre projet, beaucoup plus ambitieux, et beaucoup plus explosif. "Le plus facile, c’est le non-confessant, le plus difficile, c’est le confessant", précise-t-il. Avec Francis Messner, chercheur au CNRS et spécialiste du droit des religions, il est en train de préparer l’ouverture, en septembre 2009, à Strasbourg, d’une faculté de théologie musulmane."


17 imams expulsables sont toujours en France (Sophie de Ravinel)
Le Figaro – 2 novembre 2007 (1/8 de page)

"Sous le coup d'un arrêté ministériel d'expulsion pour des prêches radicaux ou des comportements susceptibles d'attenter à la sécurité nationale, ils bénéficient de la protection d'associations musulmanes influentes."
Des associations de fidèles musulmans tentent de faire pression sur les hommes politiques et sur la justice. "Au ministère de l'Intérieur, sans nier les interventions, on glisse pudiquement que ces cas sont gérés "en opportunité". Alors que dix-sept imams - une majorité d'Algériens, d'autres venant de Tunisie, du Maroc, de Turquie ou du Pakistan - sont aujourd'hui sous le coup d'un "arrêté ministériel d'expulsion", venant confirmer l'avis de la commission d'expulsion, on ajoute qu'il est souvent "préférable de les maintenir sur le territoire", quitte "à les assigner à résidence". On ferait ainsi "moins de vagues" tout en se créant " quelques obligés"." [...]


A Paris, à la mosquée, on ne fait pas de politique (Xavier Ternisien)
Le Monde - 10 et 11 juillet 2005 - (1/8 de page)

Il y a quelques années, la mosquée de la rue Myrha (XVIIIe arrondissement), considérée comme le repère du front islamique algérien, avait une "réputation sulfureuse". Son imam a été assassiné en 1995, quelques jours avant les attentats de la station RER de Saint-Michel.
Son successeur, Cheikh Hamza, dit ne pas avoir évoqué les attentats de Londres dans son prêche. "Bien sûr que je condamne ces attentats, c’est intolérable, scandaleux. Mais j’avais préparé mon prêche à l’avance. C’est pourquoi je n’en ai pas parlé. J’ai parlé de la foi." Il abordera ce sujet la semaine prochaine en appelant à la vigilance contre les provocations et au respect des lois. A l’entrée de la mosquée, des mesures draconiennes de sécurité ont été prises. Dehors, les fidèles condamnent tous les attentats. "On ne fait pas de politique," dit l’un d’eux. "La majorité des musulmans sont victimes du fléau du terrorisme. La religion enseigne qu’il ne faut pas tuer les innocents."


Des imams bientôt formés à Assas et à la Sorbonnne (Cécilia Gabizon)
Le Figaro - 7 décembre 2004 - (1/6 de page)

Sous-titre : Les deux universités parisiennes sont pressenties pour dispenser un enseignement profane
Ministère de l'Intérieur et Education Nationale se sont mis d'accord pour que les universités parisiennes de la Sorbonne et d'Assas proposent à la rentrée 2005 un diplôme universitaire destiné aux futurs imams. Les cours porteraient sur le droit privé de la personne, le droit constitutionnel, les libertés publiques, l'histoire de France. Cette formule qui satisfait la Mosquée de Paris sera facultative, mais "attractive". Le président de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), Thami Breze, encouragera les étudiants de son institut de Bouteloin (Nièvre) à suivre cette formation et déclare : "un imam ne peut ignorer la laïcité et son histoire en France".
Le gouvernement espère que ce module "profane" permettra de "franciser" les imams majoritairement étrangers. Quant au millier d'imams en place, une moitié d'entre eux devrait améliorer leur français grâce à la formation continue. Par ailleurs, un recensement montre que "40% des lieux de culte musulman seraient totalement indépendant des fédérations et incarneraient un islam modéré". Le ministre de l'Intérieur s'appuierait sur ce constat pour créer la Fondation sur le financement du culte musulman sans l'appui des grandes organisations, en particulier de l'UOIF qui y est hostile.


Les universités pourraient délivrer la formation généraliste des imams (Xavier Ternisien)
Le Monde – 28 et 29 novembre 2004 - (1/4 de page)

Sous-titre : Le projet d'un grand institut d'islamologie est provisoirement écarté
Dossier prioritaire de Dominique de Villepin, le dossier de la formation des imams semble "s'orienter vers l'émergence d'une formation généraliste de base, portant sur la connaissance de la société française". Ce cursus d'une durée de deux ans aurait lieu dans les filières habituelles de l'université. Cette partie profane de la formation des imams serait ainsi clairement distinguée de l'enseignement religieux qui serait assuré par les actuels instituts de formation des imams (Mosquée de Paris ou l'Institut de l'UOIF).
Le ministère de l'Intérieur semble donc écarter pour l'instant le projet d'un grand institut d'islamologie qui avait été préconisé par Daniel Rivet, historien, et Pierre Lory, spécialiste de l'islam, lors de la commission de réflexion mise en place par le ministre. Le projet est ancien et voulait répondre à "la préoccupation la plus essentielle d'une politique républicaine de l'islam en France [qui] est d'ouvrir le mieux possible aux musulmans un accès laïque à leur propre culture". Initié en 1997 par Jean Pierre Chevènement, le projet, dont le but était de "former des cadres musulmans modernistes", n'avait pas abouti, selon l'ancien ministre, "dans des conditions qui restent obscures".


L'imam de Vénissieux de nouveau menacé d'expulsion (Olivier Bertrand)
Libération - 5 octobre 2004 (1/4 de page)

Sous-titre : Le conseil d'Etat vient d'annuler une ordonnance du tribunal administratif
Cette ordonnance, qui avait suspendu l'arrêté d'expulsion d'Abdelkader Bouziane, vient d'être annulée par le Conseil d'Etat parce que le juge lyonnais aurait "dénaturé les pièces du dossier qui lui était soumis".
Dominique de Villepin, ministre de l'Intérieur, a fait savoir qu'il prendrait les mesures nécessaires à l'expulsion de l'imam. Ce dernier, déjà sous le coup d'un arrêté d'expulsion depuis février, avait été reconduit en Algérie en avril à la suite d'une interview à "Lyon mag". Cet arrêté avait été suspendu par le Tribunal Administratif, saisi en référé le 26 avril. Abdelkader Bouziane avait alors pu rentrer en France.
Selon les Renseignements Généraux, l'imam appartiendrait au "mouvement salafiste" et entretiendrait "directement ou indirectement" des liens "avec des organisations terroristes appartenant à des filières afghanes, yéménites ou tchéchènes", liens que l'intéressé réfute. Cependant, il n'est mis en examen que pour ses propos tenus dans "Lyon mag".
Partisan d'une lecture littérale du Coran, Abdelkader Bouziane "encourage ses fidèles à vivre comme au temps des premiers compagnons du prophète". Son influence auprès des jeunes musulmans radicaux semble en déclin.


Culte musulman : un an et toujours balbutiant (Catherine Coroller)
Libération - 17 mai 2004 (1 page)

Sous-titre : Formation des imams, voile, mosquées… Le Conseil français du culte musulman (CFCM) peine à s'imposer.
Le conseil d'administration du CFCM s'est réuni ce week-end pour aborder les grands dossiers comme la formation des imams ou la conduite à adopter face à la loi sur le port des signes religieux à l'école. Dominique de Villepin y a participé pendant deux heures, mais les réponses qu'il a apportées n'ont pas été jugées globalement satisfaisantes par les participants.
Concernant la formation des imams, l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France) et la Mosquée de Paris ont chacune leur institut, ce qui a freiné le dossier. La commission de réflexion, mise en place dans la discrétion, "n'aurait pas vocation à se substituer" au CFCM, selon le ministre. Pour Eric Geoffroy, membre du bureau du CFCM, le problème est plus largement celui de la formation à l'islam : "Peu de gens veulent devenir imams alors que beaucoup de jeunes gens veulent se former à l'islam. Comme ils ne trouvent rien en France, ils vont ailleurs et reviennent formatés avec un islam dont on ne veut pas."
etc... Voir le résumé complet de l'article.

Islam : le projet de Villepin de former les imams (Xavier Ternisien)
Le Monde - 12 mai 2004 (la Une + 1 page)

Sous-titre : Le ministre de l'intérieur prend ses distances avec la politique suivie par Nicolas Sarkosy.
Un "Comité d'experts", très discrètement mis en place, est chargé de la réorganisation de la formation des imams en France. Rompant avec la politique de son prédécesseur, Dominique de Villepin ne veut plus faire du CFCM, jugé insuffisamment actif sur ce dossier, son interlocuteur unique.
Travaillant dans les locaux de l'Institut International de la Pensée Islamique qui est issu de la mouvance des Frères Musulmans, ce comité devrait présenter un projet avant "fin septembre". Il considère que la Mosquée de Paris et l'institut de l'UOIF, perçu comme trop rigoriste (voir à fin de l'article), n'ont pas réussi à former des imams.
Deux voies sont explorées, la formation continue avec des stages de mise à niveau et de "recyclage" et la création d'une faculté de théologie musulmane. Si cette dernière s'installait à Paris, elle pourrait bénéficier de subventions de l'Etat, comme pour l'institut Catholique depuis 1962. Le ministère de l'intérieur "insiste sur le fait que l'on veut se situer très clairement dans le cadre de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat", ce qui est la moindre des choses. En mettant "l'accent sur les principes républicains et la cohésion sociale", le nouveau ministre de l'intérieur veut se démarquer de Nicolas Sarkosy, que l'on soupçonnait de "faire le jeu" de l'islam conservateur.
Affaire à suivre.

Sous-titre : Trois ex étudiants de IESH de Bouteloin (Nièvre) racontent leur parcours.
L'institut Européen des Sciences Humaines (IESH) de Saint-Léger, hameau de Bouteloin, a été créé par L'Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), proches des Frères Musulmans. 30% du financement de cet institut, qui connaît des difficultés financières, serait étranger. Pour 2600 € par an, on y vient pour devenir imams, pour se former à la religion musulmane, pour se sortir d'une situation d'échec scolaire ou, comme c'est souvent le cas, pour apprendre la langue arabe. Relativement peu d'étudiants ont choisi la voie de l'imamat, car "les associations musulmanes n'ont pas suffisamment les moyens d'employer des imams de manière convenable".


Le premier ministre veut rassurer la communauté musulmane (Thierry Portes)
Le Figaro - 4 mai 2004 - (1/3 de page)

Sous-titre : Islam : Jean Pierre Raffarin a parlé avec le président du CFCM de la question des imams.
Cette rencontre faisait suite aux expulsions des imams de Brest et de Vénissieux. Pour le premier ministre, qui s'est voulu rassurant, il n'y a pas d'amalgame entre musulmans et personnes originaires du Maghreb.
Quant à Dalil Boubakeur, le président du CFCM (Comité Français du Culte Musulman), il considère que "le problème essentiel de l'imamat est qu'il ne mélange pas politique et religion". Son mouvement a entrepris de recenser et d'évaluer les imams sur la base des critères définis par la religion. Dalil Boubakeur appelle également sa communauté à la vigilance et les responsables musulmans à exercer leurs autorités sur la disciplines dans les lieux de culte.
Maleck Boutih, ancien président de SOS Racisme, regrettait "l'activisme" du CFCM sur la question du voile et "le silence étrange qu'il observe dans les affaires des imams radicaux qui nuisent à l'image des musulmans".


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