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Histoire

La Bible à l'épreuve de l'histoire

Revue de presse



En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
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La Bible à l'épreuve de l'histoire
Historia – février 2005 – (42 pages)
  • Genèse du Livre des livres (Jacques-Noël Pérès, théologien)
    Après des explications étymologiques, l'article décrit comment la Bible est composée de textes de différentes époques et de différents auteurs : L'Ancien Testament (La Torah ou Pentateuque, les Prophètes...) et le Nouveau Testament (Evangiles, les Actes des Apôtres, les Epîtres, l'Apocalypse...). La Bible est une véritable bibliothèque, dont "on ne trouve pas moins de 2303 traductions" dont la très célèbre vulgate, traduction en latin réalisée par saint Jérôme.

  • Le pays où l'on n'arrive jamais (Alain Marchadour, théologien)
    C'est dans la Genèse, première partie de la Bible, que se trouvent les chapitres sur Adam et Eve dans les jardins d'Eden, le paradis, lieu de leur premier séjour. Les hommes ont longtemps cru à cette version littérale de la création de l'espèce humaine, jusqu'à ce que la science, et en particulier les travaux de Darwin, ne viennent la démentir. L'Eden est alors devenu un "espace utopique", résumant pour l'auteur de l'article "la place et la responsabilité de l'homme dans le monde créé, sa chance d'être partenaire de Dieu, mais aussi les tentations qui peuvent l'assaillir de refuser sa finitude et de prendre la place de Dieu".

  • Recherche patriarche désespérément (Malek Chebel, anthropologue et psychanalyste)
    Abraham, patriarche aux pérégrinations dignes d'Hercule, a rempli sa mission à un âge très tardif pour l'époque, plus de 86 ans, et sa longévité défie les lois de la nature. De nombreux spécialistes de la Bible ont tenté de prouver que la "saga" d'Abraham, mais aussi d'Isaac et de Jacob est véridique. "Mais les dernières fouilles archéologiques prouvent le contraire". Il semble plus réaliste de voir dans ces récits un "mythe fondateur" caractérisé à la fois par sa "démesure" et une grande précision dans les détails, ce qui a contribué à sa popularité.

  • La thèse du Déluge tombe à l'eau (Jeanne Chaillet, bibliste)
    Le thème du déluge est fréquent dans les récits religieux : en Inde avec Manu sauvé des eaux par un Dieu-poisson, en Iran avec Yima averti par le dieu Ahura-Mazda, en Grèce avec Deucalion. Mais c'est dans "l'Epopée babylonienne de Gilgamesh" qu'il faut chercher l'inspiration du Déluge de la Genèse. L'originalité du texte biblique par rapport aux précédents est d'être monothéiste. Dieu est seul à prendre la décision du Déluge et "ses décisions ne sont dictées que par le souci du bien".
    Les fouilles réalisées le long du Tigre et de l'Euphrate n'ont pas montré la moindre trace d'animaux marins. "Il n'y a donc pas eu de déluge universel, mais plusieurs inondations catastrophiques" dues à la fonte de neige ou à des pluies torrentielles. Mais en théologie, peu importe la vraisemblance : "la Bible n'est pas un reportage, c'est un enseignement".

  • Les Hébreux en Egypte : réalités et fantasmes (Alain Zivie, directeur de recherche au CNRS)
    Il n'y a dans la documentation égyptienne aucune trace d'un quelconque séjour des Hébreux en Egypte, pas la moindre allusion. Les hypothèses et interprétations sont nombreuses et résultent "trop souvent d'une histoire fantasmée, associée à un bien pauvre imaginaire". Les rapprochements entre la naissance du monothéisme Hébreux et le culte à un dieu exclusif mis en place par le pharaon Akhenaton (1353-1337) sont considérés comme "périlleux ou bricolés". "Il faut se garder d'établir des filiations simplistes et purement imaginaires..."

  • La Terre promise était acquise (Richard Lebeau, historien)
    Le Livre de Josué, qui raconte la naissance du peuple d'Israël et la conquête de Canaan par les douze tribus d'Israël est une véritable saga (siège de Jéricho, arrêt de la course du soleil, incendie d'Haçor...), digne d'Hollywood. Cependant les historiens considèrent ces textes comme une légende. En effet, durant cette période, Canaan est sous la tutelle égyptienne. Les Egyptiens qui avaient déjà affronté les Hittites n'étaient pas "du genre à se laisser faire". En outre, comment se fait-il que les Hébreux après s'être enfuis d'Egypte "émigrent justement dans une contrée soumise aux égyptiens ?". Les fouilles archéologiques ne confirment pas les récits du Livre de Josué : "Il n'y a pas eu d'exode en masse en provenance d'Egypte. Le pays de Canaan n'a pas été conquis par la violence. La plupart de ceux qui ont constitué le premier noyau d'Israël étaient des gens du cru [...]. Les premiers Israélites étaient [...] d'origine cananéenne !"

  • Jéricho sans remparts ni trompettes (Richard Lebeau)
    Jéricho a été, selon la Bible, la première ville prise par les Israélites dans leur conquête du pays de Canaan. Pour y parvenir Josué, successeur de Moïse, s'est servi sur ordre de Dieu, de trompettes en corne de béliers dont le son est parvenu à faire écrouler les remparts de la cité.
    Les études archéologiques ont montré qu'au XIVe siècle avant JC, Jéricho n'était qu'un petit village sans fortification. Pour Jacques Briend, professeur à l'Institut catholique et exégète de la Bible, il ne s'agissait que d'une procession pacifiste autour d'une ville sans rempart. "Les chercheurs sont tous, ou presque, d'accord sur un point : la Bible n'est pas un récit historique au sens rigoureux où nous l'entendons maintenant, mais un texte théologique qui regroupe, remanie, reconstruit, un certain nombre de faits [...] pour délivrer un enseignement avant tout spirituel."

  • Le grand roi ? Rien qu'un potentat local (Israël Finkelstein de l'Institut d'archéologie de Tel-Aviv)
    Il semblerait que le roi Salomon, bâtisseur du Temple de Jérusalem ait régné au cours de la seconde moitié du Xe siècle avant JC. Le site du mont du Temple étant interdit aux archéologues, les fouilles dans la région de Judée ont montré qu'autour de Jérusalem, "petit village pauvre et insignifiant", il n'y avait qu'une douzaine d'autres villages. On est loin de la grande monarchie unifiée. Le rédacteur de la Bible, en citant Meguiddo, Haçor et Guèzèr, villes du royaume du Nord, importantes au VIIe siècle, voulait sans doute "promouvoir l'idéologie pan-israélite d'un grand royaume salomonique avec Jérusalem pour capitale". Cette théorie dévalorise la "stature historique" du roi Salomon.

  • Goliath, ce grand malade (Frédéric de Monicault)
    Goliath, guerrier philistin à la taille extraordinaire et puissamment armé, aurait été tué par David, un jeune berger courageaux doté d'une simple fronde. "Selon la thèse du neurologue israélien Vladimir Berginer, une infirmité physique mettait le géant en position défavorable." Cette maladie hormonale, l'acromégalie, lorsqu'elle atteint un certain niveau de gravité, est à l'origine d'une tumeur qui altère la vision. "David aurait pu s'approcher de Goliath sans être vu et le surprendre ainsi de façon fatale."

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