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L'intégrisme et le fondamentalisme

2004

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Début de la rubrique : Intégrisme et fondamentalisme
Voir également la rubrique Foulard islamique et les citations sur l'intégrisme.



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Dix ans de conflit en Tchétchénie : l'islamisme gagne la région (Nathalie Nougayrède)
Le Monde - 12 et 13 décembre 2004 - (2/3 de page)

Il y a dix ans l'armée russe intervenait en Tchéchénie pour "rétablir l'ordre constitutionnel". Dans le Caucase du Nord où vit un tiers des 20 millions de musulmans que comptent la Russie, les jeunes sont dans une "recherche identitaire". Ils se tournent vers l'islam radical et éprouvent une forte solidarité avec les Tchéchènes. L'article présente des témoignages de jeunes vivant en Ossetie, en Tchétchénie, en Ingouchie et dans l'Emir de Kabardino-Balkarie. "La patience des musulmans dans la région a atteint ses limites face aux crimes [des forces de l'ordre]. Tout se passe comme si les russes voulaient la guerre ici", dit l'un d'eux. Les autorités russes reconnaissent que toute la région est devenue "un terreau pour le wahhabisme soutenu de l'étranger" en l'imputant à la crise sociale et économique, mais sans reconnaître le lien avec le conflit en Tchéchénie.


Aux sources du "djihad" global, une interview de Ian Lesser (Djénane Kareh Tager)
Le Monde des Religions - Juillet-Août 2004 (4 pages)

Ian Lesser, chercheur en science politique a publié en 1999 un livre prémonitoire sur le "nouveau terrorisme". Celui-ci "est marqué par un changement de la donne géopolitique, qui est désormais mondialisée, et par l'introduction d'une dimension religieuse, ces deux facteurs se greffant sur des revendications identitaires, ethniques et nationalistes plus classiques". Si la révolution iranienne a joué un rôle dans cette évolution, l'auteur pense que c'est dans la résistance afghane à l'armée soviétique qu'il faut voir le "terreau" d'Al-Qaeda, avec l'aide financière des Etats-Unis.
La composante religieuse de ce "nouveau terrorisme" est le fait de l'islam du "djihad", de la guerre sainte, dans laquelle ne se reconnaissent pas la plupart des musulmans. "Le terrorisme soutenu par la religion en tant qu'idéologie transcendante est capable de recourir à la violence sans limites et d'engendrer une cohésion sans limites - et dans frontière". Il est d'autant plus dangereux que les auteurs d'attentats ne craignent pas l'impopularité, puisqu'ils "disent n'avoir de compte à rendre qu'à Dieu". Si la résolution du conflit israélo-palestinien serait d'un "grand secours", toutes les revendications des terroristes ne se ramènent pas au conflit du Proche-Orient.


Aghajari échapperait à la peine de mort
Libération - 29 juin 2004 (16 lignes)

La poursuite pour apostasie, en l'occurence "insulte au prophète et négation des principes religieux", à l'encontre de Hachem Aghajari a été abandonné par la justice iranienne. Il ne risque donc plus la peine de mort, mais encourt cependant de un à cinq ans de prison pour "insulte aux principes sacrés". Devant les protestations lors sa condamnation à mort en 2002, l'ayatollah Ali Khameny avait dû intervenir pour faire réviser le verdict. "Le nouveaux procès doit s'ouvrir le 3 juillet."


Retour de la censure islamique en Egypte (Claude Guibal)
Libération - 8 juin 2004 - (1/3 de page)

Sous-titre : La mosquée Al-Azhar peut saisir tout bien culturel contraire à la morale et au dogme.
Les associations égyptiennes dénoncent ce "retour en arrière" qui autorise, sur décision de la justice, la mosquée Al-Azhar, la plus grande institution sunnite du monde, ce genre de saisie.
Pour le cheikh d'Al-Azhar, Mohamed Tantawi, il ne s'agit pas "atteinte à la liberté d'expression puisque ce contrôle s'applique aux livres religieux et non aux oeuvres littéraires". Dans la pratique ce n'est pas le cas puisque ses oulémas ont recommandé l'interdiction de "la chute de l'imam", un roman de Nawal el-Saadawi, bête noire des fondamentalistes depuis plusieurs années.
La raison de cette mesure est que "l'Etat cherche en fait à se doter d'un vernis islamiquement correct pour rassurer les milieux conservateurs, après avoir effectué le mois dernier, une vague monstre d'arrestations dans les rangs de la confrérie interdite des Frères Musulmans." Cette attitude ambiguë de l'Etat vient de l'hypothèse que ses opposants seraient bien plus dangereux s'ils n'étaient pas "encadrés" par les Frères Musulmans. L'Etat veut néanmoins montrer quelles sont les limites qu'il fixe à la Confrérie. Par ailleurs, Mohamed Akef, le nouveau chef des Frères Musulmans, veut se poser en défenseur des libertés publiques face à un Etat qui tarde à faire des réformes démocratiques.


L’inquiétant prosélytisme des associations musulmanes (Cécilia Gabizon et Jean-Marc Leclerc)
Le Figaro – 28 mai 2004 (1 page)

Sous-titre : L’inquiétant repli identitaire des jeunes musulmans.
Dounia Bouzar, anthropologue et membre du CFCM (Conseil Français du Culte Musulman, a réalisé à la demande de l’Institut des Hautes Etudes de la Sécurité Intérieure (IHESI) une étude sur les associations musulmanes en France. Il ressort de son rapport d’étape que ces associations contribuent au repli communautaire des jeunes musulmans. Elles "sont apparues dans les banlieues en se référant plus ou moins ouvertement à l’islam pour s’engager dans un militantisme social qui va du soutien scolaire à l’accompagnement citoyen en passant par des activités sportives, venant parfois concurrencer les travailleurs sociaux sur leur propre terrain". Le ministère de l’intérieur qui a été informé de ces résultats précise qu’il "faut être vigilant avant de financer de telles associations". En effet, la plupart des associations qui ont été étudiées "conditionnent chaque activité à la "norme musulmane". Tout passe par le Coran, source de tous les savoirs, de l’interdit et du licite. A point que cela "laisse entendre dans l’inconscient des enfants une supériorité de la conception islamique et exclut les autres visions du monde", analyse Dounia Bouzar."

Les responsables de ces associations sont pour la plupart issus de la mouvance de l’Union des Organisations Islamistes de France (UOIF), des Etudiants musulmans de France, de l’Union des jeunes musulmans de France, de Présence Musulmane dont l’animateur est Tariq Ramadan. En réaction aux critiques de l’islam, dont les médias se font l’écho, certains prônent un islam qu’ils enrobent de modernité, et dont le Coran est la source qui doit inspirer tous les actes de la vie. "La référence à un islam qui aurait "tout inventé" conduit alors à l’enfermement et au communautarisme." Même si tous les responsables d’associations ne font pas de la religion musulmane la seule composante de leur identité, beaucoup "seraient, en réalité, porteur d’un islam plus communautaire et politique".
Cette politisation, dont une des conséquences a été de "relancer des mouvements essoufflés de l’extrême gauche", serait le résultat d’un sentiment de rejet des valeurs musulmanes par l’Occident. La campagne contre "l’islamophobie" lancée par les islamistes en réaction au "blasphème" contre l’islam en est une autre illustration. Le MRAP qui s’était d’abord solidarisé avec les associations musulmanes contre la loi "islamophobe" sur le port des signes religieux, est maintenant plus prudent.

Pour Dounia Bouzar le "L’islamisation de toutes les valeurs produit in fine de la ségrégation. Chercher ses solutions uniquement dans un texte sacré conduit à une impasse dans un monde moderne : toute l’énergie est consacrée à contourner la norme au lieu d’y réfléchir".
Une phrase, pleine de sous-entendus, aurait cependant mérité quelques explications : "Les "défenseurs de l’islam" et les "défenseurs de la République", islamistes et laïcards, appréhendent le débat selon les mêmes termes : ils s’imaginent que c’est l’islam qui produit les comportements des jeunes."
Est-ce une remise en question de la République ? Pour une royauté ? Pour une théocratie ?
Est-ce une remise en cause de la laïcité ? Pourquoi mépriser ceux qui la défendent ? Rassurez-vous, les "laïcards" n’iront pas jusqu’à inventer la "laïcitophobie" ? Sachez que ces "laïcards", comme ils sont parfois appelés, défendent des valeurs universelles comme la tolérance, la liberté de conscience… dont les croyants sont les premiers bénéficiaires. En s’opposant à tous les communautarismes, la laïcité permet à toutes les communautés de vivre pacifiquement, au sein d’une communauté plus grande : la République laïque.



Islamisme - Ces fous d'Allah qui portent le djihad en Europe (Jean Chichizola)
Le Figaro - 18 mars 2004 (3/4 de page)

Les spécialistes du terrorisme ont défini trois groupes pour classifier les membres de la mouvance islamiste, porteurs de la djihad en Europe. Les "Afghans" sont ceux qui, pendant les années 1990, se sont entraînés dans les camps d'al-Qaida. De retour dans leur pays, ils ont agi pour le compte de l'organisation terroriste. Les "taupes" sont des convertis à l'islam radical et sont peu connus des services de renseignement. Le troisième profil est celui des "sous-traitants" qui agissent et recrutent dans leur pays d'origine.
Le Figaro dresse le portrait de six d'entre eux :
Kamel Daoul, 29 ans : l'informaticien rebelle.
Lionel Dumont, 33 ans : l'idéaliste armé.
Sajid Mohamed Badat : 25 ans, l'écolier modèle.
Richard Reid, 31 ans : le clochard d'Allah.
Abdelaziz Benyaich, 35 ans : l'enfant de Tanger.
Nizar Naouar, 25 ans : l'inconnu de Djerba.

Il ne s'agit pas, à vrai dire, de religion, mais de fanatisme politique et d'embrigadement idéologique. L'humanité en a connu bien d'autres formes dans son histoire. L'islam ne joue qu'un rôle secondaire de fédérateur et Allah un alibi, pour catalyser la haine de l'autre et s'attribuer le droit de tuer. S'est-on demandé pourquoi tant de haine ?


Islam des banlieues : "France Soir" s’est mosquée du "Monde" (Lauriane Gaud)
Le Canard Enchaîné – 10 mars 2004 (1/4 de page)

L’article fait écho à celui de France Soir résumé ci-dessous. Selon le Canard Enchaîné, Rafik et Nouredine, "rencontrés" par les journalistes de France Soir aux Mureaux, auraient été "empruntés", à un article du "Monde" du 25 janvier 2002 consacré à la mosquée d’Argenteuil. Il en est de même pour Moustafa Boukhateb. On retrouve certaines citations recopiées à l’identique, seul change le nom des interviewés. Lauriane Gaud conclut : "Bref, si après leur plongée dans "l’islam sorti des caves, nos deux confrères de "France Soir" veulent se lancer sur un sujet sur le "journalisme sorti du bidon", l’article est tout écrit, ils n’ont qu’à recopier !"


Moquées sous influence
France Soir – 3 mars 2004 (2 pages + titre et photo sur la Une)

Sous-titre : Dans la banlieue parisienne, les salafistes sont au coin de la rue.
Le journal est allé enquêter aux Mureaux, dans les Yvelines, près de Paris pour mesurer comment se propage l’islam rigoriste en France. Les salafistes ont pour but d’imiter le prophète, dans un islam tel qu’il était pratiqué dans les deux générations qui ont suivi Mahomet. La mouvance salafiste se compose d’un large éventail de mouvements "durs" comme le Takfir. "Le salafisme est devenu le "cancer de la communauté musulmane" ! lance Raouf Ben Halima, imam tabligh". (Les tabligh sont un peu, par leur façon de faire du prosélytisme, l’équivalent des Témoins de Jéhova) L’imam dément, contrairement à un rapport des Renseignements Généraux, que les salafistes détiennent la majorité des mosquées en France. Leur méthode consiste à aborder les jeunes à la sortie des mosquées. Le désir des salafistes est d’aller étudier en Arabie Saoudite où il y aurait déjà une centaine de français à La Mecque et à Médine qui est un chaudron de l’islamisme. Ils en reviennent avec des fatwas (décrets religieux) et des cassettes vidéo des cheiks saoudiens les plus durs. Internet est également devenu un de leur outil privilégier. François Burgat, chercheur au CNRS, après avoir constaté que la loi sur le voile conforte les positions des salafistes, souligne "le danger d’une réaction réductrice qui oublierait de prendre en compte avec réalisme l’origine des malentendus et céderait à la facilité d’une réponse seulement répressive"
Voir ci-dessus, l'article du Canard Enchaîné su 10 mars 2004, qui révèle qu'une partie de cet article est "bidon".


Les salafistes ont conquis de nouvelles mosquées en Ile-de-France (Piotr Smolar)
Le Monde - 22 et 23 février 2004 (1/4 de page)

Sous-titre : Un recensement des Renseignements Généraux attribue 32 lieux de culte à des islamistes radicaux.
Ce chiffre est en augmentation de 10 par rapport à l'année passée sur un total de 373. Une majorité d'entre eux est sous le contrôle des salafistes qui prône un "islam rigoriste, d'origine wahhabite".
Pour les Renseignements Généraux, ces lieux de culte sont des centres de propagande avec "cours coraniques, conférences téléphoniques avec des cheikhs saoudiens, mais aussi de nombreuses activités culturelles…", le tout dans un environnement favorable (difficultés d'intégration, chômage). La prise de pouvoir par les salafistes au détriment des musulmans modérés est facilitée par un discours politisé et communautariste.
Ce développement des salafistes se fait rarement dans l'illégalité. En outre, la prudence incite ces imams à un discours plus lissé, par parabole ou références historiques. Une autre tendance constatée est la création de crèches islamistes. Trois d'entre elles ont été fermées par décisions administratives.
Il me semble que la société française ne pourra enrayer un tel développement qu'en s'attaquant aux racines du mal : les problèmes d'intégrations et économiques des populations d'origines musulmanes.


Pourquoi une loi contre l'intégrisme (Josette Alia et Carole Barjon)
Le Nouvel Observateur - n° 2037 - 20 au 26 novembre 2003 - (6 pages)

Sous titre : Voile à l'école, hôpitaux, discrimination…
Quelle loi pour arrêter l'intégrisme en France sans heurter les musulmans ? Le premier constat est l'absence de chiffres fiables pour dresser un état des lieux. En outre, la nature des incidents évolue. Des élèves veulent sortir "pour faire leur prière", d'autres ne veulent plus d'examinateurs hommes. Les affaires de discrimination des sexes gagnent d'autres domaines que l'école. Les hôpitaux où des hommes ne veulent pas que leurs femmes soient soignées par des médecins hommes. Il y a aussi les créneaux horaires réservés aux femmes dans les piscines. Les entreprises sont également touchées par le problème du port du voile, tandis que dans les prisons " les autorités dénoncent un prosélytisme galopant".
Des sondages ayant montré qu'une large majorité des français sont pour une loi, l'UMP et le PS, non sans discussions au sein des partis, se sont lancés dans une course de vitesse pour une proposition de loi. L'UDF, les Verts et le PC sont contre. Il en est de même pour les évêques. "L'équilibre né de la loi de 1905, qu'ils ont autrefois combattue, leur convient aujourd'hui parfaitement." Les "laïcards" voudraitent une loi plus large que l'école pour tout ce qui touche à l'égalité entre les sexes.
Les associations sont majoritairement contre une loi. Un exemple parmi d'autres : "Une loi, inévitablement perçue comme une loi destinée à régler le problème du voile, sera ressentie comme une loi d'exception, qui montrera du doigt toute une communauté. Et cela ne nous aidera pas à trouver des arguments pour combattre le voile. Au contraire." (Sana ben Achour, secrétaire générale de l'Association tunisienne des Femmes Démocrates). Et les musulmans de "l'islam tranquille", qu'en pensent-il ?
Une majorité, du moins politique, semble favorable à une loi. Il reste à en rédiger les textes.


La Laïcité face à l'Islam (BL - EC)
L'Express - n°2724 - 18 au 24 septembre 2003 - (7 pages)

Sous-titre : Ce qu'il ne faut plus accepter - Les solutions des modérés
Cet article fait le point des dangers et des questions que soulève la montée de l'intégrisme islamique face à une république laïque qui cède du terrain et "tergiverse". La mise en place du CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) a été l'occasion de bafouer la loi française. "Nicolas Sarkozy, qui dit publiquement "avoir des difficultés à imaginer une société sans religion", n'a cessé de franchir la ligne jaune de la loi de 1905, qui lui impose de n'intervenir, ni de reconnaître aucun culte".
De nombreux encarts permettent à des musulmans modérés de s'exprimer et de défendre la laïcité à la française.
"Il n'est pas normale que ces islamistes finissent souvent par obtenir plus dans leur pays d'accueil que dans leur pays d'origine musulman où ils sont traqués à juste cause." (Samia Labidi)
La France semble ne pas savoir comment s'y prendre face à cette religion minoritaire dont les plus actifs trouvent plus facilement à se faire entendre que ceux qui se sont bien intégrés, dans le respect de la loi française. Ces derniers se plaignent de l'amalgame qui est fait entre la communauté d'origine (maghrébine par exemple) et la religion.
Un article courageux


L'humanisme, dernier rempart contre la barbarie (Edward W. Said)
Le monde diplomatique - Septembre 2003 - n° 594 - (1 page et demi)

Vingt-cinq ans après avoir publié "l'Orientalisme", Edward W. Said, intellectuel américain d'origine palestinienne explique que rien n'a changé, que l'ambition néocolonialiste de l'Occident est toujours présente et dominatrice. "J'aimerais pouvoir affirmer que la compréhension générale qu'ont les Américains du Proche-Orient, des Arabes et de l'islam a un peu progressé. Ce n'est malheureusement pas le cas. Pour de nombreuses raisons, la situation semble bien meilleure en Europe."
Seul l'humanisme avec le désir de comprendre les autres cultures pourra venir à bout de la barbarie. "La volonté de comprendre d'autres cultures à des fins de coexistence et d'élargissement de son horizon n'a rien à voir avec la volonté de dominer."
Après la guerre contre l'Irak, Edward W. Said lance une virulente attaque contre l'administration Bush, les médias américains et certains intellectuels, mais surtout un vibrant plaidoyer humaniste, appelant à retrouver la "pratique d'un discours mondial, laïque et rationnel". "… humanisme, un mot que têtu, je continue à utiliser malgré son rejet méprisant par les critiques postmodernes sophistiqués."


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