Appelé aussi "Rasoir d'Occam", il affirme qu'il ne faut pas multiplier les entités sans nécessité? Il rejette les concepts de substance, de cause efficiente, de puissance..., c'est-à-dire tout ce qui, sous prétexte de mieux comprendre la réalité, ne fait que l'obscurcir sous un voile métaphysique.
"Croire en Dieu est fondamentalement absurde, car l'hypothèse Dieu, en plus d'être inutile, complexifie les choses et est invérifiable."
(Crovax / 08/11/05 - 22h37)
"Tu sembles bien connaître Dieu. Tant mieux pour toi. Mais moi, je ne le connais pas, et je ne sais pas ce qu'il peut bien penser ou ressentir à notre égard. Et dans le fond, je m'en contre-fiche. N'ayant pas de preuves de l'existence de Dieu, je peux très bien m'en passer. C'est un principe qu'on appelle le rasoir d'Occam et qui est très efficace pour garder les idées claires et dépourvues de tout ballast inutile."
(Raskolnikov / 24/01/05 - 18h41)
Le matérialisme, une vision rationnelle du monde
Celui qui sait utiliser avec discernement et de manière rationnelle ce que ses sens lui montrent et qui s'en tient pour l'interprétation du monde à ce que la science lui apprend, a toutes les chances d'être matérialiste. Il considère alors qu'il n'y a pas d'autre substance que la matière, pour lui, la pensée et la conscience sont des produits secondaires de cette matière. La conséquence directe est qu'on ne peut plus croire ni l'âme indépendante du corps, ni en l'au-delà, ni en Dieu.
"La vision matérialiste est la première vision du monde à donner une vision rationnelle du monde.
L'atomisme définissait la matière comme composée d'atomes qui interagissaient entre eux de façon précise et donc de façon rationnelle. Depuis la chimie nous donne la même vision de façon plus détaillée et approfondie. Tous les spiritualistes, dont Aristote qui a dominé la physique/chimie ancienne jusqu'à la renaissance, n'ont jamais pu donner une vision plus proche que ce qu'en donne la science moderne de la matière.
Et je trouve plus rationnel et logique de postuler que c'est l'univers avec ses données limitées qui existe tout seul plutôt qu'un dieu ayant beaucoup de qualités que ne possédait pas l'univers à son commencement, comme des dimensions infinies, l'ordre, l'intelligence, la conscience, la volonté etc...
Cela prend beaucoup plus de sens dans une vision matérialiste, justement parce qu'il n'y a pas de scénariste, et que l'univers n'est que le théâtre des interactions de ses composants jusqu'à épuisement de toutes les possibilités."
(janus / 07/11/05 - 17h20)
"Je me suis posé toutes ces questions existentielles depuis bien longtemps.
D'où mon immense incompréhension vis à vis de ceux qui croient en une transcendance quelconque.
J'assume parfaitement le fait d'être mortel et de vivre dans un univers mécanique et matérialiste.
L'absurdité de la condition humaine ne m'effraie pas.
La raison triomphera."
(Homo Sapiens Sapiens / 20/10/04 - 20h07)
"Peut-être le matérialisme fait-il erreur quand il affirme le néant, mais on concédera qu'il a de bonnes excuses à la noirceur de son pronostic."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)
Le Dieu bouche trou
Avec les progrès de la science, Dieu est repoussé aux confins de l'Univers. Les croyants continuent de l'invoquer chaque fois que l'on ne sait pas répondre à une question que les savants n'ont pas encore élucidée.
Voir les pages La science et Dieu ou Revue de presse / Science.
"Je suis impressionné, je ne comprends pas, donc c'est Dieu.
Mais c'est pas comme ça que la science avance. Cela a toujours été en mettant de côté leur croyance que les savants croyants ont pu faire leurs découvertes. Car si les chercheurs de culture judéo-chrétienne ne laissaient pas leur croyance au vestiaire de leur labo, la science n'aurait pas avancé comme elle l'a fait."
(janus / 29/10/05 - 00h19)
"Fonder une foi sur les insuffisances de la science actuelle, c'est laisser les croyants avec rien de plus qu'un Dieu des lacunes [...]
La solution raisonnable, même si elle est ennuyeuse, c'est de s'en tenir à l'idée que la science et la religion sont des sphères de compréhension bien différentes et qu'il est faux de chercher à expliquer ou à réfuter l'une par l'autre."
(Article de "New scientist", Royaume Uni, mars 2003)