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Histoire

Dieu et la politique : le défi laïque

Revue de presse



En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
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Dieu et la politique : le défi laïque
L'histoire - juillet-août 2004 - n° spécial N°289 - (113 pages)

Dans un contexte où l'on dit la laïcité menacée, où une partie de l'Europe veut faire référence à ses "origines chrétiennes", où l'on assiste à une poussée de l'islam radical, ce numéro spécial de "L'histoire" retrace les combats qui ont conduit à la séparation des Eglises et l'Etat... Il soulève la question de "faut-il interdire de subventionner les cultes comme on aide d'autres associations ?"
  • Les laïcs sont le moteur de l'histoire de l'Occident (Jacques Le Goff)
    Au Moyen Age, l'Eglise a tenté, au nom de Dieu, d'instaurer une théocratie. Les souverains s'y sont opposés et ont pu l'empêcher, de même que les laïcs. (Attention, il s'agit des laïcs dans le sens où l'entend l'Eglise, c'est-à-dire des chrétiens qui ne font pas partie du clergé)

  • Philippe le Bel, pape en son royaume (Julien Théry)
    Au début du XIVe siècle, le roi de France s'affronte avec le pape Boniface VIII pour assurer son pouvoir absolu dans le royaume. Il fonde ainsi l'Eglise "gallicane", faisant du roi de France le seul chef au-dessus du pape. "Et paradoxalement, l'exception contemporaine de la laïcité française trouve ses plus lointaines déterminations historiques dans la "pontificalisation" du pouvoir royal des Capétiens au cours des premières années du XIVe siècle."

  • Calvin fait régner l'ordre moral à Genève (Nicolas Fornerod)
    Jamais le contrôle des moeurs ne fut aussi sévère dans une ville qu'à l'époque de Calvin, au XVIe siècle. Si, pour l'auteur, Genève ne fut jamais une théocratie, le Consistoire a permis pendant une soixantaine d'années "d'imposer un ordre moral draconien au nom d'un idéal religieux."

  • L'édit de Nantes : le triomphe des politiques (Elie Barnavi)
    La victoire du parti des "Politiques", (catholiques davantage soucieux du salut de l'Etat) sur la Ligue (catholique voulant "extirper" l'hérésie protestante) a permis l'arrivée sur le trône de Henri IV. L'Edit de Nantes et un Etat fort ont permis d'organiser la coexistence des deux religions.

  • Louis XIV ou la religion royale (Joël Cornette)
    La monarchie absolue de droit divin avait tous les atours d'une religion. Pour le "Roi-Soleil", l'important était de renforcer le pouvoir royal.

  • Voltaire : "Ecrasons l'infâme" (Jean Marie Goulemot)
    Pourfendeur intransigeant de la religion, de l'intolérance et de la superstition, Voltaire était un précurseur de la laïcité.
    Pour lui, "c'est l'Etat qui doit s'imposer contre la religion".

  • Comment la France a inventé la laïcité (Michel Winock)
    Trouvant son origine dans le siècle des Lumières, les lois sur la Laïcité de 1905 sont aussi le résultat de l'histoire (révolution, affaire Dreyfuss) et de nombreux combats et péripéties, jusqu'à ce que l'Eglise ne se résigne à admettre la Séparation.

  • Bonaparte et la paix du Concordat (René Rémond)
    Après la révolution, c'est dans un souci de réconciliation que Bonaparte proposa le Concordat au pape en 1801.

  • La loi de ton pays est la loi (Esther Benbassa)
    En 1808, Napoléon organisa le culte judaïque en créant le Consistoire, ce qui permettra plus tard aux juifs de d'adhérer à la république sans renoncer à la tradition.

  • Idées fausses sur les Etats-Unis (Denis Lacorne)
    Derrière une apparence de religiosité, la Constitution américaine et la Cour Suprême sont les garants d'une véritable séparation de l'Eglise et de l'Etat.

  • Le choix de Ferry : la guerre du crucifix n'aura pas lieu (Jean-François Chanet)
    En véritable homme d'Etat, celui qui a donné son nom aux lois sur l'Ecole a fait taire son anticléricalisme pour politique de modération.

  • Portrait d'un anticlérical (Jacqueline Lalouette)
    Emile Combes, bien qu'anticlérical et anticongrégationniste, en fut pas le "mangeur de curés" et l'ennemi des religions tel qu'on le décrit habituellement.

  • 1905 : une loi d'apaisement ? (Patrick Cabanel)
    Bien que rejetée par le pape et l'extrême gauche, la loi de 1905 manifesta un souhait de pacification.

  • Les présidents peuvent-ils aller à la messe ? (Jean-Noël Jeanneney)
    Si Clémenceau a répondu fermement "non", il n'en a pas toujours été ainsi.

  • Les combats d'Atatürk (François Georgeon)
    Il y a quatre vingt ans, Kémal Athatütk faisait de la Turquie le "seul Etat laïque du monde musulman".

  • La laïcité a gagné, mais elle a changé de sens (Marcel Gauchet)
    Le philosophe, constatant que le paysage a changé (arrivée de l'islam, l'individualisme, la nouvelle place accordée aux croyances), ne verrait rien de choquant à ce que les Eglises puissent être subventionnées au même titre que les partis, les associations, la presse, les syndicats et annonce la renaissance d'une puissance publique, d'un Etat républicain très différent de ce que l'on connaît aujourd'hui.

  • Bourguiba a modernisé la Tunisie en douceur (Mohamed Charfi)
    Pour l'ancien ministre de l'Education en Tunisie, la laïcité est possible dans les pays musulmans.

  • L'islam français est-il soluble dans la laïcité ? (Yvan Gastaut)
    Face au repli communautaire, au progrès de l'islamisme et au terrorisme international, les français s'interrogent sur cette religion qui est perçue comme un frein à l'intégration.

  • Religions sur tableau noir (Mireille Estivalèzes)
    Ce n'est que dans un esprit laïque et de tolérance, loin de tout endoctrinement, que l'on pourra parler des religions à l'Ecole.

  • Les batailles de l'école (Guy Coq)
    En 1945, les députés ont supprimé toute aide aux écoles confessionnelles. Les querelles ont conduit à un enseignement "devenu laïque"dans des écoles privées "sous contrat".

  • L'Europe sera laïque ou ne sera pas (Jean-Michel Gaillard)
    Pas de référence à Dieu, ni à "l'héritage chrétien" dans la constitution, une Union qui "ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les Eglises et les associations ou communautés religieuses dans les Etats membres", mais la constitution prévoit "un dialogue ouvert, transparent et régulier" avec ceux-ci. Cependant le débat est loin d'être terminé par la présence en Europe d'une forte minorité musulmane qui pose à nouveau "la question des rapports entre l'Etat, les Eglises et la société civile...."

  • D'Anticléricalisme à Tolérance
    Un lexique de 25 mots. A noter que la main de Fatima est placée à tort dans les signes religieux. La main de Fatma (et non Fatima, cela n'a rien à voir avec le Portugal) n'est pas un signe religieux. Voir le résumé d'article Pauvre main de Fatma !.

  • L'invention de la laïcité
    Une chronologie en soixante-dix dates.
    On remarquera également que l'Edit de Milan où l'empereur Constantin accorde aux chrétiens la liberté de culte est situé en l'an 313 AV. J.C.
    Avant l'heure, c'est pas l'heure !


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