Athéisme : l'homme debout. Vivre sans Dieu et sans religion  >  Revue de Presse  >  L'Eglise catholique > 2006 p3

L'Eglise catholique

2006 - page 3

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Début de la rubrique : L'Eglise catholique


Codes couleur :
En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras.
En mauve : commentaire ou appréciation particulière de "atheisme.free.fr"


Noël : le Pape appelle les Européens à l'humilité (Hervé Yannou)
Le Figaro - 26 décembre 2006 (1/8 de page)

Lors de son traditionnel message de Noël, "Urbi et Orbi", le pape Benoît XVI a exprimé son "appréhension" face aux crises qui secouent le Proche-Orient.
"De manière plus inattendue, le Pape s'est inquiété des risques de conflits et de tensions en Europe et en Amérique latine car l'homme du XXIe siècle, trop "sûr de lui et autosuffisant", a plus que jamais "besoin d'un sauveur" face aux menaces "insidieuses" contre "son intégrité personnelle et morale"."


L'Eglise critiquée pour avoir refusé des obsèques religieuses à Piergiorgio Welby (Henri Tincq)
Le Monde - 26 décembre 2006 (1/6 de page)

"Sur la place de l'église Jean-Bosco de Rome, avaient lieu les obsèques - civiles - de Piergiorgio Welby, un Italien de 60 ans atteint de dystrophie musculaire, mort, mercredi 20, après avoir été débranché, à sa demande, du respirateur qui le maintenait en vie depuis 1997.
Le diocèse de Rome, dont le chef est le cardinal Ruini, l'un des hommes les plus proches du pape, avait refusé à la famille les obsèques religieuses qu'elle réclamait. Qu'à la veille de Noël, l'Eglise ait préféré la rigueur de sa doctrine - hostile à toute forme d'euthanasie - à son devoir de miséricorde a choqué une grande partie de l'Italie et de l'opinion catholique."



Voir la page : Benoît XVI en Turquie (du 28 au 1er décembre 2006)


L'école catho fait ses courses avant la présidentielle (Hervé Liffran)
Le Canard Enchaîné - 22 novembre 2006 (1/8 de page)

Début de l'article : "Subventions de fonctionnement, aides immobilières, crédits pour les cantines... A quelques mois de la présidentielle, une nouvelle liste de revendications vient d'être présentée par l'enseignement catholique dans le quotidien "La Croix" (17/11). Les écoles des bons pères sont déjà copieusement subventionnées par l'Etat et les collectivités locales. Mais elles ne perdent rien à réclamer encore un petit effort."


Le retour à la "guerre du latin" (Henri Tincq)
Le Monde - 4 novembre 2006 (1/6 de page)

"On croit rêver, revenir quarante ans en arrière, quand, après le concile Vatican II (1962-1965), partisans et adversaires de la nouvelle liturgie en venaient presque aux poings. Quand Mgr Lefebvre, évêque rebelle, tonnait contre la messe "moderniste", qui trahissait, selon lui, la plus ancienne tradition de l'Eglise.
Le christianisme est aux prises avec des défis d'une ampleur jamais égalée : l'érosion de la foi dans la vieille Europe laïcisée, la montée du "relativisme" des valeurs et des pratiques, la cohabitation avec un islam tenté par le radicalisme. Et, pourtant, l'Eglise catholique ne craint pas de disperser son énergie dans une querelle de rites qui semble d'un autre âge, mais recouvre des controverses autrement plus graves."

En effet, Benoît XVI serait sur le point de promulguer un "motu proprio" (décision personnelle du pape) visant à "libéraliser" la messe selon le rite dit "tridentin" (du concile de Trente, 1545-1563), faisant ainsi du latin un rite universel. La bataille entre les "traditionalistes", très minoritaires, et les catholiques "de progrès" risque d'être frontale. Le clergé français fait preuve d'une liberté de parole retrouvée face au Vatican. Pour l'archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, "C'est l'autorité du dernier concile qui est en cause".
En fait, avec ce pape conservateur, "c'est l'héritage de Vatican II qui est menacé".
"En montrant que les réformes du concile, et l'esprit même de Vatican II, étaient, d'une certaine manière, négociables, le pape a pris un gros risque : celui de faire passer le souci de la réconciliation et de l'unité avant celui de la clarté doctrinale"


Benoît XVI reçoit le dalaï-lama en audience privée (avec AFP)
Le Monde - 14 octobre 2006 (1/10 de page)

"Le pape Benoît XVI a reçu vendredi 13 octobre en audience privée au Vatican le dalaï lama, chef spirituel du bouddhisme tibétain. Cette entrevue, la première entre les deux représentants religieux depuis le début du pontificat de Benoît XVI, n'était pas inscrite à l'agenda officiel du souverain pontife et n'a donné lieu à aucun communiqué du Vatican. Au sujet de telles rencontres, qui risquent selon lui de "prêter à des interprétations syncrétiques fondées sur une conception relativiste" des religions, Benoît XVI reste plutôt réservé."


Benoît XVI sur la voie d'une libéralisation de la messe en latin (Hervé Yannou)
Le Figaro - 12 octobre 2006 (1/10 de page)

"Benoît XVI est sur le point de signer et de publier un document pour libéraliser et pleinement réhabiliter la messe en latin. Ce sera plus qu'une avancée pour la "réconciliation" définitive avec les lefebvristes.
Les intentions du Pape sont connues depuis longtemps. Les sites Internet traditionalistes annonçaient depuis plusieurs semaines l'existence de ce document, que des informations officieuses du Vatican sont venues confirmer hier."



Benoît XVI redoute un choc des civilisations avec l'islam (Hervé Yannou)
Le Figaro - 13 septembre 2006 (1/8 de page)

La veille de la dernière grande messe de son voyage en Allemagne, le pape Benoît XVI a fait part de ses réflexions sur l'islam en mettant en garde contre un choc de civilisations. "Devant les "pathologies et les maladies mortelles de la religion et de la raison" qui détruisent l'image de Dieu «à cause de la haine et du fanatisme", il a ainsi demandé à 260 000 fidèles de dire "en quel Dieu ils croient" et de professer "le visage d'un Dieu humain". C'est, selon lui, le seul moyen de se libérer de "l'athéisme moderne"."
Devant des universitaires, il a comparé les visions de Dieu entre le christianisme et l'islam. "Pour Benoît XVI, chrétiens et musulmans ne partagent donc ni la même philosophie et surtout pas la même vision de Dieu. Le christianisme héritier du monde grec antique est, lui, lié à la raison. C'est cette rencontre entre chrétienté et philosophie antique qui "demeure le fondement de ce que l'on peut appeler avec raison l'Europe", a ainsi déclaré le Pape, qui doit se rendre en Turquie à la fin du mois de novembre."


Benoît XVI aime les traditionalistes (Jean de Leyzieu)
L'Humanité - 11 septembre 2006 (40 lignes)

Avant son voyage en Bavière, le pape a annoncé que le Vatican venait d'accepter "d’importantes concessions (messe en latin selon la liturgie de Pie V, relecture de Vatican II...) à un petit groupe dissident de la Fraternité Saint-Pie X, ouvrant non seulement une nouvelle brèche "ultraconservatrice" dans l’approche liturgique et idéologique du Vatican mais, surtout, acceptant de voir se rallier officiellement à l’Église une poignée d’anciens prêtres et séminaristes, tous disciples du tristement célèbre Mgr Lefebvre, excommunié en 1988 par Jean-Paul II"
Certains y voient un tournant inquiétant, d'autant que le supérieur de l'institut religieux de droit pontifical chargé d'accueillir les transfuges traditionalistes "n’est autre que Philippe Laguérie, ancien curé de choc de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, adepte du verbe imprécateur et icône des catholiques traditionalistes du Front national."


>>> Suite de la revue de presse : l'Eglise catholique : 2006 page 2

Voir la page d'accueil sur le catholicisme



Athéisme : l'homme debout. Vivre sans Dieu et sans religion   Accueil Revue de presse    Haut de page    Contact   Copyright ©