Athéisme : l'homme debout. Vivre sans Dieu et sans religion  >  Vos contributions    > ...phénomène religieux ?


Une approche inhabituelle "neuroscientifique" du phénomène religieux ?


par Michel Thys  -  20/09/2016




Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.




Le point de vue des scientifiques :

Le scientisme n'a plus cours depuis longtemps. Il n'est donc pas question, comme l'aurait sans doute fait Guillaume d'Ockham (1285-1347), de vouloir simplifier ou réduire l'infinie complexité du psychisme humain à des "mécanismes" psycho-neuro-physio-génético-éducatifs et culturels. D'autant moins du fait de la complexité inimaginable du fonctionnement cérébral humain, et parce que le phénomène religieux échappe à l'expérimentation scientifique.

Certains scientifiques, agnostiques, déistes ou athées, ont néanmoins contribué peu ou prou à l'approche neuro-biologique de la foi, par exemple Henri LABORIT, Antonio DAMASIO, Jean-Pierre CHANGEUX, et surtout Patrick JEAN-BAPTISTE. D'autres par contre, par exemple Jean-Didier VINCENT, Pascal BOYER ou Richard DAWKINS, me semblent plus réticents à proposer une hypothèse explicative quant à l'origine de la foi et à sa persistance. Craindraient-ils de s'éloigner de leur spécialité ?

Seuls des neurophysiologistes croyants, notamment canadiens, tels que Mario BEAUREGARD, financés par la très chrétienne Fondation Templeton, ont tenté de démontrer "scientifiquement" l'existence de Dieu (qu'ils présupposent donc par "pétition de principe" !) en recherchant dans le lobe temporal droit "l'antenne", qu' "Il" y aurait placée pour recevoir sa "Révélation" : en vain, bien évidemment, puisqu'aucun dieu anthropomorphique ne s'est jamais manifesté, et accessoirement parce que, du fait des interconnexions constantes et éminemment complexes entre le cerveau émotionnel et le cerveau rationnel (selon le schéma simplifié mais pédagogique de McLEAN), c'est évidemment tout le cerveau qui est concerné (cf SAVER & RABIN), même si l'émotionnel prédomine chez un croyant.

Le point de vue des philosophes :

Les philosophes, anthropologues ou sociologues laïques ne semblent pas s'intéresser à l'origine de la foi et à sa fréquente persistance : ni André COMTE-SPONVILLE, ni Michel ONFRAY, ni Henri PENA-RUIZ, par exemple, pas plus que les Belges Guy HAARSHER, Jacques SOJCHER, Marcel BOLLE DE BAL, Luc NEFONTAINE ou Jacques RIFFLET.

Craindraient-ils que les neurosciences bouleversent la réflexion philosophique ?

Plutôt que de se résoudre au confortable "mystère de Dieu", n'est-il pas quand même légitime de tenir compte des découvertes des neurosciences, aussi partielles soient-elles encore, afin de compléter l'approche traditionnelle du phénomène religieux (philosophique, métaphysique, historique, théologique, anthropologique, sociologique) . ? Mais entendons-nous bien : pas plus que les religions ne peuvent démontrer l'existence réelle de "Dieu" (selon elles, "la foi se vit"), les neurosciences et les sciences humaines, dont la psychologie, ne prétendent évidemment pas démontrer l'inexistence de "Dieu", puisque par définition aucune inexistence n'est démontrable (sauf en mathématiques, par l'absurde).

Homo religiosus ?

En bref, c'est sans doute pour compenser sa faiblesse corporelle que l'homo sapiens s'est redressé il y a quelque 100.000 ans et que l'évolution a hypertrophié son néocortex préfrontal, le rendant capable de langage, puis en quelque 50.000 ans, d'imaginer un nouveau "mécanisme de défense" : d'abord des "esprits" (d'où l'animisme, le chamanisme, ...), ensuite le recours à des dieux protecteurs et anthropomorphes (plus tard à un seul), dont il tentait d'apaiser la colère, ou de gagner les faveurs, par des sacrifices, des prières, etc.

Michel de PRACONTAL écrit d'ailleurs dans "L'imposture scientifique en dix leçons" (2005), page 141 : "La pensée magique n'a jamais disparu de nos cultures supposées modernes et rationnelles, probablement parce qu'il s'agit d'un mode de raisonnement inhérent à la condition humaine. La pensée dite rationnelle n'a rien de naturel, c'est une construction, une ascèse, un exercice qui demande un travail continuel. L'éternel "retour de l'irrationnel" n'est en fait que la manifestation récurrente d'une forme de pensée qui ne nous a jamais quittés".

Dans "La religion est-elle innée ?", le professeur de psychologie Vassilis SAROGLOU de l'Université catholique de Louvain, évoque "l'existence de prédispositions génétiques à la religiosité". Mais cette prédisposition ne s'actualise que si elle est exploitée par un milieu croyant : "à côté de cette part génétique, les influences éducatives précoces décident en grande partie de l'orientation religieuse ou athée d'un enfant. A contrario, la croyance religieuse n'apparaît pas chez les enfants de parents athées, sauf influences parasites.

"Liberté religieuse" ?

Du fait de nos nombreux déterminismes (héréditaires, hormonaux, éducatifs, culturels, religieux, idéologiques, sociaux, politiques, etc...), notre amour-propre ou notre orgueil dussent-ils en souffrir, nous sommes moins libres que nous ne le pensons.

Henri LABORIT, l'avait bien compris, écrivant même, dans "Éloge de la Fuite", page 59 :

"Je suis effrayé par les automatismes qu'il est possible de créer à son insu dans le système nerveux d'un enfant. Il lui faudra, dans sa vie d'adulte, une chance exceptionnelle pour s'évader de cette prison, s'il y parvient jamais". Répondant à Jacques LANGUIRAND, à Radio Canada, il disait : "Vous n'êtes pas libre du milieu où vous êtes né, ni de tous les automatismes qu'on a introduits dans votre cerveau, et, finalement, c'est une illusion, la liberté !" Ou encore : "Tant qu'on n'aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l'utilisent et tant que l'on n'aura pas dit que jusqu'ici que cela a toujours été pour dominer l'autre, il y a peu de chance qu'il y ait quoi que ce soit qui change" (dernière phrase du film, "Mon oncle d'Amérique" (1980), écrit par Alain RESNAIS.

La foi : un choix vraiment libre ?

Le professeur Vassilis SAROGLOU écrit : "Le fait d'avoir la foi (...)n'est pas tellement, d'un point de vue statistique, une question de choix. C'est plutôt une question de continuité ou d'assimilation de tout le bagage mental ou affectif que l'on a reçu par le biais de la socialisation, qu'il s'agisse de croyance, de pratique, d'émotion ou de valeurs".

Et pour cause : dans nos pays démocratiques, "la liberté constitutionnelle de conscience et de religion" me paraît plus théorique et symbolique qu'effective, parce que l'émergence de la liberté de croire ou de ne pas croire est généralement compromise, à des degrés divers.

Elle l'est d'abord par l'imprégnation de l'éducation religieuse familiale précoce (le tout jeune enfant est déjà naturellement animiste), éducation forcément affective puisque fondée sur l'exemple et la confiance envers les parents (influence certes légitime mais unilatérale, identitaire et communautariste).

Elle l'est ensuite par l'influence d'un milieu éducatif croyant imposant précocement, fût-ce à des degrés divers, la soumission à un dieu, à un prophète et à des livres "sacrés" et occultant volontairement les alternatives non confessionnelles de l'humanisme laïque qui prône l'autonomie de la conscience morale et la responsabilité individuelle. L'Histoire confirme d'ailleurs abondamment la piètre aptitude des religions et des idéologies politiques à développer une conscience morale autonome et le respect de la dignité humaine. Par contre, elle témoigne de leur remarquable aptitude à inciter, dès l'enfance, à la soumission à un dieu, à un prophète, à un texte "sacré", ou à un dictateur ...

Je pense même que l'absence totale de respect de la vie humaine du léninisme, du stalinisme et du nazisme n'est pas due à leur idéologie politique soi-disant "athée" (puisque l'athéisme est seulement une option philosophique rationnelle), mais à la croyance religieuse initiale des "dominants" que furent Lénine, Staline, Hitler, et à celle des "dominés" qu'ils ont d'autant plus facilement endoctrinés que la soumission religieuse initiale a constitué un terreau favorable à leur soumission idéologique et induit la conviction de leur prétendue "supériorité aryenne".

Origine psychologique, éducative et culturelle de la foi.

Déjà en 1966, le psychologue-chanoine Antoine VERGOTE, alors professeur à l'Université catholique de Louvain, avait constaté, dans "Psychologie religieuse", sans doute à son grand dam, qu'en l'absence d'éducation religieuse, la foi n'apparaît pas (les parents incroyants en témoignent a contrario), et que la religiosité à l'âge adulte en dépend (et donc l'aptitude à imaginer un "Père" protecteur, "agrandi, substitutif" et anthropomorphique, fût-il qualifié d'"authentique, épuré, Présence Opérante du Tout-Autre". Ainsi, page 294 :
"La disponibilité religieuse de l'enfant ne prend forme qu'à la condition d'avoir été précocement éduquée. Toutes les observations l'ont confirmé : l'influence des parents est le facteur le plus décisif dans la formation des attitudes religieuses.(.) Les gestes et le langage religieux des parents, la célébration des fêtes religieuses marquent de façon indélébile les souvenirs d'enfance de nombreux adultes, et déterminent leurs sentiments d'appartenance religieuse. (.). L'extraordinaire permanence des attitudes religieuses, que de nombreuses enquêtes ont mis en lumière, s'explique certainement par l'influence prépondérante de l'éducation familiale."(.).
Son successeur actuel, Vassilis SAROGLOU, le confirme : "Le fait d'avoir eu des parents religieux et d'avoir reçu une éducation religieuse est le facteur le plus important pour déterminer les probabilités d'être, de rester ou de redevenir soi-même croyant, que ce soit à l'adolescence ou ultérieurement à l'âge adulte".

Interprétation "neurophysiologique".

Comment expliquer la fréquente persistance de la sensibilité religieuse ou déiste ? Les neurosciences tendent, me semble-t-il, à confirmer son imprégnation neuronale : des neurophysiologistes ont en effet constaté que si les hippocampes (centres de la mémoire explicite) sont encore immatures à l'âge de 2 ou 3 ans, les amygdales (du cerveau émotionnel), elles, sont déjà capables de stocker inconsciemment le souvenir d'événements à forte charge affective ou des souvenirs émotionnels tels que, par exemple, l'atmosphère "envoûtante" d'une église, les prières et autres comportements religieux des parents, voire leurs inquiétudes métaphysiques, sans doute reproduits via les neurones-miroirs du cortex pariétal inférieur et du cortex moteur. Ces "traces" neuronales, appelées "engrammes", sont indélébiles, et se renforcent par plasticité neuronale, au fur et à mesure des expériences religieuses.

Les observations par IRM fonctionnelle et par tomographie à émission de positons suggèrent que le cerveau rationnel, le cortex préfrontal notamment, et donc aussi bien l'esprit critique que le libre arbitre ultérieurs s'en trouvent inconsciemment "éteints", et donc "anesthésiés", à des degrés divers, indépendamment de l'intelligence et de l'intellect, du moins en matière de foi.
Même André COMTE-SPONVILLE se dit "athée fidèle" à sa croyance enfantine, ou du moins aux "valeurs chrétiennes", telles que "l'amour du prochain".
Cela expliquerait a fortiori la fréquente imperméabilité de certains croyants, notamment créationnistes, à toute argumentation rationnelle ou scientifique, et donc la difficulté, voire l'impossibilité de remettre leur foi en question (cf. le pasteur évangélique belge Philippe HUBINON à la RTBF en 2003: "S'il n'y a pas eu "Création", tout le reste s'écroule . !".

Les conversions religieuses.

Dans cette optique, les conversions religieuses, mais aussi la "Révélation", me semblent explicables. Lorsqu'on bascule de l'incroyance vers la croyance, ou d'une forme de croyance à une autre, il se produit en un instant un bouleversement d'hormones et de neurotransmetteurs, un peu comme, mutatis mutandis, dans le cas du coup de foudre amoureux...

Je m'explique par exemple, la conversion de Paul CLAUDEL en entendant le Magnificat de BACH à N-D de Paris le 25 décembre1886. Malgré sa brillante intelligence, il ignorait forcément à cette époque que l'environnement sensoriel (les grandes orgues, les chants, l'odeur d'encens, le décorum, la génuflexion.) avait provoqué en lui un bouleversement psychophysiologique d'hormones et de neurotransmetteurs, au niveau notamment de la production de la phényléthylamine, de l'ocytocine, de la sérotonine et de la dopamine, au point de faire disjoncter son cerveau rationnel au profit de son cerveau émotionnel : "En un instant, mon coeur fut touché, et je crus". Ce n'est d'ailleurs pas surprenant puisque les sensibilités poétique, musicale, religieuse, ... ont des "localisations" voisines, ce qui facilite les interactions.

Les exemples de "hapax existentiel" (Michel ONFRAY), c'est-à-dire de circonstances exceptionnelles laissant des traces physiologiques et psychologiques indélébiles, sont très nombreux : par exemple, la conversion du docteur Alexis CARREL, prix Nobel, qui avait perdu la foi pendant ses études, et qui l'a retrouvée lors d'un voyage à Lourdes, ou celle d'Eric-Emmanuel SCHMITT, à 29 ans, perdu sous le firmament glacial du Sahara (même lorsqu'on est issu comme lui d'une famille incroyante, l'influence inconsciente de deux mille ans de judéo-christianisme se réveille chez certains incroyants en danger de mort, notamment. Cf le "pari de Pascal". Ce philosophe, lors de la "nuit du Mémorial" du 23 novembre 1654, connut aussi un état d'exaltation extrême et il nota sur un papier ses sensations, ses émotions, et les sentiments que lui inspirèrent ces minutes d'une telle densité. Le texte s'acheva sur ces mots : "Joie, joie, joie, pleurs de joie" : Pascal connut ce soir-là un authentique ébranlement physiologique dont il ressortira métamorphosé.

Je tiens à préciser - mais vous l'aurez déjà compris - que je condamne toutes les religions en fonction de la soumission qu'elles imposent, mais que je respecte les croyants (sauf les fanatiques) qui en sont les victimes. J'estime en effet que les croyances religieuses resteront toujours légitimes du fait notamment de l'impossibilité de comprendre en quelques générations l'apparition de la vie sur Terre et les mécanismes évolutifs et adaptatifs qui se sont succédés depuis 3,5 milliards d'années jusqu'au primate humain.

Néanmoins, et ce sera ma conclusion jusqu'à preuve improbable du contraire, j'estime que la pire conséquence de l'évolution du cerveau des seuls primates humains a été la capacité d'imaginer des dieux protecteurs mais antagonistes, à l'origine de l'intolérance et de la plupart des guerres. Or les dieux n'ayant jamais donné le moindre indice de leur existence concrète et donc objective, ils n'ont donc qu'une existence subjective, imaginaire et dès lors illusoire. Et encore : seulement à la suite d'une éducation religieuse précoce confortée par un milieu croyant unilatéral, communautariste et donc peu ouvert à l'acceptation de la différence de l'autre. Chez les enfants de parents athées, la foi n'apparaît d'ailleurs jamais, sauf influences parasites ...

Mais ce n'est là que mon point de vue d'athée, dont je ne prétends évidemment pas qu'il soit plus pertinent qu'un autre. Merci donc pour vos commentaires et surtout pour vos critiques.

Cordialement,


Michel Thys
Blog : http://michel.thys.over-blog.org



Quelques références bibliographiques, dans le désordre :
  • Le Grand Larousse du cerveau (2010).
  • Dictionnaire de Psychologie et psychopathologie des religions (2013) Gumpper & Rausky.
  • Nadia GEERTS : "La neutralité n'est pas neutre". La Muette 2012.
  • André COMTE-SPONVILLE : "L'esprit de l'athéisme". Albin Michel 2006.
  • Baudouin DECHARNEUX : La religion existe-t-elle ?" (Essai sur une idée prétendument universelle). Ed. L'Académie en poche, 2012.
  • Patrick JEAN-BAPTISTE "La biologie de dieu" 2003 Agnès Viénot 2003.
  • Richard DAWKINS : "Pour en finir avec dieu", R. Laffont 2008
  • Marcel BOLLE de BAL & Vincent HANSSENS :"Le croyant et le mécréant". Ed. Mols 2008.
  • Sigmund FREUD : "L'avenir d'une illusion" PUF 1948.
  • Antoine VERGOTE, chanoine, "Psychologie religieuse", du, Ed. Dessart 1966., professeur émérite à l'Université catholique de Louvain.1966.
  • Vassilis SAROGLOU (son successeur) & HUTSEBAUT, D : Religion et développement humain",. 2001.
  • Vassilis SAROGLOU, dans Cerveau et Psycho n° 40 : "La religion est-elle innée ?".
  • Jean-Didier VINCENT : "Voyage extraordinaire au centre du cerveau" Odile Jacob 2007, et avec Jules FERRY : "Qu'est-ce que l'homme ?"Odile Jacob, août 2001.
  • V.S. RAMACHANDRAN "Le fantôme intérieur". Odile Jacob 2002.
  • Jean-Pierre CHANGEUX "L'homme neuronal" 1993, "L'homme de vérité" 1994
  • Pascal BOYER "Et l'homme créa les dieux".
  • Antonio DAMASIO "L'erreur de Descartes" 2001 et "Spinoza avait raison"
  • Henri LABORIT "Une vie" 1996 "Derniers entretiens", "Eloge de la fuite" Laffont 1976,"Dieu ne joue pas aux dés". Grasset 1987.
  • Mario BEAUREGARD "Du cerveau à Dieu" "The spiritual brain".
  • Michaël PERSINGER "On the possibility of directly accessing every human brain by electromagnetic induction of fundamental algorythms".1995.
  • Paul D. MacLEAN "Les trois cerveaux de l'homme" 1990.
  • Joseph LEDOUX "Emotion, mémoire et cerveau" 1994
  • John SAVER & John RABIN "The neural substrates of religion experience" 1997.
  • Francis CRICK "Une vie à découvrir"
  • Michel ONFRAY : "Athéologie".
  • Danielle HERVIEU-LEGER : "La religion en miettes ou la question des sectes". Calman-Lévy 2001. ,
  • Noël RIXHON, ancien prêtre athée : "L'absence d'être de Dieu". (Soc. des Ecrivains 2006), "Conscience athée", "Le curé Meslier : Dieu n'est pas"
  • Gabriel RINGLET, ancien vice et pro-recteur de l'UCL,, : "L'évangile d'un libre-penseur".
  • Michel de PRACONTAL : "L'imposture scientifique en dix leçons" Ed. Du Seuil 2005. - Via Internet : Le cerveau à tous les niveaux". etc.


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