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Société : Dieu, religions, spiritualités

2006

Revue de presse



En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Début de la rubrique : Société


Codes couleur :
En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras.
En mauve : commentaire ou appréciation particulière de "atheisme.free.fr"


Faudra-t-il un jour débaptiser Noël ? (Henri Tincq)
Le Monde - 23 décembre 2006 (1/6 de page)

Début de l'article : "Qui ne s'est aperçu de la substitution de langage qui, d'année en année, sur les frontons des mairies et édifices publics, transforme le traditionnel souhait de "Joyeuse fête de Noël" en "Joyeuses fêtes de fin d'année" ou "Joyeuses fêtes" tout court ? Ce n'est pas simple fantaisie sémantique. Le nom de Noël, qui évoque la naissance du Christ, événement fondateur de l'histoire et de la foi chrétiennes, est-il devenu politiquement incorrect dans la société multiculturelle d'aujourd'hui, au point qu'il faille éviter de le prononcer ? Plus qu'en France, à l'approche du 25 décembre, aux Etats-Unis, en Angleterre, en Espagne, en Allemagne, des initiatives sont prises contre un affichage trop voyant de la fête de Noël, pour ne pas risquer de choquer la sensibilité des croyants des autres religions." ... sans oublier, tous ceux, encore plus nombreux, qui n'ont pas de religion.
[...]
L'article fait le constat d'une laïcisation de la société qui a tendance à substituer d'autres fêtes collectives aux fêtes religieuses : Fête de la musique, Fête du patrimoine, Nuit blanche...
"L'Europe n'est certes plus de culture chrétienne, si tant est qu'elle l'ait jamais été complètement. Mais l'ignorance de son patrimoine historique de valeurs, de références et de fêtes religieuses va à l'encontre d'une pratique apaisée de la laïcité et du dialogue entre les ethnies, les cultures, les confessions." (La laïcité qui, par définition, est toujours apaisée, impose la neutralité aux pouvoirs publics. Personne n'empêche les chrétiens de se souhaiter "Joyeux Noël", entre eux. Et à tous les autres de fêter dignement le solstice d'hiver et la nouvelle année.)


La presse populaire britannique part en croisade contre la "dé-Noëlisation" (Jean-Pierre Langellier)
Le Monde – 14 décembre 2006 (1/10 de page)

"A grands coups de manchettes exaltées, la presse populaire britannique chevauche une cause noble et saisonnière : défendre Noël, ses atours et ses traditions contre les ravages présumés du politiquement correct.
Il a suffi d'un sondage et de quelques initiatives, aussi maladroites que rarissimes, pour que les tabloïds se lancent en croisade contre les tentatives d'expurger toute référence au christianisme dans les célébrations de la nativité pour ne pas offusquer les religions minoritaires."



Les évêques et le Téléthon - La Foire du tronc (Patrice Lestrohan)
Le Canard Enchaîné – 6 décembre 2006 (1/3 de page)

"Ça grenouille dans les bénitiers. Les attaques à coups de crosse de plusieurs évêques contre le Téléthon annoncent d'autres interventions du même type."
En effet, après les attaques de la commission bioéthique de l'Observatoire [catholique] de la vie civile (de Mgr Rey) contre l'utilisation de l'argent du Téléthon pour de la recherche sur l'embryon, tout laisse à penser que, dans les prochaines campagnes électorales, l'Eglise catholique interviendra par des sermons contre le mariage homosexuel.


"Injustifiable" excision (Serge-Henri Malet)
L'Humanité - 4 décembre 2006 (1/8 de page)

Un colloque sur l'excision s'ouvre à Paris, à l’Institut Pasteur, au moment où l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publie une étude sur les terribles conséquences de cette mutilation sexuelle qui touche 130 millions de femmes.
En France, "l’ablation du clitoris est assimilée à une mutilation, selon l’article 312 du Code pénal. L’excision est donc un délit, dont l’aspect culturel ou religieux ne vaut pas absolution. Pour l’avocate Linda Weil-Curiel, présidente de la Commission pour l’abolition des mutilations sexuelles, "il s’agit d’un problème européen et de santé publique, sur lequel la France est très en avance par rapport au reste de l’Europe, à la fois sur la prévention et la répression"."


Les recruteurs de l'équipe du Seigneur s'agitent à Cologne (Olivier Villepreux)
Libération - 17 juin 2006 (1/10 de page)

"Si Jésus n'est plus en vous, c'est qu'il est au pays de Luther en train de suivre le Mondial. Tandis que devant la vertigineuse cathédrale de Cologne, les catholiques refoulent des fans mexicains et portugais déguisés en perroquets de fête foraine pour l'office du soir, les protestants accueillent en face. Les évangélistes ouvrent leurs bibliothèques, centres d'informations, pour diffuser les matchs en sourdine et faire du prosélytisme à la remorque du business. Une façon d'infiltrer l'événement en proposant de désintoxiquer les supporters des "Fanfest", parcs à bière et écrans géants pour supporteurs sans billet."


Foot et religion, "le meilleur et le pire" (Henri Tincq)
Le Monde - 16 juin 2006 (1/6 de page)

Voir le résumé de l'article : Foot et religion, "le meilleur et le pire"


Le poids de l’Eglise continue de se faire sentir (Guy Michelat, propos recueillis par C.P.)
L’Humanité - 18 mars 2006 (1/6 de page)

A propos de la position de l’Eglise catholique sur la sexualité. Guy Michelat, directeur de recherche émérite au CNRS, a dirigé avec Jacques Maître l’ouvrage "Religion et sexualité" (L’Harmattan, 2002).
"Jésus n’a jamais rien dit sur la sexualité. C’est l’Église qui a formulé les interdits. Ainsi, saint Paul estime qu’"il est bon pour l’homme de s’abstenir de la femme"."
Les positions de l’Eglise sur ce sujet ont, depuis, peu évolué. Le but de la sexualité reste ma procréation. Les différentes enquêtes réalisées montrent que la recherche du plaisir est toujours plus fréquente chez les sans religions que chez les catholiques pratiquants. "Globalement, le poids de la morale sexuelle de l’Église continue de se faire sentir chez les pratiquants, même si on perçoit un changement chez les jeunes."


>>> Suite de la revue de presse : Société - 2005


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