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Science : Dieu et la religion2009Revue de presse
Codes couleur : En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants. En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras. En mauve : commentaire ou appréciation particulière de "atheisme.free.fr" Le point de vue des religieux (C.B.) Le Figaro - 14 novembre 2009 "Mgr Michel Aupetit, vicaire général du diocèse de Paris, examine les expériences aux frontières de la mort et les confronte aux réponses de la foi chrétienne. Pour les religions en général, et pour le catholicisme en particulier, il s'agit d'abord de rechercher les raisons neurophysiologiques de ces manifestations dites extraordinaires. Si la recherche scientifique peut leur donner une explication logique, il convient de la recevoir sérieusement. Il faut distinguer les expériences de mort imminente, qui se produisent chez des patients en état de mort clinique dont l'électroencéphalogramme plat traduit l'absence d'activité cérébrale, des expériences extraordinaires vécues par des patients sous l'empire d'une drogue ou de phénomènes hallucinatoires d'origine indéterminée. Actuellement, aucune explication psychologique, pharmacologique ou neurophysiologique ne permet de comprendre ces expériences à l'approche de la mort. Si on les compare avec ce que nous croyons comme chrétiens, il n'y a rien qui soit en contradiction avec notre foi dans la vie éternelle. Quoi qu'il en soit, il n'est pas possible de faire fi de toutes ces expériences subjectives, en particulier lorsqu'elles se généralisent et se recoupent de manière aussi étonnante. Il convient tout d'abord d'y prêter attention en respectant les personnes qui les ont vécues et qui se sentent souvent blessées par les sarcasmes des incrédules." [...] http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2009/11/14/01030-20091114ARTFIG00145--le-point-de-vue-des-religieux-.php "De là à voir un lien entre les astres et la destinée…" (Daniel Kunth) Libération – 17 janvier 2009 (1/3 de page) Propos recueilli oar Emmanuèle Peyret "Pseudoscience. Daniel Kunth, directeur de recherche au CNRS, explique en quoi astrologie et astronomie se distinguent : [...]EP : Ah elles ont bon dos, ces pauvres planètes et ces constellations, mises à toutes les sauces par les astrologues qui tentent depuis des siècles (des millénaires même) de faire parler le ciel, trouvant dans le firmament un lien de causalité entre les astres et la destinée du commun des mortels ! Un rituel, une superstition auquel bon nombre de contemporains adhèrent, quels que soient leur culture et leur milieu social, sans doute parce qu’il est "plus réconfortant de croire qu’on est relié au cosmos que la vérité crue", selon Daniel Kunth, astrophysicien au CNRS et grand spécialiste du duel astronomie-astrologie, qui décortique cette pseudoscience dans son livre Peut-on penser l’astrologie : science ou voyance (1). Peut-on croire à son horoscope ? Pas gagné… [...] DK : A l’époque de Babylone, il y a 4 000 ans, l’astrologie a un lien indéfectible avec la religion polythéiste : les astres sont des signes adressés par des dieux, désireux d’informer les humains de leurs desseins. A l’époque, il est impossible de distinguer l’astronome de l’astrologue. Les Grecs, puis les Latins, sont convaincus de la nature divinatoire de cette astrologie. Elles restent liées jusqu’au XVIIe siècle, époque qui voit triompher les sciences et à laquelle l’écart se creuse. Les astronomes renoncent aux principes non démontrés d’influence et de correspondance entre configurations planétaires et événements terrestres. Les astrologues non. Pas plus qu’ils n’ont pris en compte le fait que la Terre n’est plus au centre du système ou les plus récentes découvertes de satellites importants et autres astéroïdes, qu’ils n’ont jamais intégrés dans leur ciel. [...] L’horoscope repose sur une technique à laquelle on ne reproche rien : une représentation du ciel en un lieu et un instant donnés. Rappelons que les calculs des astrologues sont en général les mêmes que les astronomes, puisque nous mettons nos tables à disposition du public. Mais une technique ne fonde pas une science. C’est quand il y a interprétation de l’horoscope que le divorce est consommé. Les arguments les plus négatifs des astronomes à l’égard de l’astrologie portent sur sa méconnaissance de la réalité physique de l’univers." [...] http://www.liberation.fr/vous/0101312565-de-la-a-voir-un-lien-entre-les-astres-et-la-destinee La théorie de l'évolution a nécessité plus de vingt ans de gestation (J.L. N.) Le Figaro – 5 janvier 2009 (1/4 de page) Extraits : "Tétanisé par l'enjeu, tant scientifique que religieux, Darwin a failli ne jamais publier ses manuscrits. "L'année qui s'achève n'a été marquée par aucune de ces découvertes frappantes qui d'un seul coup révolutionnent le domaine de la science sur lequel elles portent." En cette fin d'année 1858, Thomas Bell, le très éminent président de la Société linéenne de Londres, la plus prestigieuse dans le monde des sciences naturelles, aurait mieux fait de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de prononcer cette phrase. Car quelques mois plus tôt, le 1er juillet 1858, des textes avaient été lus devant la docte assemblée, présentés entre autres par le géologue Charles Lyell, une sommité dans son domaine. Des documents signés par Charles Darwin et Alfred Wallace. De l'avis des historiens de la science, il s'agit là de la première présentation publique de la théorie moderne de l'évolution, que Wallace allait populariser sous le nom de "darwinisme". Un an plus tard, en novembre 1859, paraissait De l'origine des espèces par voie de sélection naturelle ou la Préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie. Toujours d'actualité. […] Pendant ces cinq années de tour du monde à bord du Beagle, Darwin se forgea le caractère, vécut de nombreuses aventures, découvrit de nouvelles espèces vivantes, fit une foule d'observations et rapporta d'innombrables échantillons. Mais après, il ne quittera plus jamais l'Angleterre. Et s'il commença à écrire les prémices de son concept d'évolution des espèces dès 1837 (l'année suivante sa théorie était déjà formulée…), comme en témoignent ses carnets, il n'en souffla mot. Car il voyait aussi bien la puissance du concept que la difficulté à surmonter ses apparentes failles aux yeux de la science d'alors. Sans parler de la religion… Il étoffa sa théorie en 1842, puis en 1844. Mais toujours en secret. En 1856, seuls quelques proches, dont l'influent Charles Lyell, sont au courant. Darwin ne veut toujours pas s'exposer. Ses manuscrits semblent destinés à rester ad vitam aeternam au fond de ses tiroirs. C'est alors qu'en 1858 il reçoit une lettre d'un jeune naturaliste gallois, Alfred Russel Wallace, qui travaille en Extrême-Orient. Celui-ci lui demande son avis sur ses travaux qui, surprise, sont en tout point similaires aux travaux et aux conclusions de Darwin. Pour Darwin, nul n'aurait pu faire meilleur résumé de ses textes que Wallace dans sa lettre. Ce dernier prie Darwin de transmettre le document, s'il le trouve satisfaisant, à Lyell, membre de la Société linéenne. Darwin est alors fort embarrassé. Faut-il transmettre le texte de Wallace et perdre le crédit de ses vingt ans de travaux ? Faut-il publier ses propres textes en lésant Wallace ? La poire va être coupée en deux. Les textes seront finalement présentés comme cosignés et lus devant la Société linéenne de Londres. Un séisme scientifique, d'une ampleur sans précédent depuis la découverte de la gravitation par Newton (1642-1727), était en marche. " http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/01/05/01008-20090105ARTFIG00313-la-theorie-de-l-evolution -a-necessite-plus-de-vingt-ans-de-gestation-.php Voir la page d'accueil sur la science et la religion ![]() ![]() |