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Science : Dieu et la religion

2008-2006

Revue de presse



En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Voir également la rubrique Créationnisme.


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Le débat éthique dépasse le clivage science-religion (Jean-Yves Nau)
Le Monde – 14 décembre 2007 (1/10 de page)

"Parce qu'elles imposaient la destruction d'embryons humains, les recherches sur les cellules souches embryonnaires ont été condamnées par ceux qui y voyaient une forme d'atteinte à la dignité humaine, les responsables de l'Eglise catholique au premier chef. Depuis près d'une décennie, on assiste ainsi à l'affrontement de ceux qui postulent que la vie humaine commence au moment de la fécondation de l'ovocyte par un spermatozoïde et ceux pour qui un embryon obtenu par fécondation in vitro et ayant atteint le stade de blastocyste (au cinquième jour de son développement, avant son implantation dans la muqueuse utérine) ne saurait être considéré comme une personne.
L'opposition dépasse ici de beaucoup un affrontement entre scientifiques et religieux. On voit des biologistes s'investir exclusivement dans les recherches sur les cellules souches adultes (présentes dans différents tissus de l'organisme ou dans le sang du cordon ombilical) et des catholiques accepter le principe de la recherche sur les cellules souches embryonnaires."
[...]


"La science ne peut fonder ni limiter la théologie" (Jean-François Robredo)
Le Monde – 15 décembre 2006 (1/6 de page)

Propos recueilli par Jérôme Fenoglio. Jean-François Robredo qui est professeur de philosophie, chargé de cours à l'université Paris-IV-Sorbonne, et journaliste spécialisé en astronomie, vient de publier "Du cosmos au big bang, la révolution philosophique" (PUF).
Avec la théorie du Big Bang, la science et en particulier l'astronomie a pu progresser très rapidement vers les "origines de l'univers". Cependant cette théorie représente une singularité que la science ne peut résoudre. "Elle peut passer le relais à la philosophie."
La science peut proposer des scénarios, mais en aucun cas elle ne peut trancher sur la question de savoir s'il y a une intention supérieure à l'existence de l'Univers.
Le paradoxe, c'est que c'est un religieux, le chanoine belge Georges Lemaître, (1894-1966), à l'origine de la théorie du Big Bang avec la théorie de l'atome primitif, qui a été un des plus fervents opposants au mélange des genres. "Il a été consterné d'entendre le pape Pie XII, en 1951, interpréter cette origine comme le moment où le cosmos est sorti de la main de Dieu. Et il s'est employé à ce que le pape revienne sur cette position, dès l'année suivante. Pour Lemaître, science et religion constituent deux voies d'accès bien distinctes à la vérité. Il s'est employé toute sa vie à préserver cettte séparation qui protège les deux côtés. Ainsi la science ne peut-elle fonder ni limiter la théologie. Et la religion ne peut brider les avancées de la science."


"Bush reste fidèle à la droite chrétienne" (François Sergent)
Libération - 22 juillet 2006 (1/8 de page)

En mettant son veto à une loi autorisant le financement public des recherches sur des embryons humains, George Bush "a ainsi voulu satisfaire la droite religieuse, une base fondamentale de son parti."
Pour le chercheur John Green, spécialiste de ces mouvements, "un quart des adultes américains se disent proches des églises évangéliques, et parmi ces fidèles la moitié se réclame de la droite chrétienne. [...] Il s'agit d'une force très organisée, très mobilisée, qui a su développer une pratique très efficace de la politique. Ils croient vraiment à leurs combats et sont très militants. Ils vont rester une force avec laquelle il faudra compter dans un avenir prévisible."
Les scientifiques qui travaillent sur les embryons n'apprécient pas d'être ainsi attaqué sur leur moralité et la décision du président risque de faire perdre des voix au parti républicain.
"La littérature de la droite chrétienne révèle à quel point celle-ci est opposée à une partie de la société perçue comme "athée", "humaniste" et "laïque"."


La religion, sujet d'avenir (Clifford Geertz)
Le Monde - 5 mai 2006 (1/2 page)

"Les sciences sociales devraient sortir du dilemme fin du religieux/réenchantement du monde. Avec la dispersion et le déracinement des traditions spirituelles, une nouvelle approche s'impose. Dans l'histoire politique explosive du siècle naissant, le développement le plus surprenant qu'aient à affronter les sciences sociales est ce que l'on a appelé, à tort selon moi, le "retour de la religion". A tort, parce que ce n'est pas que la religion ait jamais disparu. C'est que l'attention des sciences sociales s'était portée ailleurs, dominées qu'elles étaient par un présupposé évolutionniste qui voyait l'engagement religieux comme une force déclinante, un résidu de tradition ancestrale grignoté par l'avancée..."


La prière serait dangereuse pour la santé (Jean-Yves Nau)
Le Monde – 7 avril 2006 (1/8 de page)

"The American Heart Journal, la bible mensuelle de la cardiologie, publie dans sa livraison d'avril une étude qui évalue le rapport bénéfice-risque de la pratique de la prière. Ce travail est signé de seize praticiens dirigés par les docteurs Herbert Benson et Patricia L. Hibberd." Cette étude a porté sur les prières collectives réalisées en vue d’un bénéfice pour une tierce personne.
Conclusion des auteurs de l’étude : "Non seulement cette forme de prière n'a pas, ici et dans cette indication, démontré la preuve de son efficacité, mais il est désormais établi qu'elle peut avoir des effets nocifs." Ce serait dû au stress de se savoir malade au point qu'un groupe de personnes doit prier pour vous.


>>> Suite de la revue de presse : Science - 2005

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