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Matérialisme

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le



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Le matérialisme entre savoirs et philosophies (Patrick Dupouey)
L'Humanité - 6 janvier 2014

A propos du livre de Benoît Schneckenburger, Intelligence du matérialisme (Editions de l'Épervier).
"Le défi auquel s'est mesuré ce petit livre stimulant n'était pas facile à relever : présenter, mais aussi défendre le matérialisme à partir d'une exposition de son histoire, de ses enjeux théoriques et de sa place dans le paysage idéologique actuel. Le cahier des charges est rempli, et l'on peut conseiller cet ouvrage comme une introduction, vivante et fort claire, à un courant de pensée qui n'a jamais cessé d'être en butte aux caricatures, calomnies et injures de l'idéalisme et de la religion. La première partie relate cette histoire, traquant " les motifs cachés d'une haine tenace", celle que le courant idéaliste - "la ligne de Platon" - comme disait Lénine, mais aussi les religions ("idéalistes par nature"), a vouée à "la ligne de Démocrite", premier représentant de l'atomisme antique. Au point de dénier au matérialisme la dignité d'une authentique philosophie. (...)
Le livre de Benoît Schneckenburger met en évidence ce lien organique qui unit les savoirs scientifiques - spécialement aujourd'hui les sciences du vivant : neurosciences et théorie darwinienne de l'évolution- à l'option matérialiste. L'agressivité actuelle du créationnisme en témoigne."
[...]
http://www.humanite.fr/tribunes/le-materialisme-entre-savoirs-et-philosophies-556336


Ne laissons pas les droites chrétiennes faire main basse sur l'écologie ! (Paul Ariès et Christian Terras)
L'Humanité - 20 mars 2012

Par Paul Ariès, directeur du Sarkophage et rédacteur en chef des Z'Indigné(e)s, Christian Terras, directeur de Golias Hebdo et Golias Magazine.
"Comment réagir face à l'offensive des traditionalistes sur le terrain de La décroissance ?
Nous assistons à une tentative de récupération par les droites dures catholiques des thématiques écologistes, et notamment de la décroissance. Cette opération a plusieurs visages dont celui des "Chrétiens indignés" (sic) dont le nom fait écho à l'appel à l'indignation lancée par les milieux traditionalistes dans le domaine des arts, à l'encontre de Golgota Picnic notamment. On retrouve comme principal pivot de cette opération Patrice de Plunkett, ex-rédacteur en chef du Figaro Magazine, fervent soutien de l'Opus Dei, reconverti dans une posture "ni droite ni gauche, mais papiste". Il est désormais associé à des personnages comme Vincent Cheynet, rédacteur en chef de la Décroissance, ou Jacques de Guillebon, rédacteur en chef du bulletin traditionaliste la Nef.
Nous mettons en garde tous ceux - chrétiens ou non - qui pourraient se laisser abuser par ces initiatives, car ces opérations sont nées sous le signe de la confusion idéologique et politique. Nous ne pouvons laisser entendre que l'effondrement environnemental serait la conséquence du matérialisme philosophique et que la solution serait du côté de la réaction catholique anti-Lumières. Cette confusion permet de faire de la question écologique le nouveau terrain d'une réévangélisation. Nous le disons avec force : il existe deux manières de croiser la religion chrétienne et l'écologie politique. Soit en allant du côté des théologies de la libération et donc du "buen vivir", soit en retournant à une conception rigoriste, intégraliste, fondamentaliste de la religion et de la foi."
[...]
http://www.humanite.fr/politique/ne-laissons-pas-les-droites-chretiennes-faire-
main-basse-sur-l%E2%80%99ecologie%E2%80%89-492724


Benoît XVI dénonce le "colonialisme" dont souffre encore l'Afrique (Stéphanie Le Bars)
Le Monde - 6 octobre 2009

"Une fois encore la charge a été sévère. Au cours de la messe qui a ouvert, dimanche 4 octobre, le synode que le Vatican consacre durant trois semaines au rôle de l'Eglise catholique en Afrique, Benoît XVI a dénoncé avec virulence les maux qui, selon lui, frappent le continent. "L'Afrique, a estimé le pape lors de son homélie, représente un immense poumon spirituel pour une humanité en crise de foi et d'espérance, mais ce poumon est attaqué par deux pathologies dangereuses" : le matérialisme et le fondamentalisme religieux, "lié à des intérêts politiques et économiques"." [...]
http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/10/05/benoit-xvi-denonce-le-colonialisme-dont-souffre-encore-l-afrique_1249401_0.html


Propos sur la religion : L’opium du peuple (L.E.)
L'Humanité – 14 juin 2008 (30 lignes)

A propos du livre : L’opium du peuple, Anthologie (Athéisme international/Éditions Le Temps des Cerises, 2008).
"Cette ambitieuse anthologie "pour une lecture matérialiste du fait religieux"", réalisée par l’association Athéisme international, parcourt l’histoire de la philosophie, tout en faisant place à des textes plus littéraires, poétiques (Rimbaud, Prévert, Heine…), ou encore juridiques, avec la loi de 1905 sur la laïcité. L’ouvrage commence avec les philosophes grecs, Épicure montrant que "l’âme est un corps". Il s’achève par un texte du poète Saint-John Perse, représentatif de sa quête d’un "universel humanisme". L’un des intérêts de cette somme est d’ailleurs de stimuler le débat sur l’humanisme, la religion pouvant être définie comme relation de l’homme à son essence "comme à un autre être" (Feuerbach). Un ouvrage utile dans le combat contre les communautarismes religieux, si l’on veut bien comprendre, avec Marx, que la religion est aussi, et peut-être d’abord, "soupir de la créature opprimée"." [...]


La leçon de morale du Pape aux jeunes Brésiliens (Hervé Yannou)
Le Figaro – 11 mai 2007 (1/6 de page)

"Ne "gaspillez pas votre jeunesse", a lancé hier Benoît XVI, qui a dénoncé le matérialisme et le relativisme.
BENOÎT XVI est venu prêcher aux catholiques brésiliens les exigences de la morale de l'Église, et l'obligation de la cohérence entre leur engagement religieux, social et politique."

[...]
"Benoît XVI a bien expliqué qu'il ne voulait pas d'une Église politique sur un continent toujours imprégné par la théologie de la libération qui a vu des prêtres devenir ministres dans des gouvernements marxistes. Mais l'Église en Amérique latine doit faire "un travail de discernement" pour "indiquer des lignes pour une politique juste"."


La méthode Benoît XVI (Jean Sévillia avec Laure Marchand)
Le Figaro - 24 novembre 2006 (1/4 de page)

Le prochain voyage du pape aura lieu en Turquie du 28 novembre au 1er décembre à l'invitation du président de la République. Mais il ne rencontrera pas Recep Tayyip Erdogan qui participe à un sommet de l'OTAN et qui semble avoir voulu ménager l'opinion publique d'un pays musulman à 99%, surtout après la polémique sur les propos du pape à Ratisbonne.
"La semaine dernière, dans une interview publiée par le quotidien italien La Stampa, le grand mufti de Turquie, Ali Bardakoglu, estimait que le voyage du pape "ne résoudra pas tous les problèmes, mais sera un bon pas dans la direction du dialogue"."
Le recentrage qu'opère le pape en expliquant, inlassablement, les fondamentaux du christianisme montre sa préoccupation "déjà exprimée par Jean-Paul II : la crainte d'une déchristianisation de l'Europe, victime du matérialisme et du relativisme."
Au cours de son voyage, le pape rencontrera le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée Ier, car "rapprocher leurs traditions spirituelles, pour Benoît XVI, c'est permettre au Vieux Continent de respirer un air puisé au sommet."


La raison unique de Benoît XVI (Robert Pollard)
Libération - 21 septembre 2006 (1/4 de page)

Ancien professeur d'histoire-géographie, Robert Pollard a lu tout le texte de la conférence de Benoît XVI à l'université de Ratisbonne. Pour lui, ce qui est important dans cette "envolée théologique", ce n'est pas la critique de l'islam, mais "l'affirmation du dogme de la chrétienté qui s'impose à l'ensemble de l'Europe occidentale. La nouvelle Reconquista est en marche, elle vise à chasser la liberté d'une pensée ontologique athée ou agnostique au profit d'une Europe repentante et retrouvée puisque "ce rapprochement intérieur mutuel qui s'est opéré entre la foi biblique et le questionnement philosophique de la pensée grecque [...] à laquelle s'est ajouté l'héritage romain, (le christianisme) a créé l'Europe et reste le fondement de ce qu'on peut avec raison appeler l'Europe"."
Le pape veut renforcer la vision d'un christianisme "messianique et apostolique" à la reconquête d'une Europe corrompue par le matérialiste, l'anarchisme athée, la pensée marxiste et même le libéralisme "égotique". Pour cela l'Eglise tente de consolider le travail réalisé dans les différentes commissions où se construit la politique européenne de demain. Pour Robert Pollard, le discours du pape une "véritable déclaration de guerre... aux incroyants et non-pratiquants, aux scientifiques, aux philosophes de l'athéisme et de l'agnosticisme, aux hommes libres de ne pas croire, aux fauteurs de désordre, aux anticapitalistes, aux échappés du Logos et de l'Eden."


Les athées Le Monde des Religions - janvier février 2006 n°15 (19 pages)

Le dossier est précédé de cinq citations, habilement choisies pour laisser entendre que les athées ne sont pas aussi athées qu'ils le prétendent ou que leur athéisme est une forme de religiosité voire de religion. Exemple : "Une société d'athées inventerait aussitôt une religion." (Honoré de Balzac)

L'incroyance, une vieille histoire (Serge Lafitte)

L'incroyance a pris plusieurs formes en Occident, avec :
  • les sceptiques grecs (Xénophane de Colophon, Protagoras, Socrate (un "empêcheur de croire en rond"), Sextus Empiricus...
  • les libertins du XVIIe siècle qui "par prudence ou respect de l'ordre établi, affichaient un certain respect de la religion chrétienne, mais ne croyaient plus guère en ses dogmes."
  • l'abbé Meslier à qui l'on doit, pour la première fois, une profession très radicale d'athéisme et de matérialisme,
  • et les libres-penseurs modernes.
Mais c'est au XVIIIe siècle (le baron d'Holbach) que l'on doit l'argumentation et le contexte qui a préparé l'athéisme moderne. "La Révolution va accélérer cette déchristianisation rampante, mais sans pour autant basculer dans l'athéisme." [...]


Darwin desservi par les siens (Peter Dizikes)
Courrier International - 2 au 8 juin 2005 - (2 pages)

Sous-titre : Comment contrer l'offensive créationniste ?

Dans de nombreux Etats des USA, les créationnistes essaient de faire introduire dans les programmes scolaires la théorie de la "conception intelligente" qui selon eux rend davantage compte de la complexité de la vie et ne peut être que l'oeuvre d'un Créateur. La moitié des américains pensent que les hommes ont été créés il y a dix mille ans, tels qu'ils sont aujourd'hui (ou presque). Le philosophe des sciences, Michael Ruse, défenseur acharné de la théorie de l'évolution, auteur de "The Evolution-Creation Struggle" [combat], estime que certains "évolutionnistes" ont une part de responsabilité dans la situation actuelle. Ils ont trop souvent présenté l'évolutionnisme "comme le fondement de philosophies du progrès et du matérialisme, qui se trouvent immanquablement en concurrence avec la religion."


Face aux défis spirituels, l’épiscopat français se réforme (Elie Maréchal)
Le Figaro - 14 mai 2004 (1/5 de page)

Sous-titre : Les évêques en assemblée plénière à Lourdes.
Les évêques se sont réunis pendant trois jours en séminaire à la veille d’un grand pèlerinage militaire international. Les thèmes abordés étaient internes à l’organisation de l’épiscopat français: "améliorer les synergies et la collaboration entre évêques", "groupe de pilotage pour des réformes de structure", "plus d’échanges", "un travail moins compartimenté", "modification de leur conseil permanent".
Ceci n’est rien d’autre qu’un séminaire d’entreprise, ou plutôt de la filiale d’une multinationale, qui réfléchit sur son mode de fonctionnement.
Le séminaire a abouti à une modification de leur conseil permanent qui se réunit tous les mois. L’objectif est de "savoir répondre aux besoins spirituels d’aujourd’hui".
Le titre de l’article parle de "défis". Quels sont ces défis ? L’islam ? Les évangéliques ? La loi sur les signes religieux ? Les églises qui se vident ? Le "matérialisme" de notre société ? On ne le saura pas. L'article est l'occasion de prendre date et de rappeler la prochaine venue du pape à Lourde : "les évêques devraient se retrouver à Lourdes, les 14 et 15 août prochain, pour y accueillir Jean-Paul II."


Voir aussi : Sur l'actualité du matérialisme (Jean-François Kahn)
Marianne - 12 au 18 mars 2005 - (3 pages)

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