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 Athéisme : l'homme debout. Vivre sans Dieu et sans religion  >  Revue de Presse  >  L'Eglise catholique > 2007 p1

L'Eglise catholique

2007 - page 1

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Début de la rubrique : L'Eglise catholique


Codes couleur :
En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras.
En mauve : commentaire ou appréciation particulière de "atheisme.free.fr"


Les baves du Vatican
Le Canard Enchaîné – 27 juin 2007 (1/10 de page)

Alors que le pape Benoît XVI recevait Tony Blair, qui va se convertir au catholicisme, "le Vatican vient [...] de piquer une nouvelle crise contre l'avortement." A cette occasion, il s'en est pris à Amnesty International qui s'est récemment prononcée pour la dépénalisation de l'avortement et a appelé "les organisations comme les individus" à ne plus donner un sou à cette ONG.
"Des militants chrétiens ont déjà fait savoir leur réprobation, et, d'autre part "Nous n'avons jamais pris un euro du Vatican, ni d'organisations catholiques", a assuré un responsable de la section italienne d'Amnesty.


Le Vatican est pour l’entrée de la Turquie dans l’Europe (avec AFP)
Le Figaro - 30 mai 2007 (1/8 de page)

"La scène se situe en marge d'une conférence sur le thème "Christianisme et Sécularisme", mercredi. Mgr Tarcisio Bertone, numéro deux du Vatican, s'exprime devant plusieurs journalistes : "En Europe on exalte la laïcité en tant que telle et même plus encore le ‘laïcisme’. Et au nom de ce ‘laïcisme’, on rejette toute référence aux racines judéo-chrétiennes (de l'Europe)". "Mais la Turquie aussi a parcouru un long chemin et marche encore. Les positions sont naturellement très différentes mais avec les peuples et les gouvernements qui respectent les règles fondamentales de la vie en commun, on peut dialoguer et construire ensemble un bien commun dans la sphère européenne et dans la sphère de la communauté mondiale", estime le secrétaire d’Etats du Saint-Siège.
"Y compris jusqu'à une entrée dans l'Union Européenne?", lui demande le journaliste de La Stampa. "Y compris jusqu'à une entrée dans l'Europe", répond Mgr Bertone."
[...]


Un documentaire sur le Vatican déchire la classe politique italienne (lefigaro.fr)
Le Figaro - 22 mai 2007 (1/6 de page)

Le documentaire "Sex crimes and the Vatican", déjà diffusée en octobre 2006 sur la BBC et qui aborde le sujet tabou des prêtres pédophiles, provoque une scission dans la classe politique italienne.
"Interviews d’hommes d’église à l’appui, cette enquête de la BBC insiste sur un document secret émanant du Vatican, qui selon la chaîne britannique, viserait notamment à étouffer les cas d’abus sexuels sur les mineurs. Ce texte intitulé "Crimen sollicitationis" et rédigé en 1962 a été republié par le cardinal Joseph Ratzinger, en 2001, avant qu’il ne devienne Benoît XVI."
Le président de la commission parlementaire de surveillance de la RAI, Mario Landolfi, ancien ministre de la Communication de Silvio Berlusconi, a demandé à la télévision publique de ne pas programmer ce film. Cette intervention a suscité "un véritable tollé à gauche et les dénonciations de censure se multiplient. Selon deux parlementaires de gauche, Giovanni Russo Spena et Gennaro Migliore, ce travail de la BBC doit être diffusé car les affaires de pédophilie au sein de l'Eglise catholique ne sont plus un mystère pour personne."


Un théologien de la libération et un expert du dialogue des religions sanctionnés par le Vatican (Henri Tincq)
Le Monde – 9 mai 2007 (1/3 de page)

"La machine vaticane à sanctionner les théologiens suspects fonctionne à plein régime. Le 14 mars, le jésuite espagnol Jon Sobrino, ex-conseiller de Mgr Oscar Romero, archevêque de San Salvador assassiné en 1980, a fait l'objet d'une "notification" de la congrégation romaine pour la doctrine de la foi pour deux ouvrages déjà anciens, jugés non conformes à la doctrine de l'Eglise : Jesucristo liberador, traduit en plusieurs langues (1991), et La fe en Jesucristo (1999)."
L'auteur, qui a refusé de se rétracter, s'est vu interdire le droit de publier et d'enseigner par Mgr Saenz Lacalle, archevêque de San Salvador et membre de l'Opus Dei. Jon Sobrino estime que cette sanction s'inscrit "dans une campagne de diffamation de trente ans contre la théologie de la libération au détriment de l'Eglise des pauvres".
Par ailleurs, le dominicain Claude Geffré, ancien professeur à l'Institut catholique de Paris, qui est un expert du dialogue des religions, n'a pus devenir docteur Honoris Causa de la faculté de théologie de Kinshasa, République démocratique du Congo. Aucune explication n'a été fournie.
"Pour le Père Geffré, proche des théologiens asiatiques, africains et latino-américains, une conception juste du "dialogue des religions" interdit d'"absolutiser le christianisme" comme "voie de salut exclusive de toutes les autres". Mais il se défend de tout "relativisme" : "Je ne mets aucunement en cause la médiation universelle du Christ pour le salut du monde." Comme le jésuite Sobrino, il regrette des procédures romaines qui aboutissent à de telles sanctions."


L’Eglise catholique veut redonner le goût de lire la Bible (Jean-Marie Guénois)
La Croix – 29 avril 2007 (1/4 de page)

"Vendredi 27 avril, a été publié le document préalable de la première assemblée du Synode des évêques convoquée par Benoît XVI en octobre 2008.
Les mots sont compliqués, la réalité simple et limpide. Les mots, Lineamenta de la 12e assemblée générale ordinaire du Synode des évêques sur la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église, désignent le document préparatoire, publié vendredi 27 avril à Rome, en vue de la prochaine assemblée – 200 évêques du monde entier – du Synode. Un rendez-vous fixé par Benoît XVI en octobre 2008, sur le thème de la Bible et de son usage dans l’Église catholique."
[...]


Benoît XVI frappé de "limbalgie" (F.P.)
Le Canard Enchaîné – 25 avril 2007 (1/10 de page)

Depuis le 20 avril, le pape Benoît XVI a supprimé les limbes de la théologie catholique. "Dix-sept siècles rayés d'un trait de plume, un super concept peaufiné par saint Augustin jeté à la déchetterie ! Ils n'ont pourtant pas démérité, ces limbes. Entre enfer et paradis, ils étaient chargés d'accueillir des âmes sans domicile fixe, enfants morts sans baptême et adultes moralement irréprochables mais nés trop tôt, avant la naissance de Jésus et l'institution du baptême. Ce qui fait du monde."
Et pour les innocents nés avant le 20 avril 2007, cette nouvelle doctrine est-elle rétroactive ? "Alors des milliards d'âmes parquées depuis saint Augustin dans ce centre de rétention vont profiter de cette promotion de printemps et affluer aux portes du paradis. On imagine la cohue. Sans compter le désarroi de l'Eglise militante, de tout ces fidèles qui découvrent aujourd'hui que les limbes étaient somme toute "une simple hypothèse théologique", ainsi que l'a dit Benoît XVI. Circulez, il n'y a plus rien à croire !"
Et à la prochaine étape, verra-t-on le pape déclarer "que Dieu lui-même n'est qu'une "simple hypothèse théologique"" ?


Allemagne. La famille divise l’Eglise catholique (Matthias Drobinsky)
Courrier International – 19 au 25 avril 2007 (1/2 page)

"Les attaques d’un évêque traditionaliste contre la politique familiale du gouvernement sèment la discorde au sein de l’épiscopat. Pour certains, le choix entre le foyer et la vie active doit être l’objet d’un combat culturel."
L'évêque d’Augsbourg, Walter Mixa, reproche au gouvernement sa politique "anti-sociale" qui consiste, notamment, à ouvrir des crèches supplémentaires. Il défend, en effet, l'idée selon laquelle une femme ayant des enfants doit rester dans son foyer.
"Seule une minorité d’Allemands, et notamment une minorité des jeunes familles, partage ses positions. Même la CSU [la branche bavaroise et conservatrice des chrétiens-démocrates] a complètement revu sa position sur la famille. Mais, au sein de l’Eglise catholique, un noyau dur persiste à défendre l’idée qu’une femme qui a des enfants devrait rester au foyer. Cette minorité se sent montrée du doigt et blessée dans ses choix de vie. Elle prend confiance dans une Eglise qui découvre son côté conservateur, et a trouvé un porte-parole en la personne de l’évêque Mixa, dont la devise semble être : "C’est en faisant du bruit que l’on se fait entendre"."


Brésil. Le pape attendu de pied ferme (José Maria Mayrink)
Courrier International – 12 avril 2007 (2/3 de page)

"A un mois de l’arrivée de Benoît XVI, les secteurs progressistes de l’Eglise brésilienne s’inquiètent du virage réactionnaire que pourrait prendre la 5e Conférence de l’épiscopat d’Amérique latine."
Elle sera ouverte par le pape le 13 mai, à Aparecida (Etat de São Paulo), et se poursuivra jusqu'au 31 mai. Les théologiens de la libération se préparent à la suivre de près. Carlos Signorelli, président du Conseil national de la laïcité, va parrainer le Séminaire latino-américain de théologie, du 18 au 20 mai à Pindamonhangaba, près d’Aparecida où sont attendus près de 200 participants brésiliens et étrangers dont les principaux théoriciens de la théologie de la libération. "Nous n’aurons pas accès à la séance plénière des évêques, mais nous espérons que certains d’entre eux accompagneront nos débats et deviendront les porte-parole de nos propositions" précise Carlos Signorelli.
Le texte qui servira de base à la Conférence d’Aparecida prend en compte en partie les suggestions des évêques brésiliens en rappelant que "l’Eglise ne peut rester indifférente aux injustices et aux inégalités sociales en Amérique latine, critique la mondialisation et le néolibéralisme comme idéologies au service du pouvoir économique et pointe du doigt l’augmentation de groupes religieux [évangéliques pentecôtistes] qui enlèvent des fidèles aux Eglises traditionnelles."
Cependant les théologiens de la libération s'interrogent sur certains points de ce texte qui a été approuvé par le Vatican et aussi "sur la censure imposée à Jon Sobrino, dont la sanction, deux mois avant la conférence d’Aparecida, a été interprétée comme un avertissement adressé à ceux qui prétendraient ressusciter l’esprit de Medellín. Sobrino, qui devait en principe participer au séminaire de théologie, conformément aux espoirs de ses collègues brésiliens, n’a pas été invité."


Jean-Paul II en route vers la sainteté (avec AFP)
Libération – 2 avril 2007 (1/8 de page)

"Le pape Benoît XVI célèbrera à 17H30 sur la place Saint-Pierre une messe à la mémoire de son prédécesseur, et les spéculations allaient bon train lundi dans les médias italiens sur ce qu'il dira à cette occasion : décidera-t-il de proclamer Jean Paul II "santo subito" (saint tout de suite) comme le souhaitent de nombreux Polonais et comme il en a le droit, ou observera-t-il à la lettre la procédure fixée par le Vatican ?"


L'Eminence anti-pacs de Benoît XVI (Jean-Jacques Bozonnet)
Le Monde – 1er avril 2007 (1/5 de page)

"Benoît XVI lui avait soufflé, le 24 mars 2006, en lui remettant la barrette de cardinal : "Je compte sur vous." Mgr Carlo Caffarra n'a pas déçu le pape. Dans la bataille que mène depuis plusieurs mois l'Eglise italienne contre le projet de pacs voulu par le gouvernement Prodi, la voix de l'archevêque de Bologne a pesé plus que d'autres. Cet homme de 52 ans, rond de visage et de manières, est un militant de la famille traditionnelle fondée sur le mariage."
Extrait : "Pour s'opposer au projet de loi sur les droits des personnes vivant ensemble (dico), le prélat s'est appuyé sur son "très bon clergé" et ses propres homélies : "La force de l'Eglise est qu'elle s'adresse au coeur de l'homme." Mais le diocèse de Bologne dispose aussi de tout un arsenal de moyens modernes de communication. Il publie Bologna Sette, un supplément hebdomadaire de huit pages au quotidien national Avvenire, propriété de la Conférence épiscopale italienne (CEI). Il possède sa station FM, Radio Nettuno. Il produit sa propre émission sur la chaîne de télévision locale ETV, qui, de surcroît, retransmet en direct tous les événements ecclésiaux importants. Enfin, Mgr Carlo Caffarra est le premier évêque italien à avoir créé son site Internet personnel (environ 80 000 contacts par mois)."


Vatican : le procès en béatification de Jean Paul II progresse rapidement (Jean-Jacques Bozonnet)
Le Monde – 31 mars 2007 (1/8 de page)

"La première phase du procès en béatification de Jean Paul II, instruit par les tribunaux diocésains de Cracovie et de Rome, s'achèvera, lundi 2 avril, par une cérémonie dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, à Rome, deux ans après la mort du pape polonais. Dans l'épais document qui sera transmis à la congrégation pour la cause des saints en vue de la seconde phase d'enquête, figurent de multiples "témoignages de sainteté" et les "preuves" d'au moins un miracle accompli par Jean Paul II."
[...]
"Mgr Stanislaw Dziwisz, qui fut son secrétaire pendant les vingt-sept ans du pontificat, estime que la phase de canonisation pourrait même être escamotée : "La béatification autorise le culte local, mais comment définir ce qui relève du culte local chez un homme comme Wojtyla qui a surpassé toutes les barrières, se demandait-il récemment à Rome dans un entretien avec quelques médias, dont Le Monde. Il est possible que la Curie aille directement à la sanctification ; c'est le pape qui décidera."
Quant à moi, je suggère carrément une déification ! Quand il y en a pour trois, il y en a pour quatre.


Guerre d’influence au Saint-Siège (Ignazio Ingrao)
Courrier International - 25 au 31 janvier 2007 (2/3 de page)

"La polémique créée par la nomination puis par la démission de Mgr Wielgus au poste d’archevêque de Varsovie n’est que le dernier épisode de la lutte discrète qui oppose Benoît XVI à une partie de la curie romaine."
Extrait : "Les grands électeurs de Benoît XVI, qui escomptaient que leur soutien lors du conclave serait récompensé, sont eux aussi déçus et les partisans mexicains de la Légion du Christ sont en colère, car leur fondateur, Marcial Maciel, accusé d’abus sexuels, a été condamné par le pape sans procès."
[...]
"Presque deux ans après son élection, Benoît XVI se débat encore avec les groupes d’influence et les alliances qui se sont formés au cours des dernières années du long pontificat de Karol Wojtyla. Le pape souhaite une Eglise recentrée sur l’annonce du message évangélique, allégée du poids de ses trop nombreuses institutions. Quelques mois avant la mort de Jean-Paul II, Joseph Ratzinger avait dénoncé "la saleté" qui se niche dans les recoins de l’Eglise. Mais faire le ménage n’est pas chose facile."


Avis de tempête dans l'Eglise catholique (Henri Tincq)
Le Monde - 17 janvier 2007 (1/4 de page)

"Le bateau tangue. Icône d'un catholicisme traditionnel et résistant, l'Eglise de Pologne, rattrapée par son passé, est en pleine crise. Comme celle d'Espagne, qui peine à s'adapter à l'Europe laïque et mène la guerre au gouvernement socialiste. Comme celle d'Italie, active sur tous les fronts - la bioéthique, le pacs, l'euthanasie - pour défendre ses positions jusqu'à l'intransigeance qui l'a conduite à refuser des funérailles religieuses à Piergiorgio Welby, grabataire et condamné, débranché à sa demande. Le pays unanime a condamné ce manque de charité, quelques jours après les obsèques... religieuses d'Augusto Pinochet.
Et que dire des Eglises sinistrées en Belgique, aux Pays-Bas, dans les pays ex-communistes (à l'exception de la Pologne) ou tétanisées comme en Irlande ou aux Etats-Unis par les scandales de prêtres pédophiles ? Dans cet environnement, on en viendrait presque à penser que la France tire son épingle du jeu. Les rapports avec l'Etat de l'Eglise, qui s'est adaptée, de gré ou de force, à la tradition laïque, y sont bons."

[...]
"La critique monte, enfin, contre l'absence apparente d'ambition mondiale d'un pontificat où dominent le poids de l'Europe et la hantise du pape allemand pour la "mort de Dieu" et la "dictature du relativisme". Que sait-on de ses positions sur le rapport entre la foi et les cultures lointaines, la cohabitation avec le prosélytisme des Eglises évangéliques dans les métropoles urbaines, l'émergence de l'Inde et de la Chine, l'intensification des flux migratoires des pays pauvres ?"
Pour Henri Tincq, seul le retour aux inspirations de Vatican II permettra à l'Eglise catholique de retrouver sa dimension universelle.


>>> Suite de la revue de presse : l'Eglise catholique : 2006 page 3

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