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Origine des bienfaits de la religion


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Début de l'article : Les bienfaits de la religion





5 - "Qu'on est bien dans ces bras-là"

## Le sentiment d'appartenance à une communauté religieuse procure de fortes émotions et un sentiment de sécurité

Bémol : La contre partie est une forme de déresponsabilisation individuelle. Voir ci-dessous.

Nature du phénomène
Versions profanes et / ou substituts
L'homme, animal grégaire, se sent bien dans la communauté à laquelle il appartient. Comme n'importe quel groupe ou communauté relativement puissante, la religion propose à ses fidèles d'abandonner certains de leurs objectifs personnels de vie pour leur en proposer d'autres. Moyennant un abandon de soi, de son libre-arbitre, le fidèle reçoit en contrepartie une protection et un soutien de la part du groupe.

La sensation de paix que l'on peut ressentir dans certains moments au milieu d'une secte ou dans une communauté religieuse, n'est qu'une sorte d'anesthésie qui empêche l'ego de souffrir (Cf. paragraphe 1, l'opium du peuple).
Profane :
- Les partis politiques.
- Les associations de soutien ou de défense d'une cause (humanitaire, droit de l'homme, solidarité, liberté, laïcité...).
- Les clubs sportifs.
- La conduite d'un projet en équipe.

Un individu est souvent à l'intersection de multiples groupes ou communautés (ex : un breton catholique, chasseur, joueur de foot-ball, inscrit à un parti politique, membre de l'association des artisans boulangers....). Si l'une d'elle prend le pas sur toutes les autres au point de les éclipser, on parle alors de dérive communautaire. Voir la page sur les dangers du communautarisme.

Substituts :
  • La recherche du bonheur dans une démarche personnelle, ceci n'étant pas incompatible avec la solidarité et l'altruisme.



6 - "Emportée par la foule"

## La sensation de bonheur et de bien-être des participants à un pèlerinage, une procession

Nature du phénomène
Versions profanes et / ou substituts
Ensemble, on se sent plus fort. L'individu a le sentiment de participer à quelque chose de parfaitement codifié, ce qui le rassure, et de grandiose qui le dépasse et auquel, simple fourmi, il s'identifie.
Ce phénomène regroupe celui du rituel (§ 2) et du sentiment d'appartenance à une communauté (§ 5).
Profane :
- les défilés ou convois militaires,
- les manifestations de rue,
- les enfants allant en rang à une sortie éducative,
- les athlètes qui défilent dans le stade olympique lors de la cérémonie d'ouverture des JO.



7 - "Quand la musique est belle"

## L'enthousiasme et l'euphorie suscités par les chants religieux; les choeurs d'église qui font frissonner

Nature du phénomène
Versions profanes et / ou substituts
La musique "transporte".

Le cerveau est sensible aux consonances des accords. Les sons périodiques sont composés d'harmoniques, sons sinusoïdaux, multiples de la même fréquence dite fondamentale. Ce sont les harmoniques qui rendent le son d'un instrument agréable, sinon ce ne serait qu'un sifflement plus ou moins aigu. Un accord musical est consonant quand, pour schématiser, les sons périodiques qui le composent ont des harmoniques qui se recouvrent dans les hautes fréquences. Exemple : la troisième harmonique d'un do (261,6 hertz) "s'accorde" à 784 hertz avec la seconde harmonique d'un sol (392 hertz).

Le cerveau est sensible au rythme. Ce phénomène trouve son application la plus extrême dans la marche militaire, au pas cadencé par un tambour, une fanfare ou en chantant. Le rythme de la marche au pas ou du roulement du tambour est proche de celui du battement du coeur. Il y a un effet de résonance, d'amplification de l'"enthousiasme", provoquant une euphorie. Le roulement du tambour a toujours été un moyen efficace pour envoyer les soldats au feu dans un état second.
On retrouve également un phénomène du même type dans les boîtes de nuit lorsque le rythme de la musique s'accélère comme celui des pulsations cardiaques des danseurs. L'état de "transe" peut les conduire à danser jusqu'à l’épuisement.
Profane :
Il n'est pas nécessaire d'assister à une cérémonie religieuse pour éprouver un enthousiasme qui repeint la vie en rose. Un concert de musique moderne ou classique, selon les goûts de chacun, suffit. On en a tous fait l'expérience.

Pour bien comprendre ces phénomènes, il suffit d'écouter le Boléro de Ravel, chef d'oeuvre de l'architecture musicale et se laisser prendre au jeu des instruments dans lequel nous entraîne le compositeur.



>>>   Suite : Oh Marie ! Si tu savais


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