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La femme et le fait religieux

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par Gral   -   9 juillet 2005

Début de l'article "La femme et le fait religieux"



Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.



7 - La femme et l'Église


Pour l'Église, la femme est le mal absolu. Le diable, invention de l'Église, n'est-il pas représenté avec une poitrine féminine ? Elle considère la femme comme impure à cause de ses ménorrhées !


7.1 - La femme du Christ

- Un autre point serait donné par l'association de la chasteté et l'état de martyre puisque la sexualité répond à des besoins naturels qu'il faut satisfaire. La juguler devient un moyen de pression qu'imposeront les dirigeants du clergé se basant sur l'idée que le christ n'était pas marié d’après les textes remaniés qui nous sont parvenus…
- Les évangiles officiels ne parlent pas d'une femme du Christ.
Pourtant la femme existe et c'est bien mal connaître le judaïsme. Deux précisions, la première concerne la Loi (croissez et multipliez-vous). La seconde, les filles mères ou les femmes ayant commises la faute d'adultère étaient lapidées à l'époque du Christ, même en ville en cas de viol si elles ne criaient pas assez fort. On pourrait être surpris que la Loi n'ait pas été appliquée pour la mère du Christ ! Les rédacteurs du christianisme ignoraient tout du judaïsme…


7.2 - Jésus ou Barabbas

Intéressons-nous à l’étymologie du nom "Barabbas". Bar signifie fils en araméen et Abba signifiant, dans la même langue, père naturel donc Barrabas fils adultérin (s)... Abba était utilisé pour père, jamais pour dieu ! Voyez donc ce site : http://www.rennes-le-chateau-la-revelation.com/dossier19.htm

-Dans l'évangile de Philippe, il est dit que trois femmes suivaient jésus, sa mère, sa soeur et Marie de Magdala son épouse [Pierre aurait été jaloux d'elle !]
Dans l'évangile de Thomas, on trouve deux logia assez intéressants
Le logon 61 parle de Salomé demandant à Jésus qui est-il pour manger à sa table et monter dans sa couche (5.2-1).
Par contre, le logon 114 (5.2-2) dit que si la femme se change en homme, le royaume de cieux lui sera ouvert.
Ces évangiles comme bien d'autres ne sont pas reconnus par le droit canon de l'Église. On remarquera les soins que l'Église a apporté pour dégrader l'image de Thomas, celui qui ne croyait que ce qu'il voyait. L'Église prévoyait-elle la découverte postérieure de l'évangile de Thomas ? Évangile qui avait échappé à son oeuvre de standardisation/unification réalisée par les dominicains et moines copistes.

7.2-1 - logon 61
Jésus disait :
"Deux se reposeront sur un lit, l'un mourra, l'autre vivra.
Salomé l'interrogea : Qui es-tu, homme, d'où viens-tu ? De qui es-tu né ?
Pour monter sur mon lit et manger à ma table ?
Jésus leur dit :
Je suis celui qui est issu de Celui qui est l'Ouvert.
Il m'a été donné ce qui vient de mon Père.
Salomé répondit : Je suis ta disciple.
Jésus lui dit :
C'est pourquoi j'affirme quand le disciple est ouvert, il est rempli de lumière.
Quand il est partagé, il est rempli de ténèbres."

7.2-2 - logon 114
Saint Pierre lui disait :
"Que Marie sorte de parmi nous
parce que les femmes ne sont pas dignes de la Vie.
Jésus répondit :
Voici que je la guiderai
afin de la faire Homme.
Elle deviendra, elle aussi,
un souffle vivant semblable à vous, Hommes.
Toute femme qui se fera Homme
entrera dans le Royaume de Dieu."


7.3 - Trivialité

Nous allons maintenant soulever un point trivial en parlant de ce qui peut fâcher…
La bonne du curé qui était soit une vielle fille, souvent ménopausée ou ne pouvant concevoir d'enfant… L’on retrouve ici le besoin de satisfaire une sexualité humaine malgré le vœu de chasteté… Une question cependant nous intrigue, en cas de naissance d’enfants qu’en faisaient-il ? L’orphelinat ? Les couvents auraient tous eu un charnier de nouveau-nés…

Le besoin de l'Église de "parquer" les femmes dans des monastères féminins répondait à plusieurs choix :
  • Il permettait aux femmes d'échapper au mariage d'avec l'homme, en contrepartie elles épousaient le fils de dieu (ironie divine ou polygamie cireuse !).
  • Un point qui pourrait être à son honneur, c'était souvent la seule façon pour une femme d'accéder à l'éducation et la culture.
  • Les couvents permettaient aux hommes d'Église de disposer d'un vivier où se servir. Les cellules monacales permettaient de s'isoler de la communauté…
  • Les rites orgiaques, repris du paganisme, étaient souvent des fêtes organisées dans les églises elles-mêmes…
D’où nous vient l’expression : "se jeter dessus comme la vérole sur le bas clergé !" ?
"Si pour satisfaire les dépravations d’un pays il suffit seulement d'un démon ; pour satisfaire celles d’un couvent, un millier ne suffiraient pas". Sources : http://www.lemanlake.com/french/sex_couvent.htm

Comme il faut que la soupape de la sexualité libère son trop-plein, le milieu moniste fermé favorisait les échanges inter communautés, valorisant en cela l'homosexualité que celle-ci soit masculine ou féminine. Les exemples de lesbisme et de sœurs "gay" ne manquent pas dans la littérature qui a échappé à la mise au ban dû à l'extrémisme de la censure religieuse ; ou au pilori voire les autodafés…
La pratique du chapelet procurait une habilité digitale permettant aux femmes certaines satisfactions ; dormir les mains au-dessus du drap pour échapper à la tentation n'était pas toujours possible ou échappait à la surveillance.
La licence dans les monastères (des viols auraient été perpétrés dans certains monastères féminins), les églises, les cloîtres, les couvents….
-Malheureusement pour elle, plusieurs scandales ont entaché l'Église : ceux de pédophilie en Amérique. La complicité muette du Vatican couvre les viols et la pédophilie des hommes d'Église. Ce qui nous prouve, si besoin en était, la puissance de pression du temporel sur le séculier.
La littérature est très riche en histoires de viols dans les couvents : les carmélites et les franciscains passaient pour être amateurs de femmes et les jésuites pour pédérastes ; c'était un "honneur" de coucher avec le meilleur élève. Pour élargir le cercle de ses relations !!!
Dans l’Antiquité, c’était considéré comme une initiation lorsque le maître couchait avec un élève à l’instar des grecs chez qui Socrate fut obligé de prendre de la ciguë pour se suicider et répondre à la bienséance d’une société (?).
- Une des catégories les plus touchée en pourcentage par le sida aux Etats-Unis serait celle des prêtres...
Aux XVe et XVIe siècles, les 50 % de la population de Rome était formée de bâtards provenant soit des couvents, soit des bordels, et pour une grande partie des relations sexuelles des prêtres qui disposaient d'un nombre illimité de concubines. Source : http://www.lemanlake.com


7.4 - La pornocratie pontificale

Sources : http://www.eleves.ens.fr/home/mlnguyen/hist/med/index.html.fr;
Gouvernement du porno pontif. ! : Ce n'est ni une contrepétrie ni une faute d'orthographe, c’est un jeu de mot ! Cependant, cette période est très intéressante ! Peut-elle apporter une explication sur la misogynie de l'Église ? Ce serait surprenant puisqu'il semblerait que cinq ou six siècles séparent celle-ci de la prise en main de l'Église romaine du quatrième siècle… qui était donc misogyne dès sa standardisation !
Il s'agit de la domination de la famille de Théophylacte (sa femme Théodora et sa fille Marousie) sous les "papes Jean" (milieu du Xe siècle). De 904 à 963 ?!!!
Le métier de pape pour lucratif qu'il soit n'en était pas moins dangereux : 42 papes l'ont été moins d'un an. 4 se sont suivis en une année. Un pape fut nommé à 12 ans, d'autres à 18… Cette période aurait-elle contribuée à la misogynie de l'Église ? Ou bien les femmes de pouvoir ont-elles montré leur vrai coté en prouvant aux hommes le pouvoir des femmes ?
L’exemple ne vient-il pas d’en haut ?


8 - Quelques notions et points de vue féminins


8.1 - La femme existe

Les femmes à la prêtrise combleront-elles le vide laissé par l'absence de vocation chez les jeunes ? Les femmes lettrées sont souvent des orateurs hors pair par leur culture et mémoire ! Ceci pourrait réjouir l'Église mais :
La décision du Pape Jean-Paul II d'exclure "à jamais" les femmes du coeur sacerdotal de l'Église a choqué de nombreuses femmes. Où est l'universalité de l'Église ? L'amour du prochain mais non celui de la prochaine… dans un monde de plus en plus féministe, cela peut surprendre.


8.2 - Ailleurs

Les anglo-saxons nous montrent encore l’exemple ; Les pays anglo-saxons sont, et de loin, plus en avance que les pays latins qui sont encore restés machiste, héritage des pays méditerranéens...
-Les protestants ont été les premiers, en 1945, à accepter l'ordination des femmes.
Chez les juifs, la 1ère femme rabbin date de 1972.
-Dans l'Église anglicane, 13 femmes ont été ordonnées à la fois. Ceci a provoqué une réaction de refus de la part de 200 prêtres qui ont cherché refuge dans la religion catholique.
L'Église est donc la fuite de la femme !


8.3 - Curiosité

Les femmes ayant une excellente mémoire dite répétitive qui la différencie de celle de l’homme plus diversifiée. En effet une femme passe pour répéter les mêmes gestes sans lassitude, est-ce liée à la fonction maternelle ?
- La femme est capable de faire plusieurs choses en même temps, l’homme non même s’il est doté d’une orientation spatiale bien meilleure qu’elle…
Alors que l’homme passe, lui, pour avoir un besoin de faire des gestes variés dans le travail pour éviter la monotonie, excepté chez les gens d’Église (la gent masculine, rituel oblige !). L’ennui ne naît-il pas de l’uniformité ?
L’uniforme quel qu’il soit dispense de réfléchir en imposant l’obéissance aux ordres…


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