Pour ma part je dirais que j’ai décroché de la foi chrétienne et je me considère désormais agnostique, quoiqu’il me reste quelques résidus. L’âme par exemple : Pour moi c’est mon essence, une énergie condensée et structurée qui donne sa cohésion à mes atomes. À mon sens cette "force" n’a que peu à voir avec un dieu mais plutôt avec un ensemble de principes actifs intimement lié au reste de l’univers. Je parle (en mes mots) de cette "force cohésive" que même la science n’a encore pu expliquer et qui fait que lorsque je me m’assois sur une chaise je ne fusionne pas avec ses propres atomes.
Je considère ça comme une force ou principe plutôt qu’une "déité". Quelque chose en résonance avec nous et tout le reste de l’univers dont nous faisons partie. Un dieu biblique comme tel… bah ! Aussi bien croire à la fée des étoiles !
J’admets cependant que c’est difficile de se défaire de veilles habitudes fort bien ancrées (programmées). Parfois je me surprends encore à prier… je ne sais quoi !?!? Alors je réoriente mes pensées vers un aspect plus subtil de ma conscience, c’est-à-dire ce que j’estime être, entre autre, au delà de l’ego. Je pense que la manière la plus simple de résumer mes "croyances" est en citant Baruch de Spinoza : "Dieu… c'est-à-dire la nature".
En ce qui concerne la page "Témoignage - Catégorisation des athéismes" et la "Contribution en réponse à la catégorisation des athéismes" d’un dénommé Régis, j’aurais ceci à formuler :
Son témoignage rejoint largement mon propre cheminement hormis ces quelques différences dont j’ai parlé plus haut. J’ai bien apprécié le terme "prodéicide". À mon avis il serait sans doute approprié de nommer la chose selon le processus parcouru : L’Analyse logique des implications (actions présumées vs inactions flagrantes) de cette prétendue déité a pour résultante logique soit l’agnosticisme soit l’athéisme. On pourrait peut-être alors parler "d’Athéologisme" ?!?