J'ai bien aimé les réponses que tous vous apportez et voudrais vous soumettre la mienne.
La question du croire est difficile à régler car je pense qu'il repose sur une structure fondamentale de l'être: le besoin absolu de croire à sa propre survie.
Tous, nous sommes à la fois conscients que nous pouvons mourir dans l'instant d'une hémorragie cérébrale, d'un accident ou de quelque maladie foudroyante et inopinée mais "qu'au fond de nous, nous restons persuadés qu'il n'en sera rien".
Il s'agit d'une nécessité psycho-biologique absolument incoercible et irréductible et je pense que cette nécessité liée à l'instinct de survie pourrait bien être le soubassement des "croyances" ; notamment chez les personnalités les plus faibles et a fortiori celles doutant de façon névrotique voire psychotiques de la "sécurité basale" dont chacun a besoin et qu'il trouve dans la chaleur éducative parentale (maternelle) et la puissance psychique innée que certains appellent Résilience, qui selon moi, est un mot qui rappelle un peu trop la "vertu dormitive de l'opium" de monsieur Molière et renvoie à la force et maturité mentales qui semblent bien "génétiques" tant au plan biologique que développemental.
Voilà un problème insoluble de plus...
Quant à Dieu, il ne peut être en aucun cas celui que nous présentent les religions car il serait alors contradictoire et impuissant, injuste et sans discernement dans le délaissement des Justes et le succès des Méchants.
Tous ces attributs sont incompatibles avec la représentation de Dieu dans les théologies diverses.
Hans Jonas a bien analysé l'Impuissance d'un Dieu soi-disant omnipotent qui ne peut cependant pas faire que ce qui est arrivé ne le soit plus. Il n'a donc pas de pouvoir sur le Temps et sa flèche...entre autre...
Ceci serait en fait le seul vrai miracle...
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