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Littérature

2016

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Début de la revue de presse sur la littérature


Codes couleur :
En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras.
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Les méfaits de Dieu (Laurent Joffrin)
Libération - 15 novembre 2016

"Dans son dernier essai, le journaliste Joseph Macé-Scaron part en croisade contre l'obscurantisme religieux.
Pour parler franchement, Dieu commence à nous gonfler. Outre qu'en son nom un nombre croissant de fanatiques ne cesse de se surpasser en horreurs barbares, l'influence de ses ouailles les plus déterminées empoisonne de plus en plus la vie des nations démocratiques. Derrière Donald Trump, se profile une cohorte d'intégristes protestants décidés à faire régresser les lois américaines. Aussi bien, ils veulent promouvoir une vision obscurantiste de l'éducation aux sciences en imposant à l'école le créationnisme, théorie farfelue à laquelle ils croient dur comme fer.
En Pologne, les catholiques les plus intransigeants s'attaquent avec vindicte aux droits des femmes. [...]
Bref, Dieu qui avait semblé s'accommoder de la modernité et des droits de l'homme, ne tient plus ses thuriféraires les plus convaincus. C'est "l'horreur religieuse" justement dénoncée par Joseph Macé-Scaron dans un essai véhément et juste pour l'essentiel, qui s'inscrit dans la lignée des essais précieux d'un Richards Dawkins, ce grand savant britannique parti en croisade contre l'obscurantisme.
Ce faisant, le directeur éditorial de Marianne brise un tabou. Jusqu'à maintenant, au nom du "respect" dû aux convictions partagées par des milliards d'humains, on n'osait guère poser la question qui fâche : et s'il y avait, somme toute, un rapport plus ou moins direct entre les méfaits des croyants les plus illuminés et les fondements mêmes du fait religieux, tissé de prescriptions intangibles et de mythes péremptoires ?"
[...]
http://www.liberation.fr/debats/2016/11/15/les-mefaits-de-dieu_1528608


Les petits secrets des dieux et des diables (Christian Makarian)
L'Express - 23 octobre 2016

"Imposants et incontournables, deux ouvrages éclairent d'un jour nouveau personnages bibliques, divinités et esprits du mal. Une redécouverte passionnante.
Le projet est pharaonique. Rassembler 400 spécialistes, issus de 40 pays, pour évoquer toutes les références à la Bible dans l'ensemble de la littérature mondiale était un plan égal à la traversée de la mer Rouge. En l'occurrence, comme chez Cecil B. DeMille, ce défi gigantesque est relevé. Le lecteur se retrouve lilliputien devant une telle masse d'érudition, mais, loin d'être perdu, il est gratifié.
Il ne s'agit en rien d'une lecture cursive, qui s'adresserait à des apprentis agrégés en littérature comparée. Cette petite bibliothèque en deux volumes nous propose une envolée à travers les langues et les cultures et permet tout simplement aux plus curieux d'entre nous d'appréhender la fertilité ininterrompue de l'héritage biblique.
On se cultive en se promenant d'article en article, tel un découvreur qui reprendrait son bâton de marche à travers les siècles."
[...]
http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-petits-secrets-des-dieux-et-des-diables_1842398.html


Marcel Cachin, "Science et religion", un livre lumineux et actuel (Yvon Quiniou)
Médiapart - 27 septembre 2016

""Le Temps des Cerises" vient de republier un texte de Marcel Cachin, fondateur du PCF, longtemps directeur de L'Humanité et philosophe de formation. C'est un livre lumineux qui nous prouve que la critique des religions, toujours indispensable, peut se réclamer d'une tradition que le PCF a longtemps incarnée et qu'il serait inopportun d'abandonner! J'en reproduis ici la préface qu'on m'a demandée.
C'est un livre étonnant qui nous est proposé ici : un texte inédit de Marcel Cachin, l'un des fondateurs du Parti communiste français en 1920, et directeur de L'Humanité jusqu'à sa mort en 1958. Il s'agit d'un texte philosophique - il fut lui-même professeur de philosophie - dans lequel il résume brillamment et, il faut le souligner, dans une langue superbe, les rapports compliqués et même conflictuels de la science et de la religion à travers l'histoire, jusqu'au matérialisme moderne fondé sur la science actuelle et qui signe la défaite de la conception religieuse du monde, en droit tout au moins, même si en fait elle demeure influente, voire retrouve malheureusement un poids nouveau aujourd'hui dans les conditions du triomphe du capitalisme moderne que Cachin n'avait pu prévoir. [...]
Mais, tout autant, on voit les croyances religieuses refaire surface, à l'état brut si j'ose dire, dans la sphère politique, colportant par exemple une homophobie explicite - alors que Freud, homme de science, a démontré le caractère naturel de l'homosexualité ; ou encore, on voit l'inégalité de l'homme et de la femme être professée par toutes les confessions, spécialement l'islamique, alors que les progrès de la biologie démentent radicalement cette croyance rétrograde. Oui, il est clair qu'il faut lire ce texte et reprendre, dans des conditions renouvelées, le flambeau de la critique rationnelle, scientifiquement informée, des religions, de toutes les religions !"
[...]
https://blogs.mediapart.fr/yvon-quiniou/blog/270916/marcel-cachin-science-et-religion-un-livre-lumineux-et-actuel


Science contre religion, une histoire qui repart (Nicolas Chevassus-au-Louis)
Médiapart - 4 août 2016

"Alors que se multiplient les interventions publiques mettant en cause la théorie de l'évolution, l'historien Yves Gringas analyse plusieurs siècles de relations conflictuelles entre sciences et religions.
L'université interdisciplinaire de Paris (UIP) est une association constituée en 1995 qui a pour but de "diffuser et confronter les savoirs, à partir de l'étude des paradigmes scientifiques contemporains" et encore de "contribuer à renouer le dialogue rompu par une certaine modernité entre l'ordre des faits et l'ordre des valeurs afin de mieux comprendre l'articulation entre les implications de la recherche scientifique et la quête de sens". Pourquoi pas ? Dès que l'on examine le détail des initiatives de l'UIP, son projet devient inquiétant. [...]
... la lecture agonistique de Gingras des rapports entre sciences et religions convainc de l'impossibilité d'un dialogue. Comme le disait, au début du XXe siècle, le physicien et philosophe des sciences - et catholique - Pierre Duhem, que Gingras aime à citer, "entre deux jugements qui n'ont pas les mêmes termes, qui ne portent pas sur les mêmes objets, il ne saurait y avoir accord ni désaccord"."

Yves Gingras est l'auteur de L'Impossible Dialogue. Sciences et religions, Presses universitaires de France, 2016, 352 pages, 21 euros.
https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/040816/science-contre-religion-une-histoire-qui-repart


Le "surmusulman" et la mort (Fethi Benslama)
L'Obs - 8 mai 2016

"Par quelle immense force d'attraction des jeunes sont-ils conduits à se donner la mort au nom de l'islam ? C'est le problème qui hante le nouvel essai du psychanalyste: "Un furieux désir de sacrifice". Entretien.
L'OBS. Depuis Freud, on parle du «surmoi» de l'homme. Aujourd'hui, vous parlez du «surmusulman» pour rendre compte de la tendance à une forme de surenchère religieuse présente chez certains musulmans, mais qui travaille au fond l'ensemble du monde islamique. Comment en êtes-vous venu à élaborer cette notion ?
Fethi Benslama. Le spectre du surmusulman a commencé à m'effleurer durant mes quinze années d'activité clinique en Seine-Saint-Denis. J'ai alors vu en consultation des musulmans, qui vivaient jusque-là d'une manière tranquille et traditionnelle leur rapport à l'islam, plonger dans d'infinis tourments, se mettant à croire qu'ils étaient «insuffisamment musulmans», et plus que ça, à se sentir dans une situation de défection par rapport à leur religion. Ils étaient agités par un profond sentiment de culpabilité et le désir de retrouver une dignité perdue.
Ils se mettaient en devoir d'être "plus musulmans" qu'ils ne l'étaient, en endossant les stigmates et la revendication d'une justice identitaire. On parlait d'«intégrisme» à l'époque."
[...]
http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20160504.OBS9851/le-surmusulman-et-la-mort-par-fethi-benslama.html


La science et la religion bien séparées (Jérôme Lamy, historien des sciences)
L'Humanité - 18 avril 2016

"Pour Yves Gingras, les conditions pour un dialogue entre sciences et religions n'existent pas.
L'Impossible Dialogue. Sciences et religions, d'Yves Gingras. Éditions PUF, 422 pages, 21 euros. Si l'on s'en tient à quelques critères élémentaires pour définir les pratiques scientifiques et les croyances religieuses, il est absolument évident qu'aucun dialogue n'est et n'a jamais été possible. La science tend à comprendre le monde par des explications rationnelles collectivement validées?; la foi se situe sur un plan strictement personnel et consiste en une vérité révélée. Les scientifiques ne font jamais appel aux miracles ou au surnaturel pour objectiver les phénomènes qu'ils étudient?; ils reconnaissent éventuellement l'impossibilité (actuelle) de résoudre certaines questions, mais jamais ils ne font appel à un quelconque deus ex machina qui suppléerait le travail exigeant de la raison. La science et la religion appartiennent donc à des registres totalement séparés et incommensurables?; il est dès lors inutile et dangereux de vouloir les faire dialoguer."
[...]
http://www.humanite.fr/la-science-et-la-religion-bien-separees-604849


La religion, la gauche, les larmes et le silence (Nicolas Dutent)
L'Humanité - 22 février 2016

"Un silence religieux. La gauche face au djihadisme, de Jean Birnbaum. Le Seuil, 240 pages, 17 euros. Jean Birnbaum, journaliste et directeur du Monde des livres, analyse dans son dernier essai le mutisme de la gauche sur la question épineuse, plurielle et motrice de la religion.
Si "le silence est un aveu", comme l'aurait professé Euripide, celui qui hante l'ouvrage de notre confrère Jean Birnbaum n'est ni musical ni vertueux. Cet aveu chuchoté à l'oreille des temps sourds a plusieurs visages. Il exprime dans la gauche un malaise, un aveuglement, un refoulement du fait religieux. Cette évidence est douloureuse, mais qui oserait nier la difficulté écrasante, pour les forces progressistes, d'intégrer la religiosité à leur logiciel politique ? Si l'incapacité à traiter la religion comme une affaire sérieuse est une des mieux partagées, l'idée que cet impensé (relatif) nous plombe et exige d'être dépassé parcourt le livre?: le mutisme n'est plus permis à l'heure où l'extrême droite et l'obscurantisme guerrier gagnent symétriquement du terrain. "Pour lutter contre le djihadisme, plutôt que d'affirmer qu'il est étranger à l'islam, mieux vaut admettre qu'il constitue la manifestation la plus récente, la plus spectaculaire et la plus sanglante de la guerre intime qui déchire l'islam", résume l'essayiste."
[...]
http://www.humanite.fr/la-religion-la-gauche-les-larmes-et-le-silence-599871


La gauche face au piège djihadiste (Aude Lancelin)
L'Obs - 17 janvier 2016

A propos du livre de Jean Birnbaum : Un silence religieux. La gauche face au djihadisme (Le Seuil).
"Le camp progressiste a toujours été mal à l'aise avec la religion. Il l'est plus que jamais par rapport à l'islam radical. Jean Birnbaum publie "Un silence religieux", réflexion sur cette méconnaissance aux conséquences ravageuses.
Que les démagogues de tous bords exploitant plus que jamais la peur de l'islam ne se frottent pas trop vite les mains. Si l'essai de Jean Birnbaum, "Un silence religieux", dénonce aujourd'hui le "rien-n'à-voirisme", c'est-à-dire les discours qui s'empressent de tenir l'islamisme pour un phénomène étranger à l'islam, ce n'est en aucune manière pour salir une religion et jeter la suspicion sur l'ensemble de ses croyants. [...]
Fut un temps en effet pas si lointain, rappelle-t-il, où c'était la gauche qui offrait un horizon internationaliste, une fraternité vécue, et ce depuis les brigadistes français qui s'engageaient contre Franco jusqu'aux guévaristes en partance pour l'Amérique latine, à la manière de Régis Debray dans les années 1970."
[...]
http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20160115.OBS2857/la-gauche-face-au-piege-djihadiste.html


Le blasphème, interdit suprême (Robert Maggiori)
Libération - 13 janvier 2016

A propos du livre de Jacques de Saint Victor : Blasphème. Brève histoire d'un "crime imaginaire" (Gallimard).
"L'historien du droit Jacques de Saint Victor retrace les origines de ce péché devenu crime avant d'être aboli par la Déclaration des droits de l'homme. Et de ressurgir au gré des intégrismes communautaires.
D'abord on lui brisa les os avec une barre de fer, puis le bourreau lui coupa la tête d'un coup sec, recouvrit le cadavre de paille et le fit brûler. Avait-il violé des enfants, trucidé des vieillards ? La pancarte qu'on avait fixée sur son dos, en l'emmenant au supplice, disait : "Impie, blasphémateur et sacrilège exécrable." Il avait proféré des obscénités contre la religion, profané un crucifix et, lors de la Fête-Dieu, au passage du Saint-Sacrement, avait refusé de se découvrir. C'était le 1er juillet 1766, à Abbeville, dans la Somme. Le chevalier François-Jean Lefebvre de La Barre avait 20 ans.
Ce fut le bûcher de trop. La décapitation du jeune de La Barre horrifie toute l'Europe. Voltaire remue ciel et terre, mobilise le "parti des Encyclopédistes" et les philosophes des Lumières contre le "fanatisme" et "la barbarie de la justice du roi", Louis XV. La Convention réhabilitera la mémoire du chevalier par un décret du 25 brumaire de l'an II (15 novembre 1793). Mais son procès aura été "la cause directe de l'abolition pure et simple du délit de blasphème au début de la Révolution", à l'heure où les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l'homme du 26 août 1789 posent le principe de la liberté d'expression. [...]
En 2004, le cinéaste hollandais Theo Van Gogh est assassiné : son film, Soumission, est dit blasphématoire. C'est par solidarité que Jyllands-Posten publie les caricatures de Mahomet. Puis ce fut Charlie. Le blasphème retrouve ainsi la couleur rouge sang qu'il avait au Moyen Age : au pilori, à la torture - "mutilation des lèvres inférieures ou supérieures, percement de la langue ou son ablation totale" - ou au bûcher succède la kalachnikov."

http://next.liberation.fr/livres/2016/01/13/le-blaspheme-interdit-supreme_1426189


Blasphème, le retour d'un crime imaginaire (Catherine Golliau)
Le Point - 3 janvier 2016

"Jacques de Saint Victor et Anastasia Colosimo examinent la manière dont cette notion est revenue s'immiscer dans la société au détriment de la laïcité.
"Dieu se défendra bien tout seul", disait Clemenceau. Faux. Le délit de blasphème est de retour, et la loi comme le droit entendent bien défendre Dieu. Alors que s'approche le triste anniversaire des attentats du 7 janvier, c'est ce que démontrent avec maestria Jacques de Saint Victor (Blasphème) et Anastasia Colosimo (Les Bûchers de la liberté). Deux livres pour un même constat : le blasphème a toujours été un problème politique. Aujourd'hui, on condamne les fatwas et les actes terroristes, rappelle Anastasia Colosimo, mais, même en Europe, on n'a de cesse de limiter la liberté d'expression en trouvant contre le droit au blasphème de nouvelles justifications légales."
[...]
http://www.lepoint.fr/chroniques/blaspheme-le-retour-d-un-crime-imaginaire-03-01-2016-2006667_2.php#xtmc=religion&xtnp=16&xtcr=159


>>> Suite de la revue de presse : la littérature : 2015

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