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Littérature

2011

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Début de la revue de presse sur la littérature


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Thierry Lamote : "La scientologie, c'est le laboratoire du néolibéralisme" (Entretien réalisé par Pierric Marissal)
L'Humanité - 20 juillet 2011

A propos du livre "La scientologie déchiffrée par la psychanalyse", de Thierry Lamote (Presses Universitaires du Mirail, 2011).
" Un psychanalyste décrypte la psychose de L. Ron Hubbard
Docteur en psychanalyse et psychopathologie, Thierry Lamote prend à contrepied les travaux classiques sur les sectes et part du gourou lui-même, de ses écrits, de sa psychose. Il apporte un regard nouveau sur la structure de la secte, jusqu'à proposer un éclairage étonnant : la scientologie est un système qui désagrège le lien social, et précurseur du néolibéralisme.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, pouvez-vous nous dire un mot de votre méthodologie ?
Thierry Lamote : J'ai travaillé sur la scientologie à proprement parlé depuis 5 ans, et j'avais passé les deux années précédentes sur les sectes en général, et Raël en particulier. D'habitude, on traite le sujet par la sociologie, ou en se concentrant sur les adeptes, sous l'angle de la manipulation mentale. J'ai choisi plutôt de me concentrer sur le fondateur. Ce qui m'y autorise avec la scientologie, c'est qu'Hubbard a laissé beaucoup d'écrits derrière lui, qui sont autant de manifestations cliniques de sa psychose. C'est une forme de psychobiographie.
Expliquez-nous donc la folie de L. Ron Hubbard, s'agit-il d'une rupture avec la réalité ?
Thierry Lamote : C'est un psychotique : on peut donc dire en effet, pour simplifier, qu'il est en rupture avec la réalité. Mais il n'y a rien de figé dans ces troubles que l'on peut situer sur un continuum : il passe de la catatonie au délire mégalomaniaque. Au moment de ses effondrements, il témoigne de douleurs intenses et diffuses : c'est symptomatique de la schizophrénie. Son vaste système est aussi clairement paranoïaque, il va quand même jusqu'à croire qu'il y a un vaste complot des psychiatres alliés aux communistes pour contrôler l'humanité. Dans sa correspondance, comme dans ses carnets intimes, il rapporte aussi des hallucinations auditives, il entend des voix, dialogue avec un esprit qu'il nomme sa "Gardienne".
Quelle qu'en soit la forme et la symptomatologie, c'est sa structure psychotique. Au moment où il décompense (la rupture), tous les liens qui le rattachaient au lien social se défont. Et c'est par le délire qu'il en a retrouvé le chemin. C'est ce processus que l'on suit dans ses nombreux écrits : sa façon, par le délire, de renouer avec le lien social. C'est important de préciser que lors de ses crises, de 1938 à 1951, la psychose n'était médicalement pas traitée, le premier neuroleptique adapté n'est inventé qu'en 1954 : avec la scientologie, on a donc affaire à l'un des rares grands systèmes paranoïaques de la seconde moitié du XXème siècle."
[...]
http://www.humanite.fr/22_07_2011-thierry-lamote-%C2%AB-la-scientologie-c%E2%80%99est-le-laboratoire-du-n%C3%A9olib%C3%A9ralisme-%C2%BB-476787


"Les choses comme elles sont. Une initiation au bouddhisme ordinaire", d'Hervé Clerc et "Bouddha mode d'emploi", de Jack Kornfield : championnats de Bouddha libre (Roger-Pol Droit)
Le Monde - 7 juillet 2011

"Le Bouddha libre est une discipline ancienne, trop souvent méconnue jusqu'à une date récente. Ce que les Occidentaux ont d'abord en tête, c'est l'inverse : des figures imposées - habits de moine, crânes rasés, moulins à prières, mandalas multicolores -, tout ce folklore que le terme "bouddhisme" aussitôt évoque. Non sans raison, évidemment : toutes sortes de pratiques - prières, pèlerinages, rituels et superstitions - font partie intégrante de sa réalité historique en Asie. Reste à savoir dans quelle catégorie on souhaite évoluer.
Si c'est dans le registre dénommé "bouddhisme", on devra commencer par comprendre que c'est là un terme bien mal choisi. Il n'a, en réalité, aucun équivalent chez les bouddhistes. Eux parlent de "la doctrine" (dharma) pour désigner l'enseignement du Bouddha, de "la communauté" (sangha) quand il s'agit de l'ensemble des moines. Notre terme en "isme" a un inconvénient majeur : faire penser que nous avons affaire à une religion ou à une philosophie, l'une comme l'autre pourvues de thèses, de dogmes et autres certitudes.
Or ce n'est que très imparfaitement le cas. Depuis l'époque historique du Bouddha jusqu'à nos jours, il existe au coeur de ce mouvement une défiance première envers toute position dogmatique. Combinée à un sens aigu de l'expérience, elle singularise cette thérapeutique paradoxale. Rien à savoir, rien à comprendre, rien même à décider - simplement constater. Sans se demander si c'est ancien ou moderne, oriental ou occidental, "bouddhiste" ou non - ce qu'on peut appeler le Bouddha libre."
[...]
http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/07/07/les-choses-comme-elles-sont-une-initiation-au-bouddhisme
-ordinaire-d-herve-clerc-et-bouddha-mode-d-emploi-de-jack-kornfield_1545789_3260.html


Un dépoussiérage des idées reçues sur l'islam (Françoise Germain-Robin)
L'Humanité - 25 mai 2011

"De manière simple et efficace, des réponses à des questions brûlantes et complexes sur le Coran, l'islam et le monde musulman par trois spécialistes reconnus du monde arabe. Islam et Coran, de Paul Balta, Michel Cuypers, Geneviève Gobillot. Le Cavalier Bleu, ?270 pages, 18 euros. (.)
Tâche ardue qui pourrait s'apparenter aux travaux d'un Sisyphe remontant sans cesse la pierre qui roule de la montagne, tant les mythes qui entourent l'islam et les musulmans semblent inépuisables. Procédant de la manière la plus simple, ils ont pris une à une les idées reçues les plus rabâchées, les plus répandues dans les médias, pour les démonter, en rechercher l'origine, l'évolution, et séparer finalement le vrai du faux, le bon grain de l'ivraie. ?Les notions de bases, que tout le monde croit connaître - le plus souvent à tort, ou de manière déformée, incomplète - sont revisitées une à une?: charia, jihad, voile, burqa. Par exemple l'idée fausse que le Coran oblige la femme à se voiler.
L'évolution des mots, de leur sens, la différence entre le texte écrit du?Coran et la «?sunna?» - tradition orale -, les diverses interprétations qu'en donnent les musulmans de diverses obédiences, de divers pays, sont expliquées à la lumière des dernières recherches en islamologie, des débats qui agitent tant le "dar el islam" - le monde islamique - que le monde occidental.
De la naissance de l'islam dans l'Arabie lointaine à son instrumentalisation politique actuelle, le livre balaie les questions essentielles?: statut de la femme, rapport au politique, aux droits de l'homme, à la démocratie, au progrès, à la science."
[...]
http://humanite.fr/24_05_2011-un-d%C3%A9poussi%C3%A9rage-des-id%C3%A9es-re%C3%A7ues-sur-l%E2%80%99islam-472864


Inventaire et décryptage des faits religieux de A à Z (Jean-Paul Scot)
L'Humanité - 1er février 2011

Jean-Paul Scot est historien
"Croisant les approches et points de vue des sciences sociales, plus de cent vingt chercheurs signent un dictionnaire des représentations et pratiques religieuses à travers les âges. "Dictionnaire des faits religieux", sous la direction de Régine Azria et Danièle Hervieu-Léger. PUF, 2010, 1 340 pages.
À la différence des traditionnels dictionnaires des religions, voici le premier ouvrage en sciences sociales sur les faits religieux libre de toute emprise confessionnelle. Il ne limite pas le religieux aux religions, et encore moins aux confessions, mais il croise les approches des sociologues, anthropologues, historiens, philosophes, politologues, pour saisir le fait religieux dans toutes ses dimensions. Cent quatre-vingts chercheurs, français et étrangers, ont été mobilisés pour analyser toute la diversité des conceptions, des pratiques, des usages, des représentations religieuses selon les milieux et les aires culturelles. Les animismes comme les ésotérismes, les totems comme les tabous, les anges comme les diables, les diasporas comme les pèlerinages, les rites de fécondité comme les rites funéraires, les sacrifices comme les prières, l'agnosticisme comme le déisme, la religion naturelle comme la religion civile sont traités de manière comparative selon les époques et les lieux."
[...]
http://www.humanite.fr/01_02_2011-inventaire-et-d%C3%A9cryptage-des-faits-religieux-de-%C3%A0-z-463750


Du bon usage de la révolution darwinienne (Paul Mazliak)
L'Humanité - 19 janvier 2011

Paul Mazliak est historien des sciences.
"Patrick Tort montre que l'incompréhension de l'émergence de la culture et de la morale dans l'histoire alimente de nombreux contresens scientifi ques sur l'oeuvre de Darwin. "Darwin n'est pas celui qu'on croit", de Patrick Tort. Éditions Le Cavalier bleu 2010, 188 pages, 18 euros.
Patrick Tort, philosophe, a déjà publié une quinzaine d'ouvrages importants sur le darwinisme ; il a cependant jugé nécessaire de publier ce nouveau livre pour "tordre le cou" à nombre d'idées reçues sur l'auteur de l'Origine des espèces. On dit encore trop souvent, par exemple, que, selon Darwin, l'homme descend du singe. C'est totalement inexact. La série des hominidés (les hommes préhistoriques africains puis européens) et la série des grands singes de l'ancien monde (gorilles, chimpanzés) ont divergé au cours de l'évolution à partir d'un ancêtre commun. Bien des caractères anatomiques ou comportementaux prouvent une parenté évidente entre les deux phylums, mais les données génétiques ou paléontologiques contemporaines font remonter la divergence, en Afrique, à sept millions d'années environ. (...)
Les contestations récentes, mais en réalité résurgentes, de la théorie darwinienne par les créationnistes ou par les partisans d'un "dessein intelligent" conduisant l'évolution, s'appuient sur les zones de non-savoir de la science contemporaine. Comme le dit l'auteur en conclusion de son livre revigorant : "Les problèmes du monde ne seront pas réglés par un moindre usage de la raison.""

http://www.humanite.fr/19_01_2011-du-bon-usage-de-la-r%C3%A9volution-darwinienne-462801


>>> Suite de la revue de presse : la littérature : 2010

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