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Littérature

2e semestre 2006

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Début de la revue de presse sur la littérature


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En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
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La judaïté au péril de l’enfermement (Pierre Saly, historien)
L'humanité - 22 décembre 2006 (1/8 de page)

A propos du livre d'Edgard Morin : "Le Monde moderne et la question juive" (Editions du Seuil, 2006)
"Edgar Morin s’attelle à la tâche complexe de comprendre la condition juive dans l’histoire moderne et son rôle dans la culture universelle." Il présente ainsi son essai : "Non un livre d’histoire mais une réflexion historisée."
"Le livre est une réponse argumentée à ladite "question" : l’apport juif à la construction du monde moderne (intellectuelle, conceptuelle, morale, politique) passe par la profondeur et la variété des contributions de ceux que l’auteur appelle les "judéo-gentils"."


"La science ne peut fonder ni limiter la théologie" (Jean-François Robredo)
Le Monde – 15 décembre 2006 (1/6 de page)

Propos recueilli par Jérôme Fenoglio. Jean-François Robredo qui est professeur de philosophie, chargé de cours à l'université Paris-IV-Sorbonne, et journaliste spécialisé en astronomie, vient de publier "Du cosmos au big bang, la révolution philosophique" (PUF).
Avec la théorie du Big Bang, la science et en particulier l'astronomie a pu progresser très rapidement vers les "origines de l'univers". Cependant cette théorie représente une singularité que la science ne peut résoudre. "Elle peut passer le relais à la philosophie."
La science peut proposer des scénarios, mais en aucun cas elle ne peut trancher sur la question de savoir s'il y a une intention supérieure à l'existence de l'Univers.
Le paradoxe, c'est que c'est un religieux, le chanoine belge Georges Lemaître, (1894-1966), à l'origine de la théorie du Big Bang avec la théorie de l'atome primitif, qui a été un des plus fervents opposants au mélange des genres. "Il a été consterné d'entendre le pape Pie XII, en 1951, interpréter cette origine comme le moment où le cosmos est sorti de la main de Dieu. Et il s'est employé à ce que le pape revienne sur cette position, dès l'année suivante. Pour Lemaître, science et religion constituent deux voies d'accès bien distinctes à la vérité. Il s'est employé toute sa vie à préserver cettte séparation qui protège les deux côtés. Ainsi la science ne peut-elle fonder ni limiter la théologie. Et la religion ne peut brider les avancées de la science."


Les penseurs de Mahomet (Paul-François Paoli)
Le Figaro – 14 décembre 2006 (1/8 de page)

A propos du livre de Dominique Urvoy, spécialiste de l'islam à l'université de Toulouse-Le Mirail, "Histoire de la pensée arabe et islamique" (Seuil).
"Dans une somme exhaustive, l'essayiste retrace dans toute sa complexité la généalogie des courants constituant la pensée arabo-islamique."
L'ouvrage apparaît cependant comme "inaccessible" à celui qui n'est pas "familiarié" avec cette religion.
Conclusion de l'article : "le propos d'Urvoy, sans être polémique, se veut critique. Sceptique quant aux capacités de réforme internes de l'islam ; il marque les limites du dialogue islamo-chrétien. "La figure du dimmi promis à l'enfer reste très largement dominante. Même chez des penseurs modernistes, le Chrétien ne vaut que pour son aptitude à se soumettre à l'autorité d'une autre religion", écrit Urvoy pour qui l'islam ne transigera pas sur l'essentiel : se considérer comme le détenteur de l'unique et ultime vérité. On ne pourra pas dire, en lisant ce livre, que cette appréciation est liée à l'ignorance, ou à la mauvaise foi."


Il est urgent de domestiquer le religieux (Nicolas Weill)
Le Monde – 28 novembre 2006 (1/10 de page)

A propos du livre d'Elie Barnavi, historien et ancien ambassadeur d'Israël en France, "Les religions meurtrières" (Flammarion 2006).
"Le regard brouillé par la considération de la "complexité" ou troublé par le remords du colonialisme, nous serions en effet trop vite tentés de rapporter aux frustrations sociales et économiques des laissés-pour-compte de la mondialisation la raison ultime du terrorisme de masse. En cela nous serions oublieux, non seulement de ce que les fauteurs d'attentats sont parfois recrutés parmi les mieux dotés ou les mieux intégrés, mais surtout : inconscients des pouvoirs propres de la violence religieuse."
Elie Barnavi ne cherche pas l'origine des différentes formes de violence religieuse dans les saintes Ecritures mais dans un mouvement "millénariste" (voulant instaurer le règne de Dieu sur Terre) commun aux trois grands monothéismes musulman, chrétien et juif. Cette tendance s'oppose courant "quiétiste" qui sépare clairement "le Ciel des affaires d'ici-bas".
"Pas vraiment original sur le diagnostic, l'ouvrage en revanche est subtil sur les anticipations. Par exemple, quand il entrevoit qu'une des conséquences de la situation présente pourrait être de transformer des foyers de tolérance, comme le furent le Danemark ou les Pays-Bas, en nations pionnières de la société fermée et xénophobe. Que le débat public de l'avenir puisse se réduire à l'affrontement d'un "fascisme islamique" au fascisme tout court témoigne de l'inquiétude qui a commandé l'écriture de ces pages. Celles d'un partisan de la démocratie et de l'Europe, anxieux pour l'avenir de l'une comme de l'autre."


Janine Tavernier : "Il faut distinguer les mouvements religieux des vraies sectes" (Janine Tavernier, propos recueillis par Xavier Ternisien)
Le Monde - 17 novembre 2006 (1/4 de page)

Dans son livre "Sectes sur ordonnance" (éditions Amorc), Janine Tavernier dénonce les "dérives" de certaines associations antisectes.
L'ancienne présidente de l'Unadfi (Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu) s'inquiète quand elle entend l'actuelle présidente, Catherine Picard, "critiquer, à La Réunion, les "Eglises évangéliques" sans distinction." Janine Tavernier a maintenant l'impression que l'Unadfi s'est politisée.
"Quand Jean-Michel Roulet a pris la présidence de la Miviludes "[Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires], en 2005, je lui ai fait confiance. Puis j'ai vu qu'il avait épinglé l'Amorc (Ancien et mystique ordre de la Rose-Croix) dans le rapport 2006. Ce n'est pas sérieux."
Quant aux Témoins de Jéhovah, "le monde extérieur y est décrit comme l'enfer. C'est triste quand une fillette de 4 ans, à qui sa maîtresse demande de faire un cadeau pour la Fête des mères, refuse parce que cette fête est interdite chez elle !
L'administration estime qu'il n'y a pas de trouble à l'ordre public. Soit. Ce que je demande, c'est qu'on prenne le temps de la réflexion et qu'on évite les amalgames. J'ai toujours été contre le principe des listes de sectes."



L'autre histoire de Tariq Ramadan (Dominique Avon)
Libération - 15 novembre 2006 (1/6 de page)

A propos du dernier livre de Tariq Ramadan, "Muhammad, vie du Prophète" (Presses du Châtelet), par Dominique Avon qui est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université Montpellier-III.
"Sa biographie de Mahomet ne respecte pas les dernières recherches scientifiques."
[...]
"Adossé à ce qu'il appelle les "sources islamiques classiques", "la majorité des exégètes du Coran", "les normes reconnues par les savants et les sciences islamiques", Tariq Ramadan ignore la question essentielle du passage de l'oralité à l'écrit, il n'entreprend pas le début d'un commencement de critique sur l'établissement de la relation de la vie de Muhammad par Ibn Hishâm soit quelque dix générations après l'Hégire­, alors que Abdesselam Cheddadi a récemment publié un ouvrage remarquable sur cette question (les Arabes et l'appropriation de l'histoire, Sindbad-Actes Sud)."
[...]
"L'histoire, la sociologie, l'archéologie, l'épigraphie, la linguistique, la sémiologie l'herméneutique sont des disciplines étrangères à Tariq Ramadan.
La confusion des registres, par ignorance de ce qu'il est commun d'appeler les sciences humaines et du langage, provoque une crise grave dans les esprits de certains de nos élèves ou étudiants."



Les paradoxes d’un athéisme a-critique (Yvon Quiniou)
L'Humanité – 3 novembre 2006 (1/10 de page)

A propos du dernier livre d’André Comte-Sponville "L’Esprit de l’athéisme" (Albin Michel) qui se réclame de l'athéisme et pose la question de la nécessité des croyances. Yvon Quiniou est frappé par la "timidité" avec laquelle d’André Comte-Sponville traite l’histoire des religions qui ont pesé et pèsent encore sur notre vie pour n'en retenir que "le message d'amour".
"À l’heure d’une remontée inquiétante des fanatismes, Comte-Sponville milite pour une tolérance généralisée, qu’on ne peut qu’approuver. Mais il oublie qu’il n’y a pas de symétrie possible entre le fanatisme religieux et ce qu’il croit être le dogmatisme antireligieux. Le danger se situe clairement, aujourd’hui, du côté du retour en force de l’irrationnel dans les consciences et les conduites et une laïcité instruite autant qu’exigeante se doit d’en maintenir la critique rationaliste, avec ou sans intérêt pour la spiritualité telle qu’il l’entend."


Panorama du protestantisme (Michel Boissard, historien)
L'Humanité - 9 octobre 2006 (1/8 de page)

A propos de la publication de l'"Encyclopédie du protestantisme" (sous la direction de Pierre Gisel, Editions Quadrige-PUF, Labor et Fides, 2006, 1632 pages).
Cette réédition "permet de décrypter les raisons de ce décalage entre, d’un côté, croyance et pratiques et, de l’autre, sociologie des comportements individuels et collectifs. Et parallèlement, de prendre la mesure de la multidimensionnalité de la Réforme au regard du sens et des valeurs dans les controverses idéologiques contemporaines. Ce que d’aucuns nomment la "protestantisation" de la société."
Plus "historique et sociétal" que théologique, cet ouvrage "confirme que l’apport original du protestantisme à l’univers des religions comme à la sphère laïque est inséparable de la rupture fondatrice de sa naissance."


Juifs et chrétiens renvoyés à leur ghetto spirituel (Nicolas Weill)
Le Monde - 25 août 2006 (1/8 de page)

A propos du livre de Teixidor, professeur honoraire au Collège de France, le "Judéo-christianisme" (Gallimard).
"Le véritable thème de cette étude est plutôt la fortune et l'avenir d'une illusion qui prétend que les deux confessions seraient solubles l'une dans l'autre. Pour les chrétiens avec l'espoir de la conversion des incrédules, pour les juifs avec l'idée que le judaïsme pourrait se trouver une place comme religion de la raison.
La réfutation de l'idéologie prêtée aux fondamentalistes américains selon laquelle juifs et chrétiens seraient les invités d'un grand festin, dont l'islam serait l'exclu, constitue également l'un des enjeux sous-jacents de cette étude."



>>> Suite de la revue de presse : la littérature : 1er semestre 2006

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