Athéisme : l'homme debout. Vivre sans Dieu et sans religion  >  Revue de Presse  >  Littérature > 2006 1er sem.

Littérature

1er semestre 2006

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Début de la revue de presse sur la littérature


Codes couleur :
En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras.
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Les nouveaux penseurs du christianisme face aux défis du débat et du pluralisme (Valère Staraselski)
L'Humanité - 27 mai 2006 (1/8 de page)

A propos du livre de Michel Cool, "Les Nouveaux Penseurs du christianisme" (Desclée de Brouwer, 2006) qui décrit le parcours de "modernité" de huit hommes et de deux femmes.


Contre la "morale étouffante" de l'islam (Jean-Pierre Stroobants)
Le Monde - 21 mai 2006 (1/10 de page)

A propos du livre "Insoumise" de Ayaan Hirsi Ali, député des Pays-Bas d'origine somalienne, excisée à l'âge de 5 ans (Laffont, 2005).
"L'islam dominait, dans les moindres détails la vie de notre foyer. C'était notre idéologie, notre politique, notre morale, notre droit et notre identité."
Ayant connu en Arabie saoudite, en Ethiopie et au Kenya le rigorisme islamique, Ayaan Hirsi Ali connaître sa première révolte à 23 ans en parvenant à gagner les Pays-Bas. Elle y forgera sa conscience en faisant les constats suivants : "la relation à Dieu ne peut être placée uniquement sous le signe de la peur, la source unique de l'islam - le prophète Mahomet - est insuffisante, la morale sexuelle de cette religion explique qu'elle réduise les femmes à "leur hymen, leur virginité". Le voile, explique-t-elle, est l'un des éléments de cette "morale étouffante"."
Après avoir critiqué l'islam et reçu de menaces, elle intègre en 2002 le parti libéral (VVD). Ayaan Hirsi Ali n'est pas dupe de son rôle "une femme noire qui critique l'islam, quelle aubaine pour les médias !"
Elue député, "elle va faire voter des textes sur l'excision, les violences domestiques et les crimes d'honneur, ainsi que sur l'intégration économique des musulmanes. Elle formulera aussi "dix conseils" à l'usage de ces dernières. Le premier : "la liberté est un choix"."


"L'islam aime la chair, l'amour et les femmes" (Malek Chebel)
Le Point - 4 mai 2006 (1 page)

Propos de Malek Chebel recueillis par Catherine Golliau, à propos du livre de l'anthropologue, "Le Kama-sutra arabe" (Pauvert), qui "exhume de la clandestinité, voire de l'oubli, les grands textes de l'érotisme arabe".
Pour Malek Chebel, le Coran et la tradition reconnaissent la sexualité : "Le Coran invite très clairement le musulman à s'adonner à l'oeuvre de chair, qui fait partie intégralement de la foi... Un bon musulman ne se parfait spirituellement que s'il honore régulièrement son épouse en cherchant, si possible, à la satisfaire pleinement... Ce n'est pas un hasard si le Paradis de l'islam est hanté par les houris, ces jeunes femmes dont la virginité physique se reconstitue après chaque pénétration."
[...]
"Tous ceux qui veulent dresser les jeunes filles selon leur vision rétrograde agissent non pas comme des musulmans, mais comme des misogynes et des machos."
Quant à la peur de la chair et du sexe que l'on rencontre aujourd'hui dans la société musulmane il s'agit avant tout d'un rejet de soi-même. "Et lorsqu'on se rejette il n'est pas sûr d'aimer qui que ce soit, même Dieu."


Dieu est riche, puissant et démocrate ou la mission divine de l’Amérique (Jean-Paul Scot)
L'Humanité - 8 avril 2006 (1/8 de page)

Présentation du livre de Jean-François Colosimo, "Dieu est américain : De la théodémocratie aux États-Unis" (Editions Fayard). L’auteur, un théologien, décrypte dans une œuvre très arguimenté et décapante, les nouveaux dogmes de la "religion civile américaine" : "L’Amérique est le nouveau peuple élu de Dieu", "l’autorité du président vient de Dieu", "le droit et la justice ne peuvent exister sans la loi de Dieu". "Dieu se manifeste par les oeuvres du peuple américain".
Pour les Etats-Unis qui ont opté dès 1786 pour la séparation des Églises et de l’État, c’est maintenant un paradoxe, car la religion est devenue "la première institution politique" : "Impossible donc de distinguer, affirme Colosimo en forçant le trait, une Amérique "démocratique" et une Amérique "religieuse" car, "en adoptant la loi du marché, le fondamentalisme confirme la nation dans la puissance de son Dieu" et érige un nouveau régime politique : la théodémocratie".


Du Rififi chez Dupuis : Spirou menacé d'un coup de goupillon (Clara Dupont-Monod)
Marianne - 25 au 31 mars 2006 (2 pages)

Le célèbre éditeur belge, qui a fait naître Spirou, Lucky Luke, les Schtroumpfs, Boule et Bill et Gaston Lagaffe, a été racheté en 2004 par Média Participations, qui est le leader européen de l'édition catholique. Ce groupe était autrefois dirigé par Rémy Montagne, "souvent évoqué par les spécialistes de l'Opus Dei", est qui a, semble-t-il, suivi à lettre les consignes de Jean Paul II : "Faites quelque chose pour la jeunesse".
La reprise en main de Dupuis et la politique de commercialisation ont fait monter la rancoeur et la crainte : "une BD de bénitier" avec "des albums à succès réalisés à la chaîne" en prévision d'une entrée en Bourse.
Pour défendre le directeur éditorial et le DRG licenciés sans préavis ni indemnités, "112 auteurs ont posé leurs crayons. Ils refusent d'être mis au pas par un actionnaire trop catholique." La direction de Média Participations a accepté de réintégrer les deux licenciés.


Laïcité, état des lieux (Jean de Leyzieu)
L’humanité - 4 mars 2006 (1/10 de page)

A propos du livre "La Laïcité", de Sonia Bressler et David Simard (Editions Bréal). Il s’agit d’un véritable état des lieux "planétaire" de ce qui est en France un des piliers de la République.
"Les auteurs nous permettent une plongée tout autant géopolitique que religieuse pour comprendre les bouleversements actuels, liés, d’un côté à la propagation croissante de l’islam, de l’autre au "choc des civilisations" entrevu et assumé par l’administration de George W. Bush.
À la question "Seules les religions menacent-elles la laïcité ?", on découvre avec plaisir que les lois du marché (de conception libérale), par exemple, sont autant de freins aux idéaux universels que bien des ayatollahs et autres intégristes fous de Dieu. Lecture obligatoire."



Dieu : combien de divisions ? (Paul-François Paoli)
Le Figaro - 16 février 2006 (1/4 de page)

"Dans "L'Avenir de la religion", l'Italien Gianni Vattimo et l'Américain Richard Rorty discutent des conditions de survie du catholicisme. Un débat que l'on retrouve dans "Avec ou sans Dieu ?" où Régis Debray dialogue avec le théologien Claude Geffré."


Comprendre le hassidisme (Dominique Bourel)
Le Monde - 13 janvier 2006 (1/4 de page)

A propos du livre de Jean Baumgarten "La naissance du hassidisme, Mystique, rituel et société, XVIIIe-XIXe siècle" (Albain Michel). Un livre d’érudit pour comprendre l’histoire et comment une petite confrérie mystique polonaise, née au milieu du XVIIIe siècle, est devenue une des composantes majeures de l'ultra-orthodoxie juive.
"Au-delà des institutions et des systèmes théologiques, les hassidim sont entrés autrement dans la modernité la plus sophistiquée, celle des portables et des computers. On devrait toujours se méfier des mystiques."


Blasphème moi non plus (E.E)
Le Canard enchaîné - 15 février 2006 (1/10 de page)

A propos du nouvel album de bande dessinée de Pétillon : "L’affaire du voile" (Albin Michel). L’auteur du célèbre inspecteur Jack Palmer s’est aventuré sur un terrain difficile, celui de l’humour sur l’islam, surtout dans le contexte actuel. Les caricaruristes danois en savent quelque chose.
"Passé maître dans l’art de faire rire avec les sujets qui fâchent, en se payant la tête de tous d’un crayon vif, mais jamais pesant, il s’en tire haut la main, mêmes avec les méchants. Lisez "L’affaire du voile", c’est vraiment l’affaire du moment."


Le salut de l'islam par les Perses et les Ottomans (Alain Frachon)
Le Monde - 6 janvier 2006 (1/8 de page)

A propos du livre d'Alexandre Adler : "Rendez-vous avec l'Islam" (Grasset)
Comment contenir l'islamisme sunnite, et en particulier sa forme la plus virulente, l'intégrisme salafiste d'Al-Qaida ? Après l'échec du nationalisme arabe, un autre fantasme est apparu : la restauration du califat prônée notamment Oussama Ben Laden. ""L'islamisme est un fascisme", poursuit Adler, une idéologie totalisante, où tout acte de violence perpétré "contre les juifs et les croisés" est justifié au nom du rétablissement de la grandeur perdue de l'islam - ou ce qui est perçu comme tel." Ces idées séduisent bien au-delà des pays arabes, l'ensemble du monde musulman, soit 1 milliard de personnes. Tous les continents sont concernés.
Pour contenir l'islamisme sunnite, Alexandre Adler place ses espoirs dans la Turquie et dans l'Iran. "Il fonde son hypothèse sur le succès de cette Turquie moderne aujourd'hui gouvernée par un parti islamique proeuropéen, qui ne renierait pas l'héritage d'Atatürk, et permettrait l'achèvement de "la longue marche du peuple turc de la lointaine Eurasie vers l'Occident"." Quant à l'Iran, malgré l'arrivée au pouvoir du président Mahmoud Ahmadinejad, il invoque "les trésors de tolérance et d'ouverture que recèlerait cette philosophie de minoritaires et de dissidents dans l'islam qu'est le chiisme". Un pari "risqué mais intéressant.


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