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Islamisme, islamiste

2011

Revue de presse



En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Début de la rubrique : Islamisme


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Egypte: plus de 65% des voix pour les islamistes (avec AFP)
L'Express - 24 décembre 2011

"Lors de la deuxième phase des élections législatives, les principaux partis islamistes ont confirmé leur domination.
Ils sont les grands vainqueurs des urnes. En Egypte, les principaux partis islamistes ont confirmé leur domination en remportant plus de 65% des voix lors de la deuxième phase des élections législatives organisée entre le 14 et le 22 décembre, a annoncé samedi la commission électorale.
Le Parti liberté et justice, issu des Frères musulmans, a remporté 36,5% des voix et les salafistes d'Al-Nour 28,7% lors du scrutin organisé dans un tiers des 27 gouvernorats du pays, notamment Suez, Assouan et Guizeh."
[...]
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/egypte-plus-de-65-des
-voix-pour-les-islamistes_1065197.html


Egypte : les listes islamistes remportent 65% des voix (AFP)
Libération - 4 décembre 2011

"Les résultats sont enfin officiels et confirment les bons résultats des Frères musulmans et des salafistes.
Les islamistes en Egypte, officiellement crédités de 65% des voix au premier tour des législatives, espéraient samedi améliorer davantage leur score à la veille du deuxième tour de ce scrutin qui devrait confirmer leur domination du futur Parlement.
Mais une rude bataille se profile au sein du camp islamiste pour ce deuxième tour organisé dans un tiers des gouvernorats, avec un duel attendu entre la confrérie des Frères musulmans et les salafistes du parti Al-Nour pour une partie des sièges attribués au scrutin uninominal.
La confrérie est officiellement créditée de 36,62% des voix et les salafistes -fondamentalistes musulmans - dont elle s'efforce de se démarquer la talonne avec 24,36% des voix. Une troisième liste islamiste, celle du Wassat, modéré, remporte 4,27% des suffrages."
[...]
http://www.liberation.fr/mode/01012375553-egypte-les-listes-islamistes-remportent-65-des-voix


Les islamistes entre eux (Jean Daniel)
Le Nouvel Observateur - 1er décembre 2011

"Voici donc la troisième et dernière partie de ma série d'articles consacrée au déclin ou au regain de l'islamisme. J'en étais arrivé à la conclusion qu'en dépit des prudences érudites formulées par d'éminents experts de l'arabo-islamisme et de l'islamisme, on ne pouvait que s'incliner devant l'évidence d'un constat : sous des formes différentes, qu'elles soient islamiques ou islamistes, politiques ou radicales, non violences ou djihadistes, nous sommes bien en présence d'une victoire, précaire ou durable, d'un islam étroitement associé, sinon confondu, au pouvoir sur tous les fronts des révolutions de ce qu'on a appelé le printemps arabe.
Soudain, comme il est d'usage, l'évidence est devenue telle que de nombreux commentateurs, oubliant ce qu'ils avaient dit la veille, se demandent comment nous avons pu croire à une forme laïque, démocratique et conforme aux Lumières des modernistes, des mouvements partis de Tunisie avec un minimum de violence, qui a conduit à l'invention de l'expression "révolution du jasmin". A les en croire, le radicalisme était aussi prévisible qu'inévitable.
Les arguments de ces derniers ne sont pas indifférents lorsqu'ils rappellent, par exemple, que parmi les musulmans vivants en Europe, la majorité était, dans les mosquées, l'objet de sermons enflammés de la part des prédicateurs, souvent publiquement affiliés aux Frères Musulmans. On ne peut pas nier qu'en France, dans le conseil représentatif qui réunit les différentes tendances, les leaders les plus respectés ne sont pas ceux qui exhortent à s'intégrer dans leur pays d'adoption. (...)
Mais je ne veux pas conclure sur cette note pessimiste. Je veux rejoindre la position de mon ami Lahktar Brahimi, ancien ministre algérien des Affaires étrangères et ancien secrétaire général adjoint des nations unies pour l'Irak et l'Afghanistan. Lahktar Brahimi déclare que là où les Arabes ont échoué avec leurs prétentions progressistes, il faut laisser les islamistes montrer comment ils savent gérer les problèmes économiques et technologiques modernes, ainsi que les nouvelles données géopolitiques. Tout le pétrole du monde ne peut rien contre les crises mondiales. Qu'ils nous montrent ce qu'ils savent faire ! Pour ma part, je crains de m'en douter."
[...]
http://tempsreel.nouvelobs.com/jean-daniel/20111201.OBS5805/les-islamistes-entre-eux-3-3.html


Au Maroc, les islamistes espèrent un "effet Ennahda" (Avec AFP)
L'Express - 25 novembre 2011

"Les élections législatives ont lieu ce vendredi. Selon la nouvelle Constitution, le prochain chef du gouvernement devra être choisi au sein du parti arrivé en tête... et les islamistes espèrent bien battre l'Istiqlal du Premier ministre Abbas El Fassi.
Les Marocains ont commencé à voter ce vendredi pour des élections législatives. Deux inconnues dans ce scrutin que le pouvoir souhaite "historique" : y aura-t-il poussée des islamistes modérés du Parti Justice et Développement (PJD) et quel sera le taux de participation?
13 millions de Marocains sont appelés à participer à ce rendez-vous qui devrait permettre aux forces politiques (une trentaine de partis sont en lice) de mesurer réellement leur poids respectif. Le PJD - jusqu'à présent toujours dans l'opposition - affrontera des partis aguerris. Principalement l'Istiqlal (Indépendance) du Premier ministre Abbas El Fassi et le RNI (Rassemblement national des indépendants, libéral) du ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar - deux des formations de la coalition gouvernementale.
Le PJD, lui aussi très organisé, table sur un "effet Ennahda", le parti islamiste vainqueur des élections du 23 octobre en Tunisie, et sur la vague islamiste dans plusieurs autres pays musulmans, comme la Turquie et l'Egypte."
[...]
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/au-maroc-les-islamistes-esperent-un-effet-ennahda_1054897.html


Les islamistes marquent des points (Rasid)
Courrier International - 3 novembre 2011

"La haine de l'autre dans les manuels scolaires Depuis le 11 septembre 2001, le royaume saoudien, pressé par son allié américain, n'a que légèrement modifié ses manuels scolaires, qui prônent toujours la violence religieuse, estime le site saoudien de l'opposition." [...]
http://www.courrierinternational.com/article/2011/11/03/la-haine-de-l-autre-dans-les-manuels-scolaires


Tunisie : les islamistes prêts à s'allier avec la gauche (avec AFP)
Le Monde - 24 octobre 2011

Les islamistes en tête, suivis de deux partis de gauche : le visage de la future Assemblée constituante tunisienne s'esquissait lundi 24 octobre, au fur et à mesure des résultats annoncés par les partis, au lendemain d'un premier scrutin historique, neuf mois après la révolution tunisienne. Les résultats définitifs et officiels ne devaient pas être annoncés avant mardi par la commission électorale (ISIE) mais les premières tendances et déclarations confirmaient l'avancée d'Ennahda, attendue.
Le parti islamiste a immédiatement lancé un message pour "rassurer" les partenaires économiques de la Tunisie. "Nous espérons très rapidement revenir à la stabilité et à des conditions favorables à l'investissement", a déclaré Abdelhamid Jlassi, directeur du bureau exécutif.
"Nous respecterons les droits de la femme sur la base du code de statut personnel et de légalité entre les Tunisiens quels que soient leur religion, leur sexe ou leur appartenance sociale", a ajouté Nourreddine Bhiri, membre de la direction du parti islamiste, en guise de réponse aux craintes du camp laïque."
[...]
http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2011/10/24/tunisie-le-parti-du-peuple-prend-acte-de-sa-defaite_1593202_1466522.html


Démonstration de force des islamistes au Caire (Cécile Hennion)
Le Monde - 30 juillet 2011

"Le mot d'ordre qui devait rallier "un million" de manifestants égyptiens, vendredi 29 juillet, sur la place Tahrir du Caire, était "l'unité et la volonté du peuple". La mobilisation a été massive mais elle n'a pas aplani les dissensions entre les divers courants politiques qui, tous, avaient..." [...]
http://www.lemonde.fr/teaser/?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr%2fafrique%2farticle
%2f2011%2f07%2f30%2fdemonstration-de-force-des-islamistes-au-caire_1554414_3212.html


Tunisie. Jusqu'où iront les islamistes ? (The Daily Star)
Courrier International - 12 mai 2011

"Jusqu'où iront les islamistes ? Les élections prévues fin juillet verront pour la première fois la participation de partis islamistes. Rached Ghannouchi, le leader d'Ennahda, a peaufiné un nouveau discours. D'autres formations lui font concurrence." [...]
http://www.courrierinternational.com/article/2011/05/12/jusqu-ou-iront-les-islamistes


Tunisie : la cinéaste Nadia El Fani traquée par les islamistes (Martine Gozlan)
Marianne2 - 12 mai 2011

"Son film "Ni Allah ni maitre" qui sera projeté à Cannes le 18 mai lui vaut une campagne d'insultes et d'intimidations dans son pays. La liberté de conscience est-elle interdite à Tunis ?
Elle ne s'est pas tue sous Ben Ali et elle croyait pouvoir parler librement après sa chute. Hélas, la cinéaste tunisienne Nadia El Fani découvre qu'il n'en est rien. Pour avoir osé travailler sur la question laïque et titré son film « Ni Allah ni maitre », l'artiste est devenue la cible de milliers d'obscurantistes qui en appellent sur le web à l'agression physique, voire au meurtre. La Quinzaine des réalisateurs rendra hommage aujourd'hui à son courage en ouverture du festival de Cannes, en même temps qu'au cinéaste iranien Jafar Panahi, condamné à six ans de prison par les mollahs de la république islamique.
" Ni Allah ni Maitre" ne sera toutefois pas présenté à la Quinzaine mais en projection publique, le 18 mai, au cinéma les Arcades, à 16 heures 15. Courez-y, elle a besoin de votre soutien ! Les Tunisiens, eux, en ont eu la primeur il y a quelques semaines. Un reportage a suivi sur la chaine Hannibal TV et c'est ce qui a mis le feu aux poudres. La cinéaste y expliquait tranquillement son propos : un voyage dans une Tunisie tolérante à l'été 2010, parmi ceux qui refusaient de faire le Ramadan. La révolution arrive alors qu'elle travaille sur le montage du document. Caméra au poing, elle se précipite dans la rue, sur l'esplanade de la Kasbah, et découvre que la laïcité est l'un des débats les plus importants et les plus passionnés de ces premiers jours d'un monde nouveau."
[...]
http://www.marianne2.fr/Tunisie-la-cineaste-Nadia-El-Fani-traquee-par-les-islamistes_a206057.html


Tunisie. Les islamistes radicaux montent au créneau
Courrier International - 28 avril 2011

"Plusieurs centaines de mosquées ont été investies par des groupes extrémistes.
Et l'Etat laisse faire, déplore le directeur de l'hebdomadaire Réalités."
[...]
http://www.courrierinternational.com/article/2011/04/28/les-islamistes-radicaux-montent-au-creneau


Tunisie, Egypte : la démocratie au risque de l'islamisme radical ? (Romain Pigenel)
Marianne2 - 3 février 2011

"L'attitude des gouvernants à l'égard des évènements tunisiens et égyptiens est emblématique du dilemme entre volonté d'ingérence et respect du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, explique le blogueur Romain Pigenel.
L'ébullition qui, partant de la Tunisie, secoue aujourd'hui l'Égypte sur ses bases (en attendant peut-être d'autres pays) interroge doublement les démocrates, les progressistes, et la gauche en particulier. Premier doute : faut-il se mêler de ce qui se passe dans ces pays, au nom d'un droit d'ingérence démocratique, ou agir avec plus de prudence (et s'abstenir de soutenir un débouché plus précis que l'exigence de démocratie en général), au nom du respect de la souveraineté des pays étrangers, et du refus de ce qui pourrait ressembler à du colonialisme ou du paternalisme ? Deuxième doute : faut-il pousser à fond en faveur des soulèvements, et réclamer que table rase soit faite, quoi qu'il puisse en surgir ensuite, ou au contraire se soucier de l'après, et mettre dans la balance le pouvoir en place, mal que l'on connaît, avec les maux peut-être pires encore qui pourraient lui succéder ? La démocratie vaut-elle le risque de l'islamisme radical - puisque c'est de cette crainte qu'il s'agit - et donc de sa propre négation ? Deux tensions : universalisme contre souverainisme, morale des principes contre morale des conséquences. On comprend pourquoi la gauche semble discrète et timide, si ce n'est prudente, depuis le début de ces révoltes. A l'instar d'un Jean-Luc Mélenchon condamnant l'empressement de Jeannette Bougrab à demander le départ de Moubarak, et se livrant à une bien complexe casuistique ("Le militant que je suis dit à Moubarak "dégage!"; si j'étais le président de la République, je me garderais bien de tenir un tel discours à l'égard d'un autre peuple souverain et libre"). Au bout du compte, ces deux tensions se rejoignent et se résument à un débat sur le sens d'une formule qui met tout le monde d'accord - le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La démocratie doit-elle être défendue dans l'absolu et jusqu'au bout, ou au contraire être soumise à des considérations de souveraineté, et évaluée à l'aune des risques qu'elle ouvre - dans le cas présent, celui de l'islamisme ?"
[...]
http://www.marianne2.fr/Tunisie-Egypte-la-democratie-au-risque-de-l-islamisme-radical_a202390.html


Les islamistes adoptent un profil bas en Tunisie (Dominique Lagarde)
L'Express - 27 janvier 2011

"Ils promettent de ne pas présenter de candidats à la présidentielle tunisienne et s'efforcent de rassurer. L'intelligentsia laïque s'interroge sur la façon de les combattre.
Combien pèsent-ils sur l'échiquier politique tunisien ? Nul ne le sait Mais la démocratie tunisienne devra compter avec les islamistes du mouvement Ennahda. Pour l'heure, ceux-ci adoptent un profil bas, et jurent qu'ils n'ont pas d'autre objectif que de jouer le jeu du pluralisme politique.
Le parti devrait prochainement déposer une demande afin d'être officiellement reconnu. Mais, s'il entend être partie prenante de la nouvelle donne, il ne veut pas brusquer les choses. Les islamistes savent qu'ils font peur à ceux qui ne sont pas de leur bord, en Tunisie et à l'étranger. "Nous ne présenterons pas de candidat à l'élection présidentielle" confirme Ali Larib, le porte-parole du mouvement, "car nous devons, tenir compte des équilibres existant et des difficultés de la transition. Il faut d'abord implanter la culture démocratique dans le pays". Sami Dilou, avocat et membre lui aussi d'Ennahda, est plus explicite : "Pendant des années, Ben Ali a brandi l'épouvantail islamiste pour faire peur aux Tunisiens et aux Occidentaux. Nous devons rassurer. Gouverner n'est pas notre priorité. Le pays doit d'abord faire l'apprentissage de la démocratie. Nous serons représentés mais il n'y aura pas de ras de marée islamiste, cela ne serait pas souhaitable.""
[...]
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/les-islamistes-adoptent-un-profil-bas-en-tunisie_955152.html


L'islamisme tenu en "Respect" (Catherine Coroller)
Libération - 18 janvier 2011

"Succès croissant de l'appel contre l'extrémisme lancé la semaine dernière par le magazine.
"Bien que je sois agnostique et sensible à toutes les instrumentalisations, je signe l'appel des musulmans de France lancé par Respect Magazine", explique la sénatrice PS Monique Cerisier-ben Guiga. La politologue Françoise Vergès, aussi, s'est associée à cette pétition condamnant les violences commises au nom de l'islam, bien qu'elle n'ait été "élevée dans aucune religion, et ne sai[t] même pas ce que croire veut dire".
Le 12 janvier, Respect Magazine, trimestriel "engagé dans la promotion du vivre ensemble et de la diversité», a publié un appel intitulé «L'islam bafoué par les terroristes" que Libération a relayé. Dans ce texte, Marc Cheb Sun et Ousmane Ndiaye, respectivement directeur de la rédaction et journaliste à Respect Magazine, rappelaient le massacre, fin décembre, de 21 chrétiens devant une église copte d'Alexandrie, en Egypte, et celui, en octobre, de 45 chrétiens dans la cathédrale de Bagdad, en Irak. "Des atrocités commises "au nom de l'islam"", dénonçaient-ils : "Nous voulons signifier par cet appel notre refus de ce rapt de nous-mêmes.""
[...]
http://www.liberation.fr/societe/01012314237-l-islamisme-tenu-en-respect


>>> Suite de la revue de presse : Islamisme


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