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Egypte2010-2007Revue de presse
Codes couleur : En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants. En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras. En mauve : commentaire ou appréciation particulière de "atheisme.free.fr" Egypte: un feuilleton tv crée la polémique (AFP) Le Figaro - 19 août 2010 "Tissu de mensonges selon les Frères musulmans, fidèle à la réalité historique selon son scénariste: un feuilleton sur l'influente confrérie islamiste diffusé pendant le mois de ramadan soulève une vive polémique en Egypte, à deux mois des élections législatives. "Al Gama'a" (la confrérie), écrit par le scénariste Wahid Ahmed et diffusé par la télévision publique, se distingue par son sujet politique des dizaines de comédies populaires traditionnellement programmées durant cette période de jeûne. Première force d'opposition du pays, le mouvement des Frères musulmans fondé en 1928, officiellement interdit mais toléré par le pouvoir, a réalisé une percée spectaculaire aux législatives de 2005, en raflant un cinquième des sièges. Pour les islamistes, le feuilleton multiplie les "allégations infondées" pour saper la réputation des Frères musulmans alors que des élections parlementaires sont prévues à l'automne, avant une présidentielle en 2011. La série en trente-trois épisodes dépeint notamment le fondateur du mouvement, Hassan al-Banna, comme un extrémiste voulant imposer la religion par la violence. Les premiers épisodes reviennent sur l'année 2006, lorsque des étudiants des Frères musulmans, cagoulés et habillés en karatékas, avaient défilé dans l'université islamique d'Al-Azhar du Caire." [...] http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/19/97001-20100819FILWWW00244-egypte-un-feuilleton-tv-cree-la-polemique.php Des islamistes égyptiens veulent interdire "Les Mille et Une Nuits" Le Monde - 5 mai 2010 "Les syndicats d'écrivains égyptiens ne veulent pas s'en laisser conter. Après avoir assisté, médusés, à la plainte d'un groupe d'avocats demandant l'interdiction d'une réédition des Mille et Une Nuits, les écrivains égyptiens entendent désormais porter plainte pour position "contre le patrimoine". "Il est temps pour nous de passer de la position de défense à la position d'attaque", explique Mohammed Salmawy, responsable du syndicat des écrivains. Cette nouvelle édition des Mille et Une Nuits a été publiée par un organisme gouvernemental qui s'était déjà attiré des critiques par le passé pour d'autres ouvrages. En 2003, le chef de l'organisme avait été renvoyé par le ministre de la culture Farouk Hosni pour la publication de trois romans considérés comme obscènes par les islamistes. Chef-d'œuvre de la littérature arabe, Les Mille et Une Nuits est attaqué par un groupe d'avocats pour les mêmes motifs. Dans leur plainte contre Les Mille et Une Nuits, le groupe Avocats sans restrictions dénonce des références au sexe qui selon eux "encouragent au vice et au péché"." [...] http://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/05/05/des-islamistes-egyptiens-veulent- interdire-les-mille-et-une-nuits_1347116_3212.html L'interdiction du niqab à l'université Al Azhar au Caire annulée (Yasmine Saleh) Challenge - 28 janvier 2010 "Un tribunal du Caire a annulé un décret de la plus grande université islamique d'Egypte qui interdisait aux étudiantes et professeurs le port du voile intégral dans l'établissement. Le cheikh Mohammed Sayed Tantawi, imam d'Al Azhar - placée sous le contrôle de l'Etat - avait pris sa décision en octobre, estimant que les femmes, élèves ou enseignantes, n'avaient pas besoin de cacher leur visage en présence d'autres femmes. Hommes et femmes sont séparés dans la grande université du Caire. L'université Al Azhar, qui abrite aussi une mosquée, a noté en décembre que le voile intégral ne trouvait aucune justification dans la religion musulmane. Peu après le décret de Tantawi, le ministre de l'Enseignement supérieur Hany Helal avait interdit le port du niqab lors de tous les examens à l'université, afin d'empêcher les étudiants de l'un ou l'autre sexe de se faire passer pour d'autres candidats." [...] http://www.challenges.fr/depeches/20100128.REU5960/?xtmc=religion&xtcr=7 Musulmans. Une vingtaine de Français expulsés d'Egypte Le Nouvel Observateur - 5 juillet 2009 "Ces expulsions font suite à l'arrestation d'une présumée cellule terroriste responsable de l'attentat du Caire en février. Aucune charge n'avait été retenue contre eux. En un mois, plus d'une vingtaine de présumés extrémistes français ont été expulsé d'Egypte. "Une vingtaine de musulmans extrémistes français qui avaient été arrêtés lors de l'enquête sur l'attentat au Caire en février ont été peu à peu expulsés", a affirmé samedi 4 juillet un responsable des services de sécurité égyptiens, sous couvert de l'anonymat. L'attentat avait eu lieu le 22 février près de Khan al-Khalili, le grand souk du Caire. Une française avait été tué et 24 autres personnes avaient été blessées. Le gouvernement avait annoncé, fin mai, que les membres de la présumée cellule responsable de l'attentat avaient été arrêté. La plupart des français arrêtés ont été prié de quitter le pays à leur frais, même si aucune charge n'a été retenue contre eux. [...] Treize francophones avaient été expulsés en décembre 2006 de la même manière, car soupçonnés de vouloir traverse l'Egypte pour mener "le jihad" en Irak. L'Egypte est très prisée par les salafistes étrangers, ces partisans d'un islam des origines. Ils viennent en Egypte pour apprendre l'arabe et étudier le Coran. Les écoles égyptiennes, reconnues dans tout le monde arabe pour leur qualité, ainsi que la facilité d'installation font de l'Egypte la destination principale des salafistes." [...] http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20090705.OBS3118/?xtmc=egypte&xtcr=1 Egypte : La Terre promise des salafistes (Claude Guibal) Libération - 30 juin 2009 "Venus d’Europe ou des Etats-Unis, des centaines de musulmans partent s’établir en Egypte pour apprendre l’arabe et renouer avec un islam pur et dur. Sous l’œil méfiant des autorités. Rencontre avec un jeune couple récemment arrivé de la Seine Saint-Denis. En pleine nuit, Oum Othman a ouvert les yeux. L’adhan, l’appel à la prière, la jeune femme ne l’avait jamais senti gronder au-dessus d’une ville. Il y a peu, elle vivait encore en banlieue parisienne, à Saint-Denis, et se prénommait Malika, selon l’état-civil. Aujourd’hui, cachée sous un niqab noir qui ne dévoile que ses yeux, Oum Othman (1) pousse son chariot dans un hypermarché de la banlieue du Caire. Barbe fournie et longue tunique, son mari Farid attrape conserves et bouteilles d’huile. Dans le chariot, un garçonnet et une fillette déjà voilée se chamaillent pour un paquet de chips. Que cette famille aussi visiblement islamique parle français attire à peine la curiosité des clients, eux aussi musulmans, mais habillés à l’occidentale, comme la majorité des Cairotes. En quelques années, la capitale égyptienne s’est habituée à la présence de plus en plus importante de ces étrangers, musulmans d’origine ou convertis, à l’allure si reconnaissable. Ils viennent de partout, Etats-Unis, Angleterre, Russie, Pays-Bas, Tchétchénie… De France, ils seraient 600 à 900, sur un total d’environ 5 000 Français recensés dans le pays. Tous sont venus ici étudier l’arabe. En pleine quête spirituelle, ces immigrés d’un nouveau type ont pour la plupart décidé d’adhérer au manhaj salafi, la voie salafiste, un courant de l’islam sunnite radical qui se revendique des "pieux prédécesseurs", compagnons de route du Prophète. Malika, une "beurette typique", est "née dans une famille musulmane, mais où on ne savait pas trop ce qu’est vraiment l’islam." Aujourd’hui, elle est fière de suivre le manhaj salafi, cet islam des origines, qui rejette avec horreur la bida (l’innovation, dans le culte ou le dogme) et obéit à une pléthore d’injonctions strictes, comme le refus de la télé, de la musique et autres distractions modernes." [...] http://www.liberation.fr/monde/0101577017-egypte-la-terre-promise-des-salafistes Les Sœurs musulmanes dans les pas de leurs Frères (Claude Guibal) Libération - 3 septembre 2008 (1/4 page) "Elle est la première à en rire. «La clandestinité, c’est dur ! Avec notre look, on se reconnaît immédiatement entre nous, et quiconque est un peu familier avec la confrérie nous repère de suite, à commencer par les services de sécurité !» Nous ? Avec sa grande abaya (1) en jean sombre, qui ne laisse poindre que ses pieds chaussés de baskets et sa besace en cuir, Aïcha est un des nombreux visages des Sœurs musulmanes, la branche féminine, fondée en 1933, des Ikhwan al-Muslimin, la confrérie interdite mais tolérée, des Frères musulmans. «Pour reconnaître une Sœur, c’est facile, pouffe-t-elle. Une abaya, pas de couleurs vives, ni de maquillage, et on ne s’épile pas les sourcils !» Dans sa famille, «tout le monde est Ikhwan». La jeune femme a suivi assidûment les activités sociales parrainées par les Frères : jardin d’enfants, fêtes ou excursions. Et c’est tout naturellement qu’à l’université du Caire, elle a rejoint la cellule islamiste de sa faculté. Un petit groupe, comparé à d’autres facs, une dizaine d’étudiantes seulement, qui se réunissent à la sauvette, entre deux cours, assises en rond dans un coin des salles de prières que l’on trouve dans chaque bâtiment de la gigantesque université cairote." [...] (1) Voile qui ne montre que le visage et les mains. http://www.liberation.fr/actualite/monde/349726.FR.php Egypte. Un théologien frappé par la censure religieuse (Mohamed Shuair) Courrier International - 26 juin au 3 juillet 2008 (2/3 de page) "Ecrire dans un livre qu’une femme peut devenir imam ou que le voile n’est pas une obligation est désormais passible d’interdiction au Caire. Surtout si l’ouvrage est destiné à l’exportation vers les pays arabes. Les saisies de livres sont devenues si courantes en Egypte qu’on pourrait penser qu’il n’y a rien de nouveau. Or, cette fois-ci, Al-Azhar s’en prend au livre d’un de ses propres professeurs. Alors que le recteur de cette université religieuse, Mohammed Sayed Tantaoui, déclarait le 13 juin qu’il n’avait pas compétence pour interdire des livres mais seulement pour donner des avis, un de ses comités a décidé de saisir “La Femme musulmane entre libération du Coran et restrictions des oulémas”, qui traite de la question du voile dans l’islam et dont l’auteur n’est autre que Gamal Al-Banna. Paru il y a quatre ans au Caire, il a été réimprimé à plusieurs reprises sans problème, jusqu’au jour où il devait être exporté au Koweït. Quand l’entreprise chargée du transport a demandé l’avis du comité compétent d’Al-Azhar, conformément à l’habitude, le verdict a été négatif." [...] http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=87069 Décision "historique" pour les chrétiens convertis en Égypte (Tangi Salaün) Le Figaro - 11 février 2008 (1/8 de page) "Un chrétien converti à l'islam peut revenir à sa religion d'origine et la faire inscrire sur ses papiers officiels : tel est l'avis rendu samedi par la Cour administrative suprême égyptienne, saisie par douze coptes auxquels les autorités avaient refusé de délivrer une carte d'identité les reconnaissant comme chrétiens. "C'est la fin heureuse d'une bataille juridique aussi absurde qu'inutile", s'est réjoui Hossam Bahgat, un des défenseurs des plaignants. L'inscription de la religion est obligatoire sur tous les documents officiels en Égypte." [...] Devenu chrétien, un Égyptien vit un calvaire (Tangi Salaün) Le Figaro - 17 août 2007 (1/6 de page) "Le jeune homme voulait officialiser son changement de religion sur ses papiers d’identité. Considéré comme apostat, il vit dans la clandestinité après avoir reçu des menaces de mort de la part d’extrémistes musulmans." ![]() ![]() |