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Egypte

2006

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le

Début de la rubrique : Egypte



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En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
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Egypte. Vous avez osé critiquer le voile ? (Amr Khafagui)
Courrier International - 30 novembre au 6 décembre 2006 (2/3 de page)

Alors qu'aucun député du Parti National ne viendrait à demander la démission d'un ministre ou d'un responsable pour un scandale, une négligence, une carence dans leur gestion, une affaire de pollution..., sur la question du voile il en est tout autrement. Le ministre de la Culture, Farouk Hosni, qui y a fait allusion dans une conversation téléphonique avec une journaliste, est devenu l'homme à abattre.
"Qu’est-ce que cette farce politique ? Et quel est ce timing, à l’heure où les forces de l’obscurantisme, à savoir les Frères musulmans, s’efforcent encore et toujours d’exploiter le moindre prétexte pour désinformer à tour de bras et imposer leur hégémonie à ce pauvre peuple ? Les députés du parti au pouvoir ont parfaitement le droit de demander des comptes à Farouk Hosni - et même d’exiger sa démission -, tant que c’est fait au sein des instances de leur parti. Mais rivaliser ainsi publiquement avec les Frères musulmans pour espérer les doubler sur leur propre terrain ne peut aboutir qu’à un seul résultat, à savoir entériner le fait que le terrorisme islamiste a réussi à imposer son diktat."
Les Egyptiens risquent de payer le prix fort pour cet "hallali" contre un ministre car "ce n’est là que le début d’une escalade inéluctable du terrorisme intellectuel, dans lequel nous savons que les Frères musulmans excellent".


En Égypte, une université lance la polémique (Tangi Salaün)
Le Figaro – 24 octobre 2006 (1/6 de page)

Le président de l'université d'Helouan, au sud du Caire, a interdit, il y a trois semaines, "l'accès de la cité universitaire aux étudiantes qui portent le niqab, le voile sombre qui couvre l'ensemble du visage, et parfois même les yeux, dissimulés derrière une gaze. Invoquant des raisons de sécurité, il a expliqué qu'il était devenu impossible de vérifier l'identité de chacune des monaqqabates, qui représentaient en ce début d'année universitaire plus de la moitié des 700 étudiantes. Pour éviter l'exclusion, la plupart ont accepté de porter un simple hijab, mais depuis, la polémique fait rage sur les bords du Nil. Si les autorités musulmanes du pays ont approuvé la décision de l'université, jugeant que le niqab n'est pas une obligation religieuse, les islamistes ont dénoncé une "négation des libertés individuelles"."
Depuis quelques années, le port du niqab progresse à cause de l'influence du salafisme ou du wahhabisme saoudien. Après l'affaure des caricatures de Mahomet, des déclaration de Jack Straw ou de Romano Prodi et la polémique de Bnoît XVI à Ratisbone, Hosni Moubarak, le président égyptien, a interpellé les égyptiens : "Avons-nous accompli notre devoir en corrigeant l'image de l'islam et des musulmans ? Le temps n'est-il pas venu pour un nouveau discours religieux, qui enseigne aux gens des choses justes au sujet de leur religion (...) et défende les valeurs de tolérance contre celles de l'extrémisme et du radicalisme ?"


Le voile est tombé sur les séries égyptiennes (Hamdi Rizq)
Courrier International - 12 au 18 octobre 2006 (1 page)

"A l’occasion du ramadan, les chaînes égyptiennes proposent de nouvelles séries. Et, cette année, de nombreuses vedettes ont choisi d’apparaître voilées à l’écran."


Egypte. Les coptes ont de plus en plus peur (Liliane Sichler)
Marianne - 8 au 16 juillet 2006 (4 pages)

"Menacés par la dérive fondamentaliste musulmane de l'Egypte, 25000 coptes - sur 8 millions - quittent chaque année un pays de moins en moins "républicain"."
Tandis que le président Moubarak semble resté sourd et muet à cette situation, les Frères musulmans n'ont qu'un seul objectif, la prise du pouvoir.


Oeil pour œil, mosquée pour église (Bassam Darwich)
Courrier International - 27 avril au 3 mai 2006 (1/3 de page)

Egypte. "Les attaques contre les églises coptes se multiplient. Contrairement à la presse du Caire, très prudente, les Coptes de la diaspora ne mâchent pas leurs mots." C'est le cas du texte publié sur le site Internet Annaqed présenté par l'article qui appelle à rendre coup pour coup, face "à une horde d'animaux sauvages" qui obéissent à des "instincts déchaînés.
"Ils s'en prennent à une église ? Prenez-vous en à une mosquée !"


Les violences d'Alexandrie illustrent la montée des extrémismes musulman et copte (Mouna Naïm)
Le Monde - 19 avril 2006 (1/8 de page)

"Le calme était revenu, lundi 17 avril, à Alexandrie, après deux jours de heurts entre coptes (chrétiens orthodoxes) et musulmans, qui ont fait un mort et une cinquantaine de blessés. Quarante-cinq personnes ont été interpellées. Ces troubles avaient suivi l'attaque à l'arme blanche, vendredi 14 avril, de trois églises coptes de la ville par un jeune musulman "déséquilibré", selon la version officielle. Un copte avait été tué et cinq autres blessés."


Egypte : les Frères musulmans poursuivent leur percée électorale (Hervé Yannou)
LeMonde.fr - 27 novembre 2005 - (1/6 de page)

Les Frères musulmans ont remporté 29 nouveaux sièges à l’issue de la deuxième phase des élections législatives et ce malgré des "restrictions de vote et un vaste coup de filet parmi leurs sympathisants", selon la confrérie. Avec 76 sièges, elle conforte son statut de première force de l'opposition en Egypte.
La police aurait interpellé 860 sympathisants des Frères musulmans. "Des milliers de policiers anti-émeutes se sont déployés dans les circonscriptions où la confrérie des Frères musulmans présentait un candidat", fermant "dans de nombreux cas" des bureaux de vote ou en en limitant l'accès.
"Les magistrats (chargés de surveiller le scrutin) n'ont pas hésité à se rebeller, accusant les forces de sécurité d'empêcher les électeurs d'aller voter, à l'évidence pour barrer la route aux candidats des Frères musulmans, mouvement interdit mais toléré."
Même si la majorité au Parlement du PND, parti au pouvoir, en semble pas menacé, le succès des Frères musulmans a visblement ébranlé le gouvernement.


Egypte : les islamistes font un bond spectaculaire aux législatives (Avec AFP)
Le Figaro - 27 novembre 2005 - (1/6 de page)

"Les Frères musulmans, dont le slogan de campagne était «l'Islam est la solution», ont confirmé pendant le week-end leur percée historique aux législatives en Egypte, quintuplant déjà leur score par rapport à l'Assemblée sortante. En dépit des obstacles mis sur sa route par le pouvoir en place, et dénoncés par les observateurs, la confrérie interdite mais tolérée a revendiqué 28 nouveaux sièges, portant à 75 le nombre de candidats islamistes déjà élus députés."


Au choix : Moubarak ou l'enfer islamiste (Joseph Samah)
Courrier International - 24 au 30 novembre 2005 - (2/3 de page)

Egypte. Les élections législatives ont montré que les Frères musulmans représentent de "la seule alternative au pouvoir actuel". Selon As-Safir (Beyrouth), la menace islamiste a pour conséquence d’atténuer les pressions de l’Occident sur le régime de Moubarak. Certains, dans les milieux du pouvoir, pourraient se féliciter des succès des Frères Musulmans. En effet, leur bon résultat est un message "terrorisant" à l’attention des Occidentaux (qui font pression sur le régime en matière de libertés et de droits de l’homme) et des forces laïques qui pourraient être tentées de "s’engager sous la houlette de la confrérie islamique".


Violences interreligieuses en Egypte (Claude Guibal)
Libération - 28 octobre 2005 - (1/8 de page)

Egypte. La sécurité autour des lieux de culte coptes a été renforcée à Alexandrie après les violences interreligieuses de vendredi qui ont fait trois morts et une centaine de blessés. La colère des musulmans a été provoquée par la vente "sous le manteau" d’un DVD tiré d'une pièce de théâtre représentée dans les locaux de l'église Mar Girgis, il y a deux ans. "Intitulée J'étais aveugle, et maintenant je vois, la pièce conte l'histoire d'un copte converti à l'islam et incité par des fanatiques à tuer des prêtres." La pièce avait été interdite par le patriarcat copte dès sa première représentation. "Selon des sources sécuritaires, la distribution du DVD pourrait être le fait d'extrémistes désireux de créer une tension favorable aux Frères musulmans". D’autres y voient une manoeuvre de l’Etat pour "justifier une nouvelle répression contre la confrérie" ou un avertissement destiné aux chrétiens qui voulaient "réclamer une modification de la constitution, basée sur le Coran" dans un prochain meeting.


Egypte : tensions interreligieuses à l'approche des élections (Cécile Hennion)
Le Monde - 26 octobre 2005 - (1/6 de page)

A l'approche des élections législatives qui auront lieu le 9 novembre, de nouvelles perturbations de nature religieuse ont secoué l’Egypte. Le 21 octobre dernier, une manifestation autour de l'église Saint-Georges, à Alexandrie, s’est transformée en émeute anticoptes. Des voitures ont été incendiées, des églises et établissements chrétiens endommagés par des jets de pierres. Il y a eu trois morts et une soixantaine de blessés dans les affrontements avec la police.
A l’origine des incidents, il a le DVD d’une pièce de théâtre jugée anti-islamique, "J'étais aveugle, maintenant je vois", qui avait été jouée une seule fois dans l'église Saint-Georges, il y a deux ans. "Mais l'"insulte faite aux musulmans" a été largement relayée par les médias, provoquant le plus grave incident confessionnel depuis plusieurs années."
Chenouda III, le pape de l'Eglise copte, refuse de prononcer les excuses demandées par le Parti national démocrate (PND) au pouvoir et par les Frères musulmans, ce qui attise les tensions. Une jeune femme copte déclare : "Je pense que ces incidents sont le fruit de manipulations. Ils interviennent dans un contexte critique, entre les élections présidentielle et législatives. Et pendant le ramadan, une période propice à exacerber l'identité musulmane."
Officiellement interdits, mais tolérés par le régime, les Frères musulmans seront probablement les bénéficiaires de ces troubles religieux. Ils espèrent obtenir 70 des 454 sièges du futur Parlement. "Bien implantés à Alexandrie, leur slogan "L'islam est la solution" devrait faire des adeptes."


La mosquée égyptienne Al-Azhar va former des imams français (Cécile Hennion)
Le Monde - 2 et 3 octobre 2005 - (1/8 de page)

Egypte. Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande Mosquée de Paris a été reçu le 29 septembre par l’imam de la mosquée égyptienne Al-Azhar. Le cheikh Mohammed Tantaoui est considéré comme la plus haute autorité de l'islam sunnite. Dalil Boubakeur, le président du CFCM (Conseil français du culte musulman), accompagnait Philippe Douste-Blazy, le ministre français des affaires étrangères en visite en Egypte.
"Selon un conseiller de l'imam, Ali Al-Samman, l'objet de cette rencontre à huis clos, dont il n'a été donné aucun compte rendu officiel, était la mise en place d'un "projet de coopération" entre leurs deux institutions, ayant pour cadre la lutte contre l'islamisme radical."


En Egypte, des islamistes illégaux mais courtisés (Antoine Guiral)
Libération - 3 septembre 2005 (1/3 de page)

La Confrérie des frères musulmans, tolérée bien qu’interdite en Egypte est "courtisée" à la l’approche de la première présidentielle multipartite. Ayman Nour, laïc et populiste, le plus virulent des adversaires d'Hosni Moubarak, s'est fait photographier à côté du guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Mehdi Akef. Il leur a promis "de les autoriser à se constituer en parti politique s'il remportait le scrutin du 7 septembre."
Noaman Gomaa, le candidat du parti Wafd, parti de la lutte anticoloniale, a quant à lui rendu une "visite amicale" aux Frères musulmans pour "souligner les "bonnes relations historiques" entre les deux mouvements".
Le candidat président Hosni Moubarak n’est pas venu expliquer à la Confrérie le contenu de son programme. Celle-ci avait déclaré ne soutenir aucun candidat, mais "engageait ses membres à ne pas voter pour un «oppresseur ou coopérer avec quelqu'un de corrompu ou un tyran». Une allusion au raïs, auquel la confrérie reproche, entre autres, de maintenir la loi d'urgence." Les Frère musulmans ayant appelé à voter le 7 septembre, contrairement à des partis de l’opposition, certains pensent cependant qu’il y a eu des tractations secrètes avec le pourvoir.
Forte de deux millions d’adhérents et le double ou le triple de sympathisants, la Confrérie martèle ses objectifs d’améliorer la société en faisant référence à la réforme et la démocratie. "Nous agissons dans un cadre pacifique, légal et constitutionnel», explique Mohammed Morsy, député de la confrérie, confirmant qu'une liste de candidats est prête pour les législatives de novembre. Les noms, en revanche, restent inconnus, par crainte d'autres arrestations"


Retour de la censure islamique en Egypte (Claude Guibal)
Libération - 8 juin 2004 (1/3 de page)

Sous-titre : La mosquée Al-Azhar peut saisir tout bien culturel contraire à la morale et au dogme.
Les associations égyptiennes dénoncent ce "retour en arrière" qui autorise, sur décision de la justice, la mosquée Al-Azhar, la plus grande institution sunnite du monde, ce genre de saisie.
Pour le cheikh d'Al-Azhar, Mohamed Tantawi, il ne s'agit pas "atteinte à la liberté d'expression puisque ce contrôle s'applique aux livres religieux et non aux oeuvres littéraires". Dans la pratique ce n'est pas le cas puisque ses oulémas ont recommandé l'interdiction de "la chute de l'imam", un roman de Nawal el-Saadawi, bête noire des fondamentalistes depuis plusieurs années.
La raison de cette mesure est que "l'Etat cherche en fait à se doter d'un vernis islamiquement correct pour rassurer les milieux conservateurs, après avoir effectué le mois dernier, une vague monstre d'arrestations dans les rangs de la confrérie interdite des Frères Musulmans." Cette attitude ambiguë de l'Etat vient de l'hypothèse que ses opposants seraient bien plus dangereux s'ils n'étaient pas "encadrés" par les Frères Musulmans. L'Etat veut néanmoins montrer quelles sont les limites qu'il fixe à la Confrérie. Par ailleurs, Mohamed Akef, le nouveau chef des Frères Musulmans, veut se poser en défenseur des libertés publiques face à un Etat qui tarde à faire des réformes démocratiques.



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