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Allemagne

2010

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
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Début de la rubrique : Allemagne



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Au delà du MultiKulti, l'Allemagne prisonnière des religions (Gilbert Casasus)
Marianne2 - 29 octobre 2010

"La semaine dernière, Angela Merkel sonnait le glas du multikulti - modèle multiculturel - mais Gilbert Casasus, professeur et chaire en études européennes, nous rappelle que la religion et plus encore l'appartenance religieuse ont toujours joué un rôle important dans la vie politique allemande.
L’appartenance religieuse des citoyens a toujours joué un rôle primordial dans la politique allemande. Les débats entre membres de l’église "évangélique" et l’église catholique ont fort souvent défrayé la chronique. Quant à l’influence de ces deux églises, elle n’a jamais été démentie par les faits. De surcroît, nombre de partis ont recruté leurs cadres et leurs futurs élus dans plusieurs organisations confessionnelles. Outre les différents ecclésiastiques qui sont venus garnir les rangs du Bundestag, on se souviendra que le successeur de Willy Brandt à la Mairie de Berlin ne fut autre que le pasteur Heinrich Albertz, que l’un des hauts responsables de l’église évangélique de la DDR, Manfred Stolpe a été le premier Ministre-Président du Brandebourg, avant de rejoindre le cabinet de Gerhard Schröder, et que la RFA a failli élire, le 30 juin dernier, un pasteur au poste de Président de la République. En effet, Joachim Gauk avait réuni un nombre important de suffrages sur son nom, contraignant son adversaire Christian Wulff à trois tours de scrutin.
Certains hommes ou femmes politiques ont même confondu leur militantisme partisan et leur engagement religieux."
[...]
http://www.marianne2.fr/Au-dela-du-MultiKulti-l-Allemagne-prisonniere-des-religions_a199010.html


Angela Merkel rejoint le club très fréquenté du populisme antimusulman (Bruno Odent)
L'Humanité - 22 octobre 2010

"La charge de la chancelière allemande contre la référence "multikulti" (multiculturelle) n’illustre pas seulement la volonté de détourner l’attention de l’austérité annoncée, elle est aussi un signe de radicalisation conservatrice.
"Nous nous sentons liés aux valeurs chrétiennes. Celui qui n’accepte pas cela n’a pas sa place ici." Les propos sont d’Angela Merkel qui a donc rejoint, cette semaine, le club de plus en plus fréquenté des dirigeants européens usant d’un discours populiste et antimusulman. "Ce qui s’applique ici, c’est la loi fondamentale, pas la charia", a-t-elle insisté devant un rassemblement de jeunes chrétiens-démocrates (CDU) chauffés à blanc.
Dans sa ligne de mire?: la société multikulti (multiculturelle) qui fut une référence incontestée, ces dernières années, pour tous les partis de l’échiquier politique. Le concept mêle tolérance, respect de l’altérité religieuse ou culturelle et meilleure intégration des migrants à la vie de la cité.
La première des raisons qui poussent Angela Merkel à tenter de le torpiller ("l’approche multikulti a échoué, totalement échoué", a-t-elle martelé) est classique?: son gouvernement est en difficulté pour faire accepter un plan d’austérité qui va pénaliser les plus pauvres. Elle se saisit donc du sujet qu’elle sait sensible pour détourner l’attention de l’opinion. La démarche est en cela assez parallèle à celle d’un Nicolas Sarkozy qui, inquiet de l’impopularité de ses "réformes" sociales, a tenté de jeter l’opprobre durant l’été sur des boucs émissaires roms."
[...]
http://www.humanite.fr/21_10_2010-angela-merkel-rejoint-le-club-
tr%C3%A8s-fr%C3%A9quent%C3%A9-du-populisme-antimusulman-456202


L'Allemagne formera des imams dans ses universités (Frédéric Lemaître)
Le Monde - 16 octobre 2010

"Les cours débuteront à l'automne 2011 et pourront accueillir entre 400 et 500 étudiants. Plongée depuis plusieurs semaines dans de violentes polémiques sur l'intégration des quatre millions d'immigrés musulmans, l'Allemagne vient de prendre une initiative symboliquement importante" [...]
http://www.lemonde.fr/teaser/?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr
%2feurope%2farticle%2f2010%2f10%2f16%2fl-allemagne-formera-des-imams-dans-ses-universites_1427175_3214.html


Pédophilie : le frère du pape assure n'avoir rien su
L'Humanité - 7 mars 2010

"Le frère du pape, l’évêque Georg Ratzinger, a affirmé dans une interview à un journal italien n’avoir jamais été au courant d’abus sexuels au sein de la chorale de Ratisbonne qu’il a dirigée pendant près de 30 ans entre 1964 et 1994.
"Je n’ai jamais rien su. Je répète ce que j’ai dit et expliqué à plusieurs reprises ces dernières heures. Les évènements dont on parle remontent à 50 voire 60 ans en arrière, aux années 50. Il s’agit d’une autre génération que celle de mes années" à la direction du Choeur de Ratisbonne (Bavière), assure le frère de Benoît XVI, au journal Repubblica.
Dans la dernière édition de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, le metteur en scène et compositeur Franz Wittenbrink, ancien élève de l’internat du choeur de Ratisbonne jusqu’en 1967, témoigne des abus sexuels commis sur plusieurs élèves par un ancien directeur de l’établissement.
"On le savait tous" et "je ne peux pas m’expliquer pourquoi le frère du pape Georg Ratzinger, qui était maître de chapelle depuis 1964, ne pouvait pas être au courant", affirme M. Wittenbrink dans le Spiegel."
[...]
http://www.humanite.fr/Pedophilie-le-frere-du-pape-assure-n-avoir-rien-su


"Plus que ses fautes, les gens reprochent au pape l’absence de réformes" (Horst Herrmann)
Libération - 19 janvier 2010

Interview de Horst Herrmann théologien et sociologue allemand
"Pourquoi les Allemands ont-ils changé d’opinion à l’égard du pape ?
Sa décision d’annuler l’excommunication de Richard Williamson, l’évêque traditionaliste niant l’Holocauste, l’an dernier, a beaucoup choqué. Mais je ne pense pas que la plupart des Allemands se soient vraiment enthousiasmés lors de l’élection de Benoît XVI. Ce sont les manchettes des journaux comme "Nous sommes pape" qui ont donné cette impression, surtout à l’étranger. Mais c’est la fonction du pape qui a du charisme, pas la personne. En outre, Josef Ratzinger est parti à Rome dès 1981 et il a passé trop de temps à l’étranger pour que les catholiques allemands puissent sentir une relation particulière avec lui. Par ailleurs, il n’a jamais été vraiment un pasteur très engagé, et même comme évêque à Munich, il n’était pas très proche des gens.
Quelles sont les critiques majeures ?
Beaucoup de catholiques sont effrayés de sa maladresse envers d’autres religions : son discours à Ratisbonne laissant entendre que l’islam était une religion violente, son engagement pour la béatification de Pie XII qui s’était tu face à la Shoah... Sa visite à la synagogue de Rome n’a rien changé. Néanmoins, ce qui est plus grave que ses fautes, c’est son manque d’engagement face aux réformes nécessaires : le célibat, le rôle de la femme dans l’Eglise…."
[...]
http://www.liberation.fr/monde/0101614459-plus-que-ses-fautes-les-gens-reprochent-au-pape-l-absence-de-reformes


>>> Suite de la revue de presse : Allemagne : 2009


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