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Education et religion

2014

Revue de presse



En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le


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En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
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Brighelli : enseigner les religions, oui, mais... (Jean-Paul Brighelli)
Le Point - 12 novembre 2014

"Esther Benbassa, sénatrice EELV, propose aujourd'hui une augmentation notable du temps scolaire consacré à l'étude des religions. Sans arrière-pensées, bien sûr...
Esther Benbassa est turco-israélo-française. Trois nationalités, et une seule conviction : défendre les droits apparemment malmenés des minorités. Voici qu'elle plaide, avec Jean-René Lecerf (UMP), pour l'établissement d'un recensement ethnique, un renforcement significatif de l'horaire consacré en classe à l'apprentissage des religions et la possibilité, dans les affaires de discrimination raciale ou religieuse, de plaintes collectives, à l'image des class actions américaines. Telles sont les conclusions d'un rapport sur les discriminations qui a déjà fait couler beaucoup de salive, la semaine dernière, au palais du Luxembourg.
[...]
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-enseigner-les-religions
-oui-mais-12-11-2014-1880359_1886.php


L'université, territoire sacrifié de la laïcité (Samuel Mayol)
Marianne - 5 octobre 2014

Samuel Mayol est maître de conférences en Sciences de Gestion et directeur de l'IUT de Saint-Denis.
"Pour Samuel Mayol, "l'université française mérite autant que les autres établissements d'être protégée des pressions religieuses et communautaristes". Le directeur de l'IUT de Saint-Denis avance d'ailleurs un certain nombre de mesures qu'il souhaite voir entrer en vigueur car, explique-t-il, "nous devons depuis quelques années faire face à des situations devenues problématiques, visant à faire de l'université un lieu adapté au culte".
A la suite du rapport Stasi, la loi du 15 mars 2004 rappelle le principe fondateur de celle de 1905, à savoir l'interdiction de porter tout signe extérieur de religion au sein des établissements publics de l'enseignement, un problème réapparu en 1989. Cette loi a clarifié la position de la République et a réaffirmé un de ses principes fondamentaux, tout du moins au sein des collèges et lycées, excluant de fait les universités avec l'argument mis en avant que, les étudiants étant majeurs, ils agissent en conscience, libres d'affirmer leurs opinions et croyances.
Poser la question de la laïcité en ces termes constitue toutefois pour moi une erreur fondamentale. Croire que les jeunes femmes, bien que majeures, agissent en totale liberté de conscience quand elles affichent leur appartenance religieuse est souvent faux car beaucoup d'entre elles nous disent subir des pressions énormes de leur famille, quand elles ne sont pas le fait d'autres étudiants de leur promotion."
[...]
http://www.marianne.net/L-universite-territoire-sacrifie-de-la-laicite_a241632.html


"Théorie" du genre : quand extrême droite et musulmans conservateurs font alliance (Jacques-Marie Bourget)
Le Nouvel Observateur - 25 Février 2014

"La rumeur sur l'enseignement de la théorie du genre a poussé de nombreux parents à retirer leurs enfants de l'école en signe de protestation. Parmi eux, des parents de confession musulmane. Pour Jacques-Marie Bourget, journaliste, auteur et collaborateur de Mondafrique.com, ils sont pris en otages par les musulmans conservateurs, qui semblent rallier l'extrême droite. Il s'explique.
Sur l'influence de cuistres comme Nabil Ennasri, les parents de confession musulmane retirent régulièrement et volontairement leurs enfants d'écoles de France, et cela une journée par mois. Le but de ce mouvement est de "protester contre l'enseignement de la théorie du genre".
En gros, ces parents "rebelles" accusent l'Éducation nationale de vouloir "détruire et leurs enfants, et leurs familles". Diable!
Les malheureuses familles qui vénèrent l'islam mais qui ont cédé aux sirènes vénéneuses des militants et militantes de la "journée de retrait de l'école", sont prises en otages par quelques gourous ayant en commun d'être attachés aux Frères Musulmans et aussi, pour presque tous, des affidés du Qatar. [...]
La surprise est de voir que cette extrême droite, qui développe pourtant un dégoût passionnel pour l'islam et les Arabes, est aujourd'hui, sous la bannière du nazillon français Alain Soral, rejointe par des gourous qui se prétendent les représentants de "la communauté musulmane".
La figure de prou de ces religieux indignés étant Nabil Ennasri, un garçon qui va finir par devenir vieux à force d'être trop longtemps jeune. Un étudiant en mal de doctorat dont, hélas, la thèse n'avance qu'à pas de tortue.
Heureusement, ce membre de la confrérie des Frères Musulmans a le temps de prier et de répandre la bonne parole, celle des "sciences islamiques". Un savoir essentiellement puisé dans le carquois de son ami Tarik Ramadan."
[...]
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1150558-theorie-du-genre-quand-extreme-
droite-et-musulmans-conservateurs-font-alliance.html


Qatar : Un lycée Voltaire version Charia ! (Martine Gozlan)
Marianne - 30 janvier 2014

"A Doha, le lycée Voltaire est un lycée franco-qatari. Il enseignera désormais la charia, la loi islamique, et la mixité y sera interdite. Un accord a été signé en présence de la ministre déléguée aux Français de l'étranger, Hélène Conway-Mouret dont le porte-parole nous fait savoir que les contenus religieux "ne concernent que les élèves musulmans". Le scandale ne s'arrête pas pour autant...
Voltaire, reviens, le Qatar les rend fous ! Hé oui, une ministresse représentante de notre République laïque théoriquement héritière des lumières voltairiennes vient de signer à Doha un accord qui institue la séparation des sexes et entérine l'enseignement de la Charia au lycée Voltaire, établissement franco-qatari de Doha.
Le procureur général du Qatar, Ali Ben Fetis Al-Marri, qui est également président du conseil d'administration de l'école, déclare à l'Agence France presse: "Il y a trois questions importantes pour les Qataris et les Arabes qui fréquentent cette école, et ce sont l'enseignement de la charia islamique, de la langue arabe et de la séparation entre garçons et filles à partir d'un certain âge. Nos amis français se sont montrés compréhensifs car l'essentiel pour nous est d'avoir des Qataris francophones attachés à leur langue et leur religion".
Tellement compréhensifs que nos responsables de la pédagogie française à l'étranger se sont inclinés bien bas en disant amen aux désidératas wahhabites de leurs majestés Qatariotes."
[...]
http://www.marianne.net/Qatar-Un-lycee-Voltaire-version-Charia_a235442.html


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