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Christianisme

2007 - 2006

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le



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En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
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Une avancée dans le dialogue entre catholiques et orthodoxes (Henri Tincq)
Le Monde – 16 novembre 2007 (1/8 de page)

Extraits : "Un document devait être publié, jeudi 15 novembre, par la commission internationale de dialogue réunissant 30 théologiens catholiques et 30 orthodoxes. Il récapitule les travaux tenus - après des années d'interruption dues aux crises entre le Vatican et le patriarcat de Moscou - à Belgrade en 2006 et à Ravenne (Italie) en septembre 2007." [...]
Il "prend acte d'un progrès sur le point de divergence majeur entre catholiques et orthodoxes : le "ministère" de l'évêque de Rome (le pape), dont les orthodoxes contestent la prétention universelle à la "primauté" et à "l'infaillibilité". Pour les orthodoxes, l'autorité dans l'Eglise ne peut être que "collégiale". Chaque Eglise orthodoxe est dirigée par un "saint-Synode" d'évêques qui élit son patriarche." [...]
Toutefois, "les conditions sont encore loin d'être réunies pour un accord global. Ce document n'engage pour le moment que les théologiens experts des deux confessions. D'autres obstacles politiques freinent la réconciliation. Depuis le retour à la liberté religieuse à l'est de l'Europe, les Eglises orthodoxes accusent de "prosélytisme" l'Eglise catholique et lui reprochent son soutien aux catholiques "uniates", de rite byzantin, mais rattachés à Rome. L'absence de tout contact direct entre le pape et le patriarche de Moscou illustre l'étendue du fossé qui demeure."


Catholiques et orthodoxes : un pas vers la réunification (Hervé Yannou)
Le Figaro – 15 novembre 2007 (1/4 de page)

" Un document commun reconnaissant la primauté du pape doit être publié aujourd’hui à Rome.
La route de la réunification entre chrétiens d’Occident et d’Orient est ouverte. Aujourd’hui doit être rendu public le premier document conjoint entre catholiques et orthodoxes qui reconnaît formellement la primauté du pape. Depuis le schisme de 1054, la place à accorder à l’évêque de Rome dans la chrétienté est une pomme de discorde qui a fait couler de l’encre et du sang.
Le texte intitulé "Conséquences ecclésiologiques et canoniques de la nature sacramentelle de l’Église – Conciliarité et synodalité dans l’Église" est le fruit du travail de la commission de dialogue théologique entre Églises catholique et orthodoxes, qui s’est réunie à Ravenne (Italie) en octobre. Les signataires reconnaissent que l’Église de Rome "occupe la première place dans l’ordre canonique et que l’évêque de Rome est donc le tout premier parmi les patriarches" (dans l’Église primitive, ils étaient cinq : Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem).
Une petite révolution qui fixe la route à suivre pour accentuer le rapprochement entre orthodoxes et catholiques."
[...]


Histoire. Paul Veyne et le dieu unique (Propos recueillis par Catherine Golliau)
Le Point – 15 mars 2007 (1 page)

Un entretien avec Paul Veyne, "notre plus grand historien vivant du monde gréco-romain", dont le nouveau livre, "Quand notre monde est devenu chrétien" (Albin Michel), aborde la question du mystère de la conversion de l'Empire romain au christianisme.
A propos de l'intérêt qu'avait l'empereur Constantin à se convertir : "Il se croyait appelé à sauver l'humanité. C'est outré, mais il l'a dit et écrit. Je suis un incroyant, mais je pense que la pire erreur serait de douter de cette sincérité. Parce qu'il voulait être un grand roi, il avait besoin d'un dieu grand. Or, quand il se convertit, si seulement 5 % de ses sujets sont chrétiens, le christianisme est pourtant le grand problème de l'heure."
Extrait : "Le christianisme est la seule religion au monde qui soit en même temps une Eglise. Si vous croyez en Dieu, vous devez nécessairement prendre votre carte. Vous appartenez à l'Eglise et hors d'elle point de salut. Quand Constantin se convertit, il favorise l'Eglise, c'est-à-dire une puissante machine d'encadrement des populations."


Juifs et chrétiens renvoyés à leur ghetto spirituel (Nicolas Weill)
Le Monde - 25 août 2006 (1/8 de page)

A propos du livre de Teixidor, professeur honoraire au Collège de France, le "Judéo-christianisme" (Gallimard).
"Le véritable thème de cette étude est plutôt la fortune et l'avenir d'une illusion qui prétend que les deux confessions seraient solubles l'une dans l'autre. Pour les chrétiens avec l'espoir de la conversion des incrédules, pour les juifs avec l'idée que le judaïsme pourrait se trouver une place comme religion de la raison.
La réfutation de l'idéologie prêtée aux fondamentalistes américains selon laquelle juifs et chrétiens seraient les invités d'un grand festin, dont l'islam serait l'exclu, constitue également l'un des enjeux sous-jacents de cette étude."



Les nouveaux penseurs du christianisme face aux défis du débat et du pluralisme (Valère Staraselski)
L'Humanité - 27 mai 2006 (1/8 de page)

A propos du livre de Michel Cool, "Les Nouveaux Penseurs du christianisme" (Desclée de Brouwer, 2006) qui décrit le parcours de "modernité" de huit hommes et de deux femmes.


Judas, une nouvelle Passion (Jérôme Cordelier)
Le Point - 18 mai 2006 (1 page)

"La découverte en Egypte de l'Evangile apocryphe selon Judas relance les supputations sur l'"apôtre noir" du christianisme. Derrière le débat spirituel, intrigues, appétits financiers et querelles politiques."
[...]
"Après Marie Madeleine, popularisée par "Da Vinci Code", Judas. Aux fondements de ces réhabilitations en série, des Evangiles apocryphes ressortis des limbes de l'Histoire. "Plusieurs courants marginaux, qui étaient nombreux et divers au début du christianisme, ont cherché à s'approprier des personnages de second ordre pour les mettre au premier plan", dit le bibliste Michel Quesnel.


Occident, Orient : de la mort de Dieu à la Pâque royale (Bertrand Vergely)
Le Figaro – 13 avril 2006 (1/3 de page)

"Quoi qu'ils partagent la même foi dans le Christ, orthodoxes et catholiques ont des traits qui les distinguent, notamment dans leur approche du vendredi saint. Quand il est question de cet événement central de la vie des chrétiens, la théologie catholique traditionnelle enseigne que l'humanité ayant péché contre Dieu et se trouvant dans l'incapacité de réparer sa faute en vertu de sa faiblesse, Dieu, dans un élan d'amour, a offert en sacrifice son fils, et celui-ci s'est donné pour le monde avec une abnégation sublime...."



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