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A propos de cet article, je crois devoir rappeler aux lecteurs, les connaissances, certes encore rudimentaires, mais suffisantes dans ce cas précis, de la psychiatrie générale et de la psychanalyse, pour aider à la compréhension de l'attitude d'une certaine hiérarchie de l'Eglise catholique vis à vis de la sexualité.
Les catholiques (le peuple, de l'Eglise) ne suivant sa doctrine que d'une manière "française" c'est-à-dire "contradictoirement hypocrite" mais parfaitement hédoniste quand même. J'entends par "français", cette attitude générale de ce peuple (catholique) qui consiste à désirer et faire dans la contradiction; ainsi que Molière l'illustrait dans son Tartuffe par sa superbe notion de "ses accommodements avec le ciel"...
Paul, l'Apôtre, était un malade mental fort confus, associant hystérie et paranoïa; et c'est lui qui est responsable de cette dérive délirante de la dogmatique anti-corporelle. Jésus ayant montré par contre, une tolérance et une promiscuité affective étonnantes envers la "prostituée"; et ne s'étant que fort peu exprimé sur ce chapitre...
La répression de la sexualité est inévitable à la structuration psychique de l'Espèce (Freud) mais elle n'est pas nécessairement excessive et folle et, dans les autres religions, la sexualité fait partie du sacré domestique comme chez les Juifs où elle tient une place de choix dans l'éducation à la vie conjugale. Chez les Orthodoxes et les Protestants, tout le monde se marie et se doit de faire des enfants et de jouer son rôle plein dans le socius.
Aucune famille humaine n'échappe à la dérive puritaine des individus tels que Paul dont chaque génération a son lot statistiquement invariant. Comme il y a partout le même pourcentage de schizophrènes (ou d'autres maladies); il y a partout et toujours, grosso modo, le même taux de pathologies névrotiques, psychotiques ou "borderline". Les "variations d'influence" de ces divers types de personnalités ont sans doute à voir avec les contextes aléatoires, linguistiques, sociaux, technologiques et les idéaux sociaux et politiques des groupes humains et dépendent de leur mystère majeur qu'est leur créativité.
C'est par la créativité de la génétique de l'esprit, comme de la génétique biologique (dont l'esprit est une émanation) que se fait l'évolution personnelle et groupale des hommes. Nous ne pouvons penser aujourd'hui comme nous le faisions voici des millénaires et c'est pourquoi les plus intelligents des hommes et des religions se modifient par l'interprétation et l'exégèse vraie qui recherche au moins les intuitions qui se vérifient et élimine celles qui sont fausses et obsolètes.
Il faut du temps pour cela, et nous ne vivons qu'un bref instant...