L'histoire du Bouddhisme ressemble à celle du christianisme. Comme Jésus était juif, Bouddha était hindouiste. Bouddha a insisté sur la dimension spirituelle et uniquement sur celle-ci. Il ne s'est pas intéressé aux lois terrestres. Pour le Bouddhisme, seules les actions et la dévotion totale de l'homme pour les dieux pourraient le rapprocher d'eux et sauver son au-delà. De ce point de vue, on pourrait croire, qu'à ce titre, le Bouddhisme épargnerait les femmes. Très mauvaise idée. En fait le Bouddhisme, comme toutes les religions, s'adresse aux hommes. Seuls les hommes peuvent atteindre un niveau de savoir et de pureté divine. Les femmes sont sur terre pour le distraire de ses devoirs, pour l'écarter du bon chemin, pour le détourner de ses obligations religieuses : "Les femmes peuvent détruire les purs préceptes. Elles s'écartent de l'accomplir des mérites et des honneurs. En empêchant les autres de renaître au paradis. Elles sont la source de l'enfer." (T. 11, p.543)
Le Dalaï-Lama, prix Nobel de la paix est reçu en grande pompe par le Pape et tous les gouvernements occidentaux. Peut-être, pour son opposition au pouvoir central de Pékin et non pour ce qu'il représente réellement ? Peut-être pour planter une échine au pied du gouvernement communiste chinois ? Mais là, c'est de la géopolitique que nous nous abstenons d'y participer ou de la traiter ici. Nous nous tenons qu'aux symboles et fonctions religieuses du Dalaï-Lama qui en tant qu'autorité morale du monde moderne a écrit dans son grand ouvrage intitulé "Comme la lumière avec la flamme" en citant La Précieuse Guirlande des avis au roi, livre fondateur du Bouddhisme : "L'attirance pour une femme vient surtout de la pensée que son corps est pur. Mais il n'y a rien de pur dans le corps d'une femme. De même qu'un vase décoré rempli d'ordures peut plaire aux idiots. De même l'ignorant, l'insensé et le mondain désirent les femmes. La cité abjecte du corps avec ses trous excrétant les éléments, est appelée par les stupides un objet de plaisir."
Cet extrait démontre sans aucune ambiguïté à tous, que le Bouddhisme est un concept extrêmement discriminatoire envers les femmes. Elles ne sont que Ordures. Ici, nous sommes à mille lieues de la vision des religions monothéistes qui considère la femme comme une sous-catégorie. Ici, la femme est un mal absolu qui dépasse de loin toutes les théories de supériorités. C'est une insulte au genre humain.
Dans cet extrait, on apprend donc que la femme est complètement et définitivement impure. D'autre part, on peut, sous un certain angle, être d'accord avec ce pauvre homme. Si pour certains hommes, la femme n'est qu'un objet de plaisir et rien d'autre ? Effectivement, ils ne sont que des stupides. Mais s'ils ont de l'attirance pour les femmes et trouvent aussi auprès d'elles beaucoup de plaisirs partagés, ce n'est que la loi de la nature sinon que feraient les hommes entre eux ? Il va de soi que selon le Bouddhisme, la notion du respect ne peut en aucun cas s'appliquer aux femmes : On ne respecte pas une ordure n'est-ce pas ?
Dans Le canon pali qui est un des textes fondamentaux du Bouddhisme (cité dans Le Bouddha, Henri Arvon, PUF, 1972) le Bouddha lui-même ne cesse de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse des femmes : "Il faut se méfier des femmes. Pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l'eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu'elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j'ai conseillé aux disciples d'éviter les femmes." Vous constaterez aisément que l'auteur de ces paroles est un grand manipulateur et un grand imposteur. Il parle de vérité et de mensonge. Il affirme que les femmes mélangent la vérité et le mensonge. Y a-t-il de plus mensonger et de plus calomnieux que cette affirmation ?
La prière la plus répandue des femmes est celle qui consiste à prier fort pour renaître homme. Pour toutes les autres injustices dont les femmes hindouistes souffraient, le Bouddhisme ne les a pas abolies et ne les a pas changées sauf pour les aggraver encore plus.