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La femme et le fait religieux

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par Gral   -   9 juillet 2005

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2 - La femme


2.1 - La femme a-t-elle une âme ?

L’Église n’a jamais dit que les femmes n’avaient pas d’âme, elle s’est surtout bien gardée de dire qu’elles en avaient une.
L’idée que la femme venait de l’homme (préséance oblige) impliquait un point épineux qui portait sur la question de savoir si le fait que la femme venant de l’homme et non de la terre avait ou non une âme.
Le problème n’a jamais été traité en concile, s’il y eut des discussions à ce sujet, elles le furent en bruit de couloir… - sources : http://abbaye.chez.tiscali.fr/femme.htm - et relèveraient d’une question de sémantique. Humus, homme et homo auraient la même racine !


2.2 - La place de la femme dans la religion

Il y eut dans l'histoire des femmes qui furent prêtresses ; pythonisses ; prophétesses ; druidesses ; diaconesses ; même des femmes missionnaires… Pas de femmes pasteurs avant fin XX° siècle ! nous faisons l’impasse sur les déesses païennes, les parèdres des dieux…
Dans l’Eglise d’Orient, le diaconat existait notamment en Syrie. Les chrétiens de la prêtrise maronite se marient. Voir à ce sujet un site très intéressant : http://deuxbabylones.111mb.com/deux07.html

La place de la femme dans l'Église. La femme a toujours été déconsidérée, mésestimée, par les religions. Elle a même été discréditée : procès pour sorcellerie contre les guérisseuses qui enfreignaient la loi divine du malheur des êtres. Ces procès n'étaient que vindicte et vengeance de la part de ceux qui les intentaient, en général des religieux !

Les progrès actuels en médecine concernant les hormones nous donne la clef de l’acceptation de cet état de fait par la majorité des femmes.
A partir de la puberté, la testostérone donne à l’homme sa force physique et sa puissance, puissance dont l’homme a abusé pour contraindre la femme à l’obéissance se basant même sur la "religion" qui dit à celle-ci : "Tu obéiras à ton mari.".
Les hormones féminines, oestrogènes, poussent la femme vers la procréation donc la grossesse.

La femme est plus solide que l’homme à ce niveau, donc seule une pensée féminisée aurait pu concevoir ce schéma - n’en déplaise aux machos.


2.3 - Manifestation de la misogynie

Une manifestation de la misogynie se trouve dans le vocabulaire de tous les jours.
En français, le masculin l’emporte sur le féminin. Quand on parle des hommes, on inclut théoriquement les femmes. Le masculin prime sur le féminin en français écrit et parlé.
Il n'y a pas de forme féminine pour les métiers de prestige dans le français courant. On trouve le féminin de métiers comme professeur, auteur et bien d'autres encore dans la version du français canadien.

Les écrivains féminins sont déconsidérés aux yeux de leurs homologues masculins qui les relèguent volontiers au plus bas de l'échelle. Eux, pour qui l'écriture est une éjaculation de l'esprit et l'enfantement de leur cerveau, ne conçoivent pas (ou feigne d'ignorer) que la femme puisse ressentir des besoins identiques et que l'enfantement soit son domaine…

Les femmes revendiquent la liberté de disposer de leur corps. Les suffragettes n'avaient-elles pas comme devise : "Un enfant quand je veux et si je veux !". Comme je veux ! Viendra plus tard avec les monoparentales. Est-ce par réaction de vengeance ? Il le semblerait, de même que si les femmes pouvaient enfanter sans passer par la conception traditionnelle, certaines le feraient. Les résultats actuels tendent à prouver que l'homme perd le peu de crédit qu'il lui restait devant la femme qui le trouve lâche, veule, paresseux et irresponsable… on constate aussi en Europe une baisse de la qualité et de la quantité du sperme masculin. Causes probables : pollution ; inutilité de celui-ci !
Ce que l'homme reproche à la femme serait-il identique ? Ce qui prouverait, s'il s'en faut, que ce sont réellement deux êtres différents. Il est vrai que les réunifier en un être androgyne permet d'introduire l'idée d'un dieu créateur et d'instaurer une pression directive sur les êtres humains et une façon de contrôler leurs pensées. Et surtout leur atrophier le cerveau (les abrutir par une irresponsabilité divine ?), en médecine, ce terme se nommerait lobotomisation du cerveau, idée chère à l’athéisme…
En psychologie on constate que les sectes s’appuient sur les principes de la religion pour contraindre leurs ouailles à ne pas penser autrement que comme le vénéré gourou !

2.3.1 - Misogynie quant tu nous tiens
L’homme pense la femme vénale, éprise de sécurité, de luxe et de confort, menteuse, voire roublarde pour arriver à ses fins d’où l’idée du malin. Quand nous observons les femmes entre elles, nous constatons de la haine, de la jalousie, etc.

La femme pense que l’homme est radin et chiche et qu’il ne pense pas avec sa tête…
L'émancipation de la femme la pousse vers l'égalité en tous domaines régis par l'homme même si cela est une lutte de préséance de sa part pour atteindre à la puissance masculine.
Les conditions de vie parfois ardues, les guerres, les accidents nous amènent à la constatation qu’il y a plus de femmes que d'homme alors que la nature semble équitable à la naissance. Les statistiques de nos contrées donnent 103h/100f. Sources ; http://www.macc-drc.org/demopage.htm
L'homme ayant par nature une vie plus à risques que celle de la femme, guerre, travaux souvent plus pénibles, voire règlements de compte, sa vie est souvent plus courte que celle de sa compagne.

S’il y a une différence entre l'homme et la femme, elle est physiologique. Ils se complètent et les deux sont nécessaires pour la transmission de la vie et la continuité de la famille, du clan ou de la tribu.


3 - La vie


3.1 - La vie mène le monde, donc la sexualité

La femme existe depuis aussi longtemps que l'homme, sinon plus. Il semblerait logique que la femme soit venue avant l’homme, pour le nourrir et l’aguerrir dans la vie.
Cependant il est plus probable que l’homme et la femme soient issus simultanément d’un même contexte. Mais là encore, Dame nature nous prouve sa richesse en tous domaines.
En effet, nos connaissances actuelles nous montrent chez les êtres unicellulaires qu’une reproduction par scissiparité se fait, un devenant deux. Nous savons maintenant que l’ovaire fécondé se scinde en deux puis en quatre… et suit une progression géométrique pour devenir un embryon et un fœtus humain qui continuera à se développer dans le ventre d’une mère, porteuse ou non. À ce sujet, il y a quelque chose de surprenant, une femme ne fait un enfant en général que pour elle, jamais pour une autre personne.
Vous remarquerez l’interchangeabilité de la femme ou de l’homme pour la conception et la transmission de la vie.
Nota : Il y a une ressemblance certaine entre les embryons des différentes espèces du règne animal.


3.2 - Doit-on ou non s'inspirer de la nature ?

Les poètes ont de tout temps chanté l'amour courtois, la beauté de la femme et la mode l'a soulignée rejoignant ainsi la nature. La beauté de la femme visible à l'œil masculin devant combler la carence en phéromones utilisée chez les autres animaux pour la reproduction qui est le but de toute vie. À cela, on peut facilement comprendre que l'homme, et la femme, de par leur esprit supérieur prétendent gérer leur vie et leur corps par rapport aux autres animaux de la création.

Le choix des exemples dans le comportement animal est vaste, certains animaux sont fidèles à leur compagne à vie, d'autres changent de partenaires et enfin certaines femelles sont capables de conserver le sperme du partenaire pour sélectionner le meilleur géniteur de la future lignée.
Certains ont aussi un harem de plusieurs femelles (cas des biches pour les cerfs), quant aux reines chez les abeilles…
Le mâle a souvent la plus belle livrée (les poissons guppy, combattants…) pour séduire la femelle et pouvoir se reproduire. Certains poissons sont quant à eux cantonnés dans le rôle de fécondateurs et vivent en parasites accrochés aux flancs de leur femelle. Ils ne sont là que pour émettre un liquide séminal pour féconder les œufs (la Lactance ?).
Certains animaux comme le lion, entre autres, tue les lionceaux d’une femelle pour les remplacer par sa propre progéniture. On retrouve ce schéma chez nos cousins les singes…
Beaucoup d'animaux (insectes, poissons…) meurent après l'action de transmission de la vie, devenant nourriture pour d’autres espèces animales. Un cas existe chez les insectes où une femelle araignée qui meurt et dont le cadavre de la mère sert à nourrir ses petits.
Les éléphants nous montrent un autre exemple : le mâle n'est que le géniteur, ensuite il est chassé de la harde par les femelles qui élèvent leur progéniture sans eux.
La mante religieuse et certaines araignées mangent le mâle après fécondation…
Les poissons meurent sur les lieux des frayères qui sont en général ceux où ils sont nés.

Faut-il voir ici, dans le comportement animal appliqué aux humains une source du patriarcat ? Peut-être, l’homme et la femme ne sont-ils pas des animaux évolués ? Dans un monde matriarcal, beaucoup d'hommes ne pourraient plus avoir accès au plaisir physique et sexuel ni se reproduire n’étant pas séduisant pour la femme. Ils seraient donc religieux dans un asservissement dû à l'abstinence obligatoire ! Cependant, même chez les loups ou seul le mâle dominant peut se reproduire, il arrive des accidents...
Un autre point est l'usage d'artifice propre aux plantes. Les plantes utilisent les insectes et les oiseaux pour la pollinisation, elles usent d’artifices pour être fécondées.
"La sélection sexuelle... dépend de l'ardeur, du courage, de la rivalité des mâles autant que du discernement, du goût et de la volonté de la femelle." (Charles Darwin : La Descendance de l'homme et la sélection sexuelle, 1871). Sources précitées ; http://atheisme.free.fr/Biographies/Darwin.htm.

Si nous regardons le monde animal, et surtout chez les mammifères les femelles des animaux ne s’occupent que de leurs propres petits qu’elles reconnaissent aux bruits ou à l’odeur, ignorant les autres de la même "race" qui peuvent périr sans présence maternelle.

Les plantes, insectes et poissons ne sont pas des mammifères, or il se trouve chez les poissons un fait surprenant : Certains poissons changent de sexe au cours de leur vie selon les besoins de la communauté (sources France 5). Sachant que cela se passe dans d’autres milieux, Nous serions tentés de ramener un parallèle au milieu humain… S’il y a trop de femmes, l’une d’elles par évolution pourrait-elle naître avec des organes masculins ? Et donc ne plus être une femme et perpétrer l’espèce car contrairement aux animaux, il n’y a qu’une seule espèce humaine !

Les femmes usent aussi d’artifices pour séduire les hommes.
Si l'on observe les actions récentes, ce seraient souvent elles qui choisiraient un partenaire sain comme géniteur affirmant ainsi leur pouvoir (trop longtemps muselé) sur/par l'homme. La boucle se poursuit inlassablement, la vie est plus forte que tout... Plus forte surtout que les religions et que les religieux. Il n'est que voir la réaction en privé des femmes par rapport à une des religions les plus misogynes qui soit. La femme n’a aucun droit à la parole hors de chez elle, par contre, chez elle, elle est la maîtresse incontestée…

Un problème apparaît, celui du clonage. L’homme veut-il, à son tour, créer par esprit de plagia ? Les recherches effectuées sur les androïdes qui seraient des machines pour soulager le labeur des humains, effectuant celui-ci à leur place ou étant obéissantes à leur créateur, serait-ce la porte ouverte vers une humanité sans esprit (de rébellion) ? Voire une arme ?
Un danger peut apparaître, nos films actuels nous le montrent. L’androïde masculin ou féminin pouvant être amené à remplacer le partenaire d’un couple, quel avenir nous réservons-nous ?

La vie semblerait être une énergie que nous sommes incapables de reproduire actuellement avec nos moyens scientifiques donc la plage est encore "béantement" ouverte aux spéculations (divines ?) telles que les religions conçoivent la divinité. Nous ne parlerons que pour la religion catholique romaine, un dieu multiple et masculin, patriarcal, avec son fils et l'esprit saint. Monothéisme païen, proche du polythéisme pour les autres religions monothéistes. Cette religion semble ridiculiser l'intelligence humaine, ramenant l'être au rang de l'homo "religius ?", naïf, crédule, prêt à gober toutes sortes de bizarreries : mirages, foi, âme, apparitions miraculeuses, vierge enfantant, la seule femme acceptée par l'Église qui soit une mère car si Jésus avait pu naître de la cuisse gauche de dieu le père, il n'y aurait pas eu de femmes dans cette religion machiste.


3.3 - Détour vers la psychologie

En psychologie, la femme fait l’homme. Une femme fait un enfant pour elle-même, jamais pour cet enfant. À tel point que certaines ont le désir d’enfant mais ne veulent plus accepter le partage de la vie à deux ! Ce que les "chiennes de gardes" ou certaines femmes des groupes "ni putes ni soumises" considèrent comme de la prostitution conjugale !
Pour Freud, l'homme a toujours eu le besoin d'un dieu pour combler son manque affectif paternel, de même qu'il aurait dit que ‘‘selon l'affection que lui aurait portée sa mère, l'homme aimerait les femmes, leur serait indifférent ou les haïrait !"
Cela expliquerait-il le besoin de dieu amour (paternel, dieu le père a fortement les traits du père des dieux grecs dans ses représentations imagées) des hommes et la misogynie de l'Église ?

Voilà maintenant un site sur les femmes : http://athee.free.fr/femmes.html ; Les religions contre les femmes. Ce site, très complet, reprend beaucoup d'idées sur la place de la femme dans les religions.
Il y en a plusieurs autres qui reprennent l'idée des prérogatives du gouvernement des hommes sur les femmes. Outre la supériorité physique de l'homme, il y a la jalousie de celui-ci qui ravale la femme au rang d'animal reproducteur. Aucune religion n'y échappe, pas même le bouddhisme qui de plus est une philosophie…
- Les femmes étant meilleures oratrices que les hommes, ceux-ci craignent-il la perte de leurs prérogatives.
Les femmes s'interrogent : Faut-il continuer d'appeler Dieu : Père ? (Valérie PUJOL-DUVAL)
Logiquement, cela dévalue complètement le rôle du père dans la famille et dénature la femme…

On retrouve ici les fonctions médiatiques de nourriture "gavage" de l’esprit. Pub, culture unitaire, pensée unitaire soit un contrôle à tous les niveaux.
La pub s'est emparée d'une image de la femme-objet pour motiver le consommateur en puissance, pour le séduire par l'image d'une belle femme, provoquant le désir, femme qui pourrait être sienne ainsi que l'objet de la pub… il est à noter que depuis peu, l’image de l’homme viril s’impose dans les pubs pour consommatrices…

Un dernier point, qui est peu soulevé mais qui à notre avis est primordial ! Celui-ci :
Le but incontesté de la religion romaine est de supprimer tout désir de velléité de la part des hommes en prêchant un amour du prochain, et non de la prochaine, de faire des hommes sans esprit grégaires, obéissants, serviles mais vivants...


Suite   >>>   4 - La misogynie de l’Église


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