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Friedrich Nietzsche

(1844 - 1900)
Friedrich Nietzsche, philosophe allemand qui annonça que 'Dieu est mort'

Biographie de Friedrich Nietzsche :

Philosophe allemand issu d'une famille de pasteurs. Après avoir renoncé à la carrière de pasteur, Friedrich Nietzsche étudie la philologie et s'intéresse à Arthur Schopenhauer. Il devient professeur de philosophie en 1869 à l'université de Bâle, mais il doit s'arrêter d'enseigner en 1879 pour raisons de santé. Nietzsche se lie d'amitié avec Richard Wagner avec lequel il finira par se brouiller.

Sa pensée philosophique est portée par la passion, au risque de parfois s'égarer. Elle ne s'embarrasse pas de théories ou de systèmes démontrés. Le principe de sa philosophie est l'enthousiasme de la vie et sa morale une critique des idées chrétiennes de pitié et de résignation. Pour Nietzsche, la "morale d'esclaves" chrétienne place l'homme dans un état d'infériorité, et en fait une vertu ; cette morale doit céder sa place à la "morale des maîtres" (Par delà le bien et le mal, 1886).

En déclarant "Dieu est mort" dans "Ainsi parlait Zarathoustra" (1883), Nietzsche considère la religion comme un alibi devant la faiblesse humaine et le malheur. Il fustige la morale ascétique des Eglises et rejette Dieu que l'homme a inventé pour contraindre l'humanité à la résignation. Mais Dieu étant mort, l'homme aliéné se libère du fardeau de la transcendance divine et de ses exigences morales et métaphysiques. Nietzsche constate cependant que l'homme, qui a tué Dieu, n'en a pas tiré toutes les conséquences en se contentant de transformer le christianisme en humanisme ou en se tournant vers un athéisme religieux.

L'oeuvre de Nietzsche est une lutte pour la sauvegarde de l'homme devant le danger de la faiblesse et du nihilisme de la culture occidentale, produit par le christianisme qui détruit la vie en voulant la sauver. L'effort permanent pour surmonter le pessimisme doit transformer l'homme en "surhomme", être exceptionnel, libre de toute servitude, qui saura assumer sa finitude. Par sa finesse d'analyse psychologique, Nietzsche peut être considéré comme un précurseur de Freud.

A partir de 1879, sa santé ne lui permet plus de travailler. Nietzsche vit seul et mène une vie d'errance en Italie et dans les Alpes où il trouve l'inspiration pour ses dernières œuvres. Il sombre dans la démence à partir de 1890. Après sa mort, ses propos, notamment dans "La Volonté de puissance", sont déformés par sa sœur, qui voudrait y faire apparaître, à tort, des prémices aux idées du national-socialisme.
Bibliographie : La Naissance de la tragédie (1871), Humain, trop humain (1878-1879), Le voyageur et son ombre (1879), Le Gai Savoir (1882), Ainsi parlait Zarathoustra (1883), La Volonté de Puissance (1884), Par delà le bien et le mal (1886), La Généalogie de la morale (1887), Le Crépuscule des idoles (1888), l'Antéchrist(1888), Ecce homo (1888).
Liens:
      Club des poètes : "rien qu'un fou, rien qu'un poète"
      Wikipédia - Friedrich Nietzsche
      Website dédié à Nietzsche, le philosophe qui avait prédit le chaos du monde moderne, et dont on n'a pas fini d'entendre parler

Sur ce site :
      Morale : Friedrich Nietzsche


Citations de Friedrich Nietzsche :

"La croyance forte ne prouve que sa force, non la vérité de ce qu'on croit."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Qu'on parcoure une à une les thèses morales exposées dans les chartes du christianisme, et l'on trouvera partout que les exigences sont tendues outre mesure, afin que l'homme n'y puisse pas suffire : l'intention n'est pas qu'il devienne plus moral, mais qu'il se sente le plus possible pécheur."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Une des erreurs de logique les plus ordinaires est celle-ci : quelqu'un est envers nous véridique et sincère, donc il dit la vérité. C'est ainsi que l'enfant croit aux jugements de ses parents, le chrétien aux affirmations du fondateur de l'Église."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"En réalité, il n'existe pas ni parenté, ni amitié, ni même hostilité entre la religion et la vraie science : elles vivent sur des planètes différentes. Toute philosophie qui laisse une queue de comète religieuse s'allumer dans l'obscurité de ses perspectives ultimes donne à suspecter toute la part d'elle-même qu'elle présente comme science : tout cela aussi, on s'en doute, est de la religion, quoique parée des pompes de la science…"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Superstition de la simultanéité.
Ce qui est simultané a un lien commun, pense-t-on. Un parent meurt au loin, en même temps nous rêvons de lui, - vous voyez bien ! Mais d'innombrables parents meurent et nous ne rêvons pas d'eux. C'est comme à propos des naufragés qui font des voeux : on ne voit pas plus tard dans les temples les ex-voto de ceux qui ont péri."

(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Chemin de l'égalité. - Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le chemin le plus court vers l'égalité et la fraternité - et durant le sommeil la liberté finit par s'y ajouter."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Confession. - On oublie sa faute quand on l'a confessée à un autre, mais d'ordinaire l'autre ne l'oublie pas."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Dans le rêve, l'homme, aux époques de civilisation informe et rudimentaire, croyait apprendre à connaître un second monde réel ; là est l'origine de toute métaphysique. Sans le rêve, on n'aurait pas trouvé l'occasion de couper le monde en deux. La division en âme et corps se rattache aussi à la plus ancienne conception du rêve, de même que la croyance à un simulacre corporel de l'âme, partant l'origine de toute croyance aux esprits, et vraisemblablement aussi de la croyance aux dieux. "Le mort continue à vivre ; car il apparaît aux vivants dans le rêve" : c'est ainsi qu'on raisonna jadis, durant beaucoup de milliers d'années."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Il n'y a pas assez d'amour et de bonté dans le monde pour qu'il soit permis d'en prodiguer à des êtres imaginaires."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

""Truc de prophète." - Pour deviner à l'avance les façons d'agir d'hommes ordinaires, il faut admettre qu'ils font toujours la moindre dépense d'esprit pour se libérer d'une situation désagréable."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"L'art de raisonner. - Le plus grand progrès qu'aient fait les hommes consiste à avoir appris à raisonner juste. Ce n'est pas une chose aussi naturelle que le pense Schopenhauer, quand il dit : "Tous sont aptes à raisonner, peu à juger.", mais on ne l'a apprise que tard et maintenant encore elle n'est pas parvenue à l'empire. Le raisonnement faux est, dans les temps anciens, la règle, et les mythologies de tous les peuples, leur magie et leur superstition, leur culte religieux, leur droit, sont des mines inépuisables de preuves à l'appui de cette proposition."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"La "loi de la nature", une superstition. - Si vous parlez avec tant d'enthousiasme de la conformité aux lois qui existe dans la nature, il faut que vous admettiez soit que, par une obéissance librement consentie et soumise à elle-même, les choses naturelles suivent leur loi - en quel cas vous admirez donc la moralité de la nature - ; soit que vous évoquiez l'idée d'un mécanicien créateur qui a fabriqué la pendule la plus ingénieuse en y plaçant, en guise d'ornements, les êtres vivants. - La nécessité dans la nature devient plus humaine par l'expression "conformité aux lois", c'est le dernier refuge de la rêverie mythologique."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Dieu est mort! Dieu reste mort! Et c'est nous qui l'avons tué! Comment nous consolerons-nous, nous, meurtriers entre les meurtriers! Ce que le monde a possédé de plus sacré et de plus puissant jusqu'à ce jour a saigné sous notre couteau; qui nous nettoiera de ce sang? Quelle eau pourrait nous en laver? Quelles expiations, quel jeu sacré seront nous forcés d'inventer? La grandeur de cet acte est trop grande pour nous. Ne faut-il pas devenir Dieu nous-mêmes pour, simplement, avoir l’air dignes d'elle? Il n'y a jamais eu d'action plus grandiose, et, quels qu'ils soient, ceux qui pourraient naître après nous appartiendront, à cause d'elle, à une histoire plus haute, que jusqu'ici, ne fut aucune histoire!"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Le Bouddha dit : "Ne flatte pas ton bienfaiteur !" Que l'on répète ces paroles dans une église chrétienne; - immédiatement elles nettoient l'air de tout ce qui est chrétien."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Après la mort de Bouddha, l'on montra encore pendant des siècles son ombre dans une caverne, - une ombre énorme et épouvantable. Dieu est mort : mais, à la façon dont sont faits les hommes, il y aura peut-être encore pendant des milliers d'années des cavernes où l'on montrera son ombre. - Et nous - il nous faut encore vaincre son ombre !"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Si Dieu avait voulu devenir un objet d'amour, il aurait dû commencer par renoncer à rendre la justice : - un juge, et même un juge clément, n'est pas un objet d'amour."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Croyez-vous donc que les sciences se seraient formées et seraient devenues grandes si les magiciens, les alchimistes, les astrologues et les sorcières ne les avaient pas précédées, eux qui durent créer tout d'abord, par leurs promesses et leurs engagements trompeurs, la soif, la faim et le goût des puissances cachées et défendues ? Si l'on n'avait pas dû promettre infiniment plus qu'on ne pourra jamais tenir pour que quelque chose puisse s'accomplir dans le domaine de la connaissance ?"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Quoique les juges les plus sagaces des sorcières et même les sorcières elles-mêmes fussent persuadés de la culpabilité qu'il y avait à se livrer à la sorcellerie, cette culpabilité n'existait cependant pas. Il en est ainsi de toute culpabilité."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Explications mystiques. - Les explications mystiques sont considérées comme profondes ; en réalité il s'en faut de beaucoup qu'elles soient même superficielles."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Le châtiment est fait pour améliorer celui qui châtie."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

""Truc de prophète." - Pour deviner à l'avance les façons d'agir d'hommes ordinaires, il faut admettre qu'ils font toujours la moindre dépense d'esprit pour se libérer d'une situation désagréable."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Veux-tu avoir la vie facile? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Ainsi parlait Zarathoustra / 1883)

"Serait-ce donc possible? Ce saint vieillard, en sa forêt, encore n'a pas ouï dire que Dieu est mort !"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Ainsi parlait Zarathoustra / 1883)

"Je vous en conjure, mes frères, restez fidèles à la Terre et ne croyez point ceux qui parlent d'espoirs supraterrestres. Autrefois le blasphème envers Dieu était le plus grand blasphème. Mais Dieu est mort; et avec lui sont morts les blasphémateurs. Ce qu'il y a de pire maintenant, c'est le blasphème envers la Terre, c'est d'estimer les entrailles de l'"Impénétrable" plus que le sens de la Terre…"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Ainsi parlait Zarathoustra / 1883)

"Dès que l'on ne croit plus en Dieu ni à la destinée de l'homme dans l'au-delà, c'est l'homme lui devient responsable de tout ce qui vit, de tout ce qui, né dans la douleur, est voué à souffrir de la vie."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / La Volonté de puissance / 1884)

"Aucun Dieu n'est mort pour le rachat de nos péchés ; il n'y a pas de salut par la foi ; pas de résurrection après la mort tout cela ce sont les fausses monnaies du christianisme véritable et ces malheureux cerveaux brûlés sont responsables de cette supercherie."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / La Volonté de puissance / 1884)

"Homme supérieur, ce Dieu a été votre plus grand danger, vous n’êtes ressuscités que depuis qu’Il est dans la tombe, c’est maintenant seulement que vient le grand midi, à présent l’Homme supérieur devient Maître, maintenant seulement la montagne de l’avenir va enfanter, et Dieu est mort, maintenant nous voulons que le Surhomme vive."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / La Volonté de puissance / 1884)

"Ce n’est qu’après la mort de la religion que l’invention du divin pourra reprendre toute sa luxuriance."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / La Volonté de puissance / 1884)

"Le christianisme a fait boire du poison à Éros : il n'en est pas mort, mais il est devenu vicieux."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Par-delà le bien et le mal / 1886)

"L'homme cherche un principe au nom duquel il pourrait mépriser l'homme; il invente un autre monde pour pouvoir calomnier et salir celui-ci; en fait, il ne saisit jamais que le néant et fait de ce néant un "Dieu", une "vérité" appelés à juger et à condamner cette existence-ci."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le crépuscule des idoles / 1888)

"C'est l'homme qui a créé la femme. De quoi donc ? D'une côte de son dieu - de son "idéal"."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le crépuscule des idoles / 1888)

"Que dire? L'homme n'est qu'une méprise de Dieu? Ou bien Dieu une méprise de l'homme?"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le crépuscule des idoles / 1888)

"La foi sauve, donc elle ment."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / L'Antéchrist /1888)

"J'en arrive à ma conclusion et j'énonce maintenant mon verdict. Je condamne le christianisme, j'élève contre l'Eglise chrétienne l'accusation la plus terrible qu'accusateur ait jamais prononcée. (...) La corruption de l'Eglise chrétienne n'a rien épargné, elle a fait de toute valeur une non-valeur, de toute vérité un mensonge, de toute sincérité une bassesse d'âme..."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / L'Antéchrist / 1888)

"Il ne faut pas répondre à tous ceux qui parlent avec tant de fanfaronnade de ce que leur métaphysique a de scientifique; il suffit de farfouiller dans le paquet qu'ils dissimulent derrière leur dos; si l'on réussit à le défaire quelque peu, on amènera à la lumière, à leur plus grande honte, le résultat de ce scientifisme: un tout petit bon Dieu, une aimable immortalité, peut-être un peu de spiritisme, et certainement tout l'amas confus des misères d'un pauvre pécheur et de l'orgueil du pharisien."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Opinions et sentences mêlées)

"On ne sait, pour parler à la manière chrétienne, si Dieu doit avoir plus de reconnaissance à l'égard du diable, ou le diable plus de reconnaissance à l'égard de Dieu, de ce que tout se soit ainsi passé."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Opinions et sentences mêlées)

"Pour toutes les occasions où le chrétien attend l'intervention d'un Dieu, mais l'attend vainement - parce qu'il n'y a point de Dieu -, sa religion est assez attentive à trouver des subterfuges et des raisons de tranquillité: en cela c'est certainement une religion pleine d'esprit. À vrai dire, la foi n'a pas encore réussi à déplacer de vraies montagnes, quoique cela ait été affirmé par je ne sais plus qui; mais elle sait placer des montagnes où il n'y en a point."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Opinions et sentences mêlées)

"On a besoin du Dieu méchant tout autant que du Dieu bon: après tout ce n'est pas à la tolérance, à la philanthropie, que l'on doit l'existence…"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / L'Antéchrist / 1888)

"Pour peu qu'on ait le moindre sens de piété, un Dieu qui nous guérit d'un rhume en temps voulu, ou qui nous dit de monter en calèche juste au moment où crève une grosse averse, devrait nous sembler un Dieu si absurde qu'il faudrait l'abolir, même s'il existait. Un Dieu factotum, facteur, colporteur d'horoscopes - ce n'est au fond qu'un mot pour désigner le plus stupide des hasards."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / L’Antéchrist / 1888)

"Je crois que tout ce que nous avons coutume de vénérer comme toutes les notions de ces valeurs vénérées qui s'appellent humanité, compassion, pitié, peut avoir une valeur apparente dans la mesure où cela affaiblit certains instincts fondamentaux dangereux et puissants, mais qu'à la longue, il en résulte que le rapetissement du type du type de l'homme - sa médiocrité."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / L’Antéchrist / 1888)

"Ce n'est pas leur amour de l'humanité, c'est l'impuissance de leur amour qui a empêché les chrétiens d'aujourd'hui de nous faire monter sur le bûcher."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900)

"Ce qu'il y a de meilleur dans les religions, ce sont leurs hérétiques."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900)



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