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Le pèlerinage à la Mecque - Hajj

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
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Pour en savoir plus : Dictionnaire + : Hajj ou Hadj



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Quelque deux millions de pèlerins réunis à La Mecque
Le Figaro – 29 décembre 2006 (1/10 de page)

Lors du premier jour du pèlerinage annuel sur les lieux saints de l'islam (hajj), environ deux millions de fidèles se sont dirigés vers Mina, près de La Mecque, refaisant ainsi à pied ou en bus le voyage de Mahomet.
"Les hommes sont vêtus de deux pièces de tissu blanc non cousu, qui leur serviront de linceul selon la tradition. Les femmes sont entièrement couvertes, à l'exception du visage et des mains."
L'Arabie saoudite a consacré 1,1 milliard de dollars à l'agrandissement du pont de Djamarat dont la surfréquentation avait provoqué le mort de 362 personnes en janvier 2006. "Le nombre exact de pèlerins sera connu aujourd'hui, lorsqu'ils gagneront le sommet du mont Arafat, moment le plus fort du hadj"


Pèlerinage à La Mecque : un rite de passage qui attire 2,5 millions de croyants (Hosham Dawod)
Le Monde – 29 décembre 2006 (1/2 page)

Hosham Dawod est anthropologue au CNRS.
Se rendre en pèlerinage à La Mecque est le cinquième pilier de l'islam (hajj) que chaque musulman doit accomplir au moins une fois dans sa vie, mais il a une origine antérieure à cette religion. A l'époque, "il s'agissait d'une sorte de foire mêlant croyances, négoce et exhibition de pouvoirs. L'islam en a repris l'essentiel, harmonisant sa diversité et le prescrivant comme rite obligatoire."
Cette pratique consacre également le rôle d'Ibrahim (Abraham) en tant que fondateur du monothéisme qui aurait conduit Hagar (une de ses épouses) et leur fils Ismaïl dans cet endroit désertique.
Le fidèle qui réalise le hajj est soumis à un strict rituel, hors du temps, de purification et de sacralisation. Pour les étrangers, il y a le tawaf (circumambulation) c'est-à-dire sept tours de la Kaaba. Puis les pèlerins se rendent sur le lieudit Mina à 20 km de La Mecque, dans la plaine d'Arafah (ou Arafat) où se trouve le mont de la Miséricorde (jabal al-Rahmah).
"Selon la tradition islamique, Adam et Eve, chassés du Paradis, se retrouvèrent sur le mont Arafah (mont de la Connaissance). C'est aussi là qu'Abraham voulut sacrifier Ismaïl, et là que le Prophète s'arrêta lors de son pèlerinage des Adieux. Une fois accompli un long rituel de repentance (de midi au coucher du soleil), les pèlerins repartent vers La Mecque. Au retour, ils effectuent, à Mina, la lapidation du démon (rajm)."
Vient ensuite le sacrifice d'un animal (le qurban), généralement un mouton, en souvenir d'Ismaïl. Modernité et quantité obligent, le pèlerin peut déléguer "à des banques le coût du sacrifice et elles se chargent de la distribution de la viande aux nécessiteux".
L hajj se déroule sur cinq jours, voire deux ou trois de plus pour les croyants les plus rigoristes, au cours d'un voyage qui peut durer de dix jours à trois semaines.
"Le pèlerin rentrant dans son pays a la conviction d'être confirmé dans sa foi, l'universalité de l'islam fixée dans son esprit, fier de pouvoir coiffer le turban vert ou blanc, symbole du titre de Hajj."
Mais le hajj est devenu une véritable industrie touristique avec une multitude d'agences de voyage spécialisées, mais surtout pour La Mecque dont il est la principale source de revenus. "Souvent, le pèlerin, s'il est commerçant, mêle rituels et affaires. L'occasion est belle, dans l'incroyable brassage que constitue la masse des fidèles, de vendre ou d'acheter des produits, de trouver de nouvelles filières d'approvisionnement ou d'exportation, de rencontrer d'autres commerçants, de connaître les marchés, les coutumes et les traditions de nombreux pays." Le hajj permet aussi aux dirigeants musulmans d'afficher leur attachement à l'islam devant cette foule de pèlerins et "et, au besoin, d'adopter une posture de raïs (chefs) croyants".


Plus de 1,5 million pèlerins à La Mecque (AFP)
Libération – 26 décembre 2006 (15 lignes)

Le hadj, le grand pèlerinage annuel à La Mecque a commencé jeudi. Dans les deux villes saintes de l'Islam, La Mecque et Médine, 21 hôpitaux ont été mis en place.
"Si aucun incident majeur n'a été signalé jusqu'à présent parmi les fidèles, 202 d'entre eux, malades ou âgés, sont toutefois décédés, notamment des suites de malaises cardiaques, selon un bilan fourni lundi par la Commission du hadj."


"La Mecque a de plus en plus de mal à contenir la demande" (Christophe Châtelot)
Libération - 14 janvier 2006 (1/6 de page)

Interview de Omar Saghi, chercheur à Sciences-Po Paris, qui écrit une thèse sur le "hadj", pèlerinage qui constitue l’un des cinq piliers de l'islam.
Pour lui, ces bousculades (362 morts cette année) ont toujours existé, mais maintenant, elles apparaissent intolérables. "Ce genre d'incident ne met pas forcément en accusation les autorités saoudiennes mais l'ensemble du système. Des quotas ont été institués il y a une vingtaine d'années: on donne un visa pour 1000 musulmans. Mais il est de plus en plus difficile de contenir la demande."
L’étalement que souhaiteraient les Saoudiens n’est pas simple car du hadj doit avoir lieu quarante jours après la fin du ramadan. En outre, les capacités d’accueil ne pourront pas dépasser 3 millions de personnes.
En ce qui concerne les musulmans français, Omar Saghi considère qu’il faut "distinguer les vieux, dont c'est souvent le premier grand voyage, des jeunes. Les anciens, qui sont un peu perdus, se sentent parfois traités comme du bétail. Les autres ont l'habitude de voyager."


Bousculade mortelle à La Mecque (S. Etr. avec AFP)
Libération - 13 janvier 2006 (1/4 de page)

Lors du dernier jour du hadj, grand pèlerinage musulman qui rassemble plus de 2 millions de fidèles du monde entier, une énorme bousculade a causé la mort d’au moins 345 personnes et fait 300 blessés. "Ce drame s'est produit durant le rituel de la lapidation des stèles symbolisant Satan : dans la vallée de Mina, à l'est de La Mecque, les pèlerins doivent lancer trois cailloux ­ un petit, un moyen et un plus gros ­ en direction des trois stèles." Selon les policiers, c’est l’indiscipline qui serait à l’origine du drame. De tels accidents se produisent régulièrement, le plus meurtrier avait fait 1426 morts en 1990. "Quelques heures après la tragédie, les pèlerins se pressaient à nouveau pour reprendre la lapidation."
"Dieu est mort", disait Nietzsche, mais apparemment Satan bouge encore, surtout quand on s’amuse à le titiller.


Ces jeunes Français qui se pressent à La Mecque (Cécilia Gabizon)
Le Figaro – 4 janvier 2006 (1/8 de page)

Autrefois les musulmans se rendaient en pèlerinage à La Mecque "au soir de leur vie", pour se purifier de leurs péchés. Selon le consulat d'Arabie saoudite, on constate aujourd’hui que "presque 30% des 25 000 pèlerins partis de France cette année sont des jeunes" de moins de trente ans. Cette évolution témoignerait d’un regain de religiosité parmi cette population. Partout en France des prédicateurs encouragent les fidèles à accomplir ce pèlerinage tant qu'ils sont en bonne santé, car le séjour est "physiquement éprouvant". Ce sont aussi et surtout les programmes de télévision émis à partir du Moyen-Orient qui incitent les jeunes à partir. Quant aux agences de voyage, elles se livrent à une forte concurrence, "souvent aux dépens des clients, et finissent par casser les prix juste avant les premiers départs".
A leur retour les jeunes se retrouvent "auréolés d'un certain prestige".


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