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Liberté d'expression

2006

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le



Codes couleur :
En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras.
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Du blasphème comme nécessité (Patrick Declerck)
Le monde - 25 novembre 2006 (1/8 de page)

Patrick Declerck, qui est membre de la Société psychanalytique de Paris et écrivain, revient sur les propos du ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres, suite à l'affaire Robert Redeker, professeur de philosophie menacé de mort par des islamistes après un article dans Le Figaro. Le ministre avait rappelé "le devoir de responsabilité aux élites" et précisé que "la science peut aussi être mise au service de l'intelligence, pas de la caricature".
Quelques extraits du texte de Patrick Declerck : "Après Nietzsche et Freud il est difficile à un lettré de considérer autrement le fait religieux que comme une béquille métaphysique à l'usage des esprits épuisés que l'inéluctabilité de la mort et l'horreur de la corruption des corps effraient au-delà de ce que leur faiblesse peut supporter."
[...]
"Non seulement on ne voit pas en quoi il serait "responsable" de taire une telle position critique, mais il apparaît au contraire que le devoir le plus élémentaire est de lutter contre ces entreprises d'essence mortifère que sont les religions. Non seulement il ne leur est dû aucun respect intellectuel et éthique au-delà du cadre légal de l'exercice de la liberté de culte, mais encore convient-il de les combattre philosophiquement en en dénonçant, chaque fois que faire se peut, l'imbécillité, la fausseté, la dangerosité, l'escroquerie, et le grotesque profond."
[...]
"Quant à la "sophistication" réclamée par M. Donnedieu de Vabres et ses émules, elle n'est que le masque de la litote. Une litote méprisable parce que lâche. A ces humanistes d'un nouveau Munich (accords entre Daladier, Chamberlain, Mussolini et Hitler, le 30 septembre 1938, qui ont permis l'invasion allemande de la Tchécoslovaquie), à ces bradeurs de cinq siècles de luttes occidentales pour se débarrasser enfin de l'étouffante étreinte de la peste chrétienne, à ces Daladier de l'insidieuse banalisation de l'inacceptable, à ces colporteurs du gnangnan orientaliste, rappelons que parmi la communauté musulmane néerlandaise, à l'atroce nouvelle de l'assassinat de Theo Van Gogh, ils furent à peine 200 à crier leur indignation à La Haye, le 6 novembre 2004. L'immense majorité des 900 000 autres musulmans, terrassés, il faut croire, par une indicible émotion, restèrent chez eux...
J'ai déjà eu l'occasion de dire dans ces colonnes ma détestation de l'islam en particulier et des autres monothéismes en général. Je persiste et signe."



Les fruits de l'islam (Robert Solé)
Le Monde - 15 octobre 2006 (1/6 de page)

L'article pour lequel le Monde reçoit le courrier le plus vif est celui qui a été publié par Robert Redeker, professeur de philosophie, dans ... Le Figaro et pour lequel il a reçu des menaces de mort.
"Sous sa plume, on lisait notamment : "Chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran. (...) Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l'islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine. Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran."
L'article se fait l'écho des différentes réactions reçues des lecteurs du Monde...
Comme ce lecteur rennais : "On nous parle des valeurs d'un autre islam qui serait, lui, fidèle au Coran et le seul authentique : modéré, ouvert, tolérant, bienveillant, ayant recours à la raison et respectant les autres... Nous ne demandons qu'à y croire : mais où sont donc les fruits de cet arbre-là ?"
Réaction dont l'article tire sa conclusion : "Il appartient sans doute aux musulmans de les cueillir et de les mettre en valeur..."


Il faut défendre Robert Redeker (Yvon Quiniou, philosophe)
L'Humanité - 11 octobre 2006 (1/10 de page)

"Je n’ai pas de sympathie particulière pour Robert Redeker. Ses prises de position diverses et variées dans différents journaux ne sont pas toujours cohérentes, frisent souvent la provocation inutile, voire sont parfois franchement réactionnaires. Pourtant il vient d’être l’objet d’une menace de mort inadmissible de la part d’islamistes pour avoir dénoncé dans un article de journal la violence inhérente, selon lui, à l’islam. On peut en discuter et souligner que la Bible comporte aussi beaucoup de violence. On peut aussi être d’accord et constater que le Coran justifie explicitement le recours à la vengeance physique quand un croyant est offensé dans sa foi.
Dans tous les cas, ce qui est visé dans la situation à laquelle Robert Redeker doit faire face, c’est le droit de dénoncer les dérives totalitaires ou terroristes dont toutes, je dis bien toutes, les religions ont été porteuses et dont leur histoire effective a été le témoin. Ce droit est absolu : autant on doit respecter les croyants dans leur personne, autant on a le droit équivalent et inconditionnel de critiquer toutes les croyances, et il faut affirmer que le délit de blasphème n’a aucun sens dans une république. Ce qui est intolérable ce n’est pas de critiquer une croyance, quelle qu’elle soit, mais de ne pas tolérer sa critique et de répondre à un jugement intellectuel par la volonté de porter atteinte à l’intégrité physique ou morale de celui qui critique.
Alors que les différentes religions instituées sont prises d’une frénésie d’identité et alimentent aujourd’hui nombre de politiques rétrogrades qui envahissent beaucoup de pays, il convient de rappeler les exigences de la raison et l’impératif de libre examen qui définissent la laïcité, et de les défendre sans condition, quels que soient les excès de plume auxquels ils peuvent mener."



La liberté d'expression ne se discute pas ! Appel
L'Humanité - 7 octobre 2006 (1/4 de page)

Appel lancé à la suite des menaces de mort reçues par Robert Redeker, un enseignant pour un article publié dans Le Figaro où il critiquait l'islam.
"Peut-on tolérer qu’un citoyen soit menacé pour avoir critiqué une religion ?
"Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire."
(citation apocryphe de Voltaire)
Nous soussignés, citoyens de la République, appelons l’ensemble des représentants politiques républicains et démocrates, sans distinction de partis, et l’ensemble de la société civile à prendre clairement position pour la défense de la liberté d’expression, garantie par la Constitution et partie intégrante de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Les pressions incessantes exercées par des groupes communautaristes, notamment religieux, sont inacceptables. Tout citoyen a le droit de s’exprimer librement, dans le cadre prévu par la loi, sans être menacé dans son intégrité physique ou morale.
Nous appelons l’ensemble des représentants politiques et l’ensemble de la société civile à entamer systématiquement des poursuites contre tous ceux qui profèrent des menaces à l’encontre de citoyens sous prétexte de délit d’opinion.
La liberté d’expression doit être libre et entière dans le cadre prévu par la loi. Il appartient à tous les élus, à la société civile et à l’ensemble des citoyens de la défendre et de la respecter.
En ces temps où des menaces de mort sont proférées contre un philosophe, enseignant dans un lycée, il appartient plus particulièrement aux responsables politiques, et notamment aux présidentiables, de prendre clairement et fermement position pour la défense de la liberté d’expression, afin qu’elle puisse s’exercer sans autre restriction que le cadre légal et en dehors de toute autre considération politique, philosophique, morale ou religieuse.
La liberté d’expression ne se partage pas.
La liberté d’expression n’est pas politiquement correcte.
La liberté d’expression est la garante de nos libertés républicaines et démocratiques.
(*) Signatures à envoyer à : appellibertedexpression@yahoo.fr."



Un appel en faveur de Robert Redeker
Le Monde - 3 octobre 2006 (1/10 de page)

Appel signé par plus d'une vingtaine de personnalités.
"Robert Redeker enseignait la philosophie dans un lycée de la région de Toulouse. Dans Le Figaro du 19 septembre, il signait une libre opinion intitulée : "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?" Accusé d'avoir "offensé le Prophète", Robert Redeker est depuis lors menacé de mort. Comme Salman Rushdie, traqué pendant quinze ans sur toute la planète. Comme Theo Van Gogh, abattu comme un chien le 2 novembre 2004 dans une rue d'Amsterdam."
[...]
"Nous en appelons solennellement aux pouvoirs publics afin, non seulement, qu'ils continuent de protéger comme ils le font déjà Robert Redeker et les siens, mais aussi que, par un geste politique fort, ils s'engagent à maintenir son statut matériel tant qu'il est en danger, tout comme les autorités anglaises n'ont pas hésité à le faire durant tout le temps qu'a duré l'affaire Rushdie.
Nous en appelons aussi aux représentants de toutes les religions, et notamment aux musulmans, pour qu'ils placent sous leur protection Robert Redeker comme ils doivent le faire de toute personne menacée dans sa vie."



Un professeur de philosophie menacé de mort pour une tribune sur l'islam (Xavier Ternisien)
Le Monde - 30 septembre 2006 (1/8 de page)

"Après la publication dans "Le Figaro" d'un texte de Robert Redeker accusant l'islam d'exalter la violence, des forums jihadistes ont mis en ligne l'adresse et la photo de l'enseignant. Robert Redeker, professeur de philosophie et essayiste, est la cible de menaces de mort depuis la parution d'une tribune dans Le Figaro du 19 septembre, dans laquelle il critiquait l'islam et le prophète Mahomet. Il reçoit quotidiennement des messages hostiles sur sa boîte e-mail. La Direction de la surveillance du territoire (DST) a repéré des pages de forums islamistes jihadistes, en anglais, sur lesquelles se trouvent sa photo, son adresse et un plan de rue pour se rendre à son domicile."
Ces réactions ne font qu'accentuer le discrédit de l'islam et donnent une fois de plus raison à ceux qui le critiquent. Il est grand temps que les musulmans modérés, et il y en a beaucoup, se fassent entendre.


Eric Raoult veut mettre au pas les caricaturistes (Catherine Coroller)
Libération - 22 mars 2006 (20 lignes)

"L'Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93), organisatrice de la manifestation du 11 février contre la publication des caricatures de Mahomet, l'a voulu, Eric Raoult l'a fait. Hier, le député-maire UMP du Raincy (Seine-Saint-Denis) a déposé une proposition de loi faisant entrer la "caricature" dans le champ de la loi du 29 juillet 1881 régissant la liberté de la presse. La caricature deviendrait ainsi un support aux "crimes et délits commis par voie de presse" au même titre que les «écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images". Le 28 février, Jean-Marc Roubaud (UMP, Gard) avait déposé une proposition de loi dans ce sens. L'UAM 93 s'est réjouie de cette "avancée" dont elle revendique la paternité, et annonce une action nationale de soutien aux deux députés."
Flatter les communautarismes n'a jamais été un gage de paix.
Quel signe d'encouragement pour les intégristes de tout bord !
Ces deux députés donnent raison aux extrémistes qui ont brûlé des ambassades et des drapeaux. Les musulmans modérés qui, dans de nombreux pays musulmans ne disposent pas de la liberté d'expression, doivent avoir de la France.
Et Voltaire fait un tour de plus dans sa tombe !



Une deuxième proposition de loi contre le blasphème (Sophie de Ravinel)
Le Figaro - 21 mars 2006 (1/8 de page)

Comme suite aux problèmes soulevés par les caricatures de Mahomet, Eric Raoult, maire du Raincy, dépose aujourd’hui une proposition de loi visant à "introduire le mot "caricature" dans les articles 23 et 29 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse. A côté des termes "écrits", "imprimés" et "dessins" déjà dans le texte, le député maire UMP du Raincy (Seine-Saint-Denis) demande que la "caricature" devienne un support aux "crimes et délits commis par la voie de la presse"."
Cette proposition qui fait suite à celle portant sur le même sujet par Jean-Marc Roubaud (voir plus bas, a été faite à la demande de l’UAM 93 (Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis).


Une association cultuelle veut interdire l’injure aux religions
L’Humanité - 21 mars 2006 (12 lignes)

"L’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93) a annoncé, hier, qu’elle soutenait la proposition de loi du député UMP du Gard, Jean-Marc Roubaud, visant à interdire les propos et actes injurieux contre les religions, dans la loi sur la liberté de la presse. L’UAM 93 avait lancé début février avec d’autres organisations musulmanes une pétition pour la promulgation d’une loi contre l’islamophobie après la polémique sur les caricatures du prophète Mahomet, publiées dans la presse française."


Proposition de loi visant à interdire les propos et les actes injurieux contre toutes les religions
Déposée le 28 février 2006 par le député UMP Jean-Marc Roubaud - Ref : 2895

"Mesdames, Messieurs,

La récente polémique sur les caricatures soulève le délicat problème des libertés d'opinion et de la presse face aux libertés de religion et de pensée, qui font elles aussi partie des principes démocratiques de notre pays.

La liberté d'expression ne saurait donner le droit de bafouer, de désinformer ou de calomnier les sentiments religieux d'aucune communauté ou d'aucun État quel qu'il soit. Aussi, la République française se doit, par une proposition de loi, de sanctionner tout discours, cri, menace, écrit, imprimé, dessin ou affiche portant atteinte volontairement aux fondements des religions.

L'heure n'est pas à alimenter ou entretenir la discorde par la vexation ou la diffamation, les événements récents le prouvent. Il faut protéger les nations contre toutes les dérives qui nourrissent la haine.

Telles sont les raisons de cette proposition de loi qui se veut une contribution à lutter contre les propos et les actes injurieux pour construire une société fondée sur la tolérance et le respect.

PROPOSITION DE LOI

Article unique

L'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est ainsi modifié :

1° Dans la dernière phrase du premier alinéa, après le mot : "imprimés", est inséré le mot : "dessins," ;

2° Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

"Tout discours, cri, menace, écrit, imprimé, dessin ou affiche outrageant, portant atteinte volontairement aux fondements des religions, est une injure.".


On veut assassiner la liberté d’expression !!


>>> Début de la revue de presse : Liberté d'expression


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