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Islamisme, islamiste2017Revue de presse
Codes couleur : En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants. En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras. En mauve : commentaire ou appréciation particulière de "atheisme.free.fr" Bruckner : "Ils haïssent la France, non parce qu'elle opprime les musulmans, mais parce qu'elle les libère" (Pascal Bruckner) Le Figaro - 6 octobre 2017 ""Ce que les agents d'influence de l'islamisme ne tolèrent plus des curés ou des pasteurs, ils l'acceptent des mollahs ou des imams. Et veulent imposer à tous ce point de vue", écrit le philosophe. Les uns par anticapitalisme, les autres par tiers-mondisme, les troisièmes par haine de la France, d'autres par aversion d'Israël ou des juifs : autant de motivations qui structurent ce qu'on appelle l'islamosphère. Laquelle n'a rien à voir avec cette "fascination de l'islam" dont parlait l'orientaliste Maxime Rodinson et qui a touché les grandes figures de notre culture, Montesquieu, Voltaire, Napoléon ou Michelet, admiratifs de Mahomet ou éblouis par les fastes de l'Empire ottoman." [...] http://www.lefigaro.fr/vox/religion/2017/10/06/31004-20171006ARTFIG00073-bruckner-ils-haissent-la-france-non-parce-qu-elle-opprime-les-musulmans-mais-parce-qu-elle-les-libere.php Jeannette Bougrab : "La France ne défend plus la liberté d'expression !" (Martine Gozlan) Marianne - 23 septembre 2017 "Dans son dernier essai, "Lettre d'exil", Jeannette Bougrab, ancienne présidente de la Halde, accuse "l'empire du déni" de voiler la vérité sur l'islamisme. Elle a toujours ce regard de défi sombre contre lequel la rumeur jalouse s'est acharnée, ne pouvant supporter une fois de plus que la parole laïque, républicaine et féministe soit dite par une Française arabe et musulmane. Car c'est toujours ainsi que Jeannette Bougrab se définit dans son dernier ouvrage, Lettre d'exil (éd. du Cerf). Un "manifeste de combat" écrit par celle qui fut traînée avec Pascal Bruckner devant les tribunaux pour "islamophobie". Poursuivie par l'éternelle pléiade des idiots utiles de l'islamo-salafisme, elle a gagné, avec l'écrivain, son procès, mais constate néanmoins que le travestissement du réel se poursuit. Pour tenter d'apaiser ses blessures, après le massacre de Charlie Hebdo, l'ex-ministre qui s'était battue, entre autres, pour relever l'âge du mariage des filles et contre le sort fait à la crèche Baby Loup, est partie en Finlande où elle dirige l'action culturelle à l'ambassade de France. Mais, aussi loin qu'on aille, le terrorisme nous poursuit. Au cour du mois d'août, un demandeur d'asile marocain s'est rué avec un couteau sur huit femmes, à Turku, une ville du sud-ouest du pays. Il en a tué deux. Jeannette Bougrab relisait les épreuves de son livre. Ses mots n'en prennent que plus de force : "Qu'on cesse de m'opposer "la religion de l'amour" d'un islam imaginaire par crainte de m'entendre proférer la vérité ! Moi, la fille de musulmans, je crois qu'il n'y a pas d'autre choix pour la France que d'expulser l'islam de la cité comme déjà, dans l'histoire, elle avait dû mettre hors-jeu du champ politique les autres religions et neutraliser leur tentation de substituer l'ordre théocratique à la démocratie républicaine." Elle n'a pas froid à ses beaux yeux, ne craint ni les soumis, ni les assassins." [...] https://www.marianne.net/societe/jeannette-bougrab-la-france-ne-defend-plus-la-liberte-d-expression Sou Abadi : "On m'a dit que personne ne voudrait jouer dans mon film" (Marion Galy-Ramounot) Le Figaro - 23 juin 2017 "Cherchez la femme pourrait bien être le film le plus polémique de l'année. La réalisatrice Sou Abadi nous décrypte sa comédie politique, et défend ses motivations, bienveillantes. En 2001, elle brossait le portrait d'une société en pleine mutation, entre crise économique, interdits et renouveau, dans son documentaire SOS à Téhéran. Seize ans et une dépression plus tard, la réalisatrice iranienne de 49 ans Sou Abadi revient avec un premier long-métrage de fiction, Cherchez la femme, en salles le 28 juin. L'histoire d'Armand et Leïla, couple d'étudiants à Sciences Po qui voit ses projets contrecarrés quand Mahmoud, le grand frère de Leïla, revient d'un séjour au Yémen en "apprenti islamiste" et sème la panique dans sa famille. Un sujet délicat, abordé sous le signe de la comédie. Ici, le niqab est comparé à "une tente Quechua", les garçons se camouflent sous le voile intégral et personne ne prend vraiment au sérieux Fabrice rebaptisé Farid. La première question que l'on se pose est : "peut-on rire d'un sujet si actuel, si polémique, si... grave ?" Et pourquoi pas, veut nous dire Sou Abadi, qui livre un film, certes humoristique, mais tout à fait sensible, réfléchi, émouvant, aussi." [...] http://madame.lefigaro.fr/celebrites/interview-de-sou-abadi-la-realisatrice-de-cherchez-la-femme-comedie-sur-la-radicalisation-230617-132945 Le livre "Le fascisme islamique" finalement publié en France (AFP) Le Point - 3 mars 2017 "Livre au vitriol sur l'islam politique, l'essai "Le fascisme islamique" de l'Allemand d'origine égyptienne Hamed Abdel-Samad sort finalement en France, chez Grasset, six mois après que son éditeur initial a renoncé à le publier. L'essai, best-seller en Allemagne où il a été publié en 2014, dresse un parallèle entre l'idéologie fasciste et l'islamisme, en remontant jusqu'aux origines du Coran. Selon Hamed Abdel-Samad "l'idéologie fascisante ne s'est pas introduite dans l'islam avec la montée en puissance des Frères musulmans, mais est ancrée dans les origines historiques mêmes de l'islam". Il accuse l'islam d'avoir "mis fin à la diversité religieuse sur la péninsule Arabique, d'exiger de ses fidèles une obéissance inconditionnelle, de ne tolérer aucune divergence d'opinion et d'aspirer à dominer le monde". "Le problème de l'islam n'est pas ceux qui le critiquent, mais bien lui-même, ses textes et sa vision du monde"." [...] http://www.lepoint.fr/societe/le-livre-le-fascisme-islamique-finalement-publie-en-france-03-03-2017-2109060_23.php#xtmc=religion&xtnp=17&xtcr=165 Un otage allemand décapité par des islamistes proches de Daech (avec AFP) L'Express - 27 février 2017 "Jürgen Kantner, un Allemand de 70 ans, avait été enlevé en novembre. Alors que le gouvernement avait jusqu'à dimanche pour verser une rançon, une vidéo montre son assassinat par le groupe islamiste d'Abou Sayyaf. Après plusieurs mois de captivité aux Philippines, Jürgen Kantner, un Allemand de 70 ans, a été décapité par le groupe islamiste d'Abou Sayyaf, a annoncé lundi le SITE Intelligence Group, spécialisé dans la surveillance des sites internet islamistes. Des rapports préliminaires avaient déjà informé le gouvernement sur la mort probable de l'otage, ce que confirment les images d'une vidéo repérée par SITE. Dans l'enregistrement, on voit un membre de l'organisation, coutumière des enlèvements, en train d'assassiner Jürgen Kantner avec un couteau." [...] http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/un-otage-allemand-decapite-par-des-islamistes-proches-de-daech-aux-philippines_1883469.html Le FIPA 2017 met à l'honneur des femmes face à l'islamisme (Hélène Riffaudeau) L'Obs - 29 janvier 2017 [...] "La 30ème édition du FIPA [Festival International de Programmes Audiovisuels], qui s'est tenue du 24 au 29 janvier à Biarritz, vient de refermer ses portes. Trois documentaires, dont deux ont été récompensés lors de la cérémonie de clôture hier soir, abordent la question de l'islamisme à travers le regard de femmes, que ce soit sous forme d'enquête ou de portrait. "Tahqiq fel djenna" ("Enquête à Paradis") du cinéaste algérien Merzak Allouache ("Omar Gatlato", "Harragas", "Normal !", "Le repenti", "Bab El Oued City") a reçu le FIPA d'or dans la catégorie "Documentaire de création" (ainsi que le prix Télérama). Tourné en noir et blanc, il mêle documentaire et fiction. Le pitch ? Une journaliste, Nedjma, qui est en réalité une comédienne, mène une enquête, dans la société algérienne, sur le paradis. [...] Mais le sujet est grave : comme l'affirme l'écrivain Kamel Daoud, "le paradis est le concept le plus dévastateur qui existe aujourd'hui" face à l'islamisme. Alors qu'il était à l'origine sensé mobiliser les croyants pour faire le bien sur terre, il en a été détourné par l'influence wahhabite venue du Moyen-Orient dans les années 90, et il pousse, avec ces histoires quasi-pornographiques, des jeunes, frustrés, sans éducation, à tuer." [...] http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20170129.OBS4521/le-fipa-2017-met-a-honneur-des-femmes-face-a-l-islamisme.html ![]() ![]() |