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Irak

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le



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En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras.
En mauve : commentaire ou appréciation particulière de "atheisme.free.fr"



Irak : "Je rêvais d'une robe blanche, j'ignorais tout le reste" (Hala Kodmani)
Libération - 11 mai 2018

"Mariages forcés, polygamie, prostitution déguisée, absence de représentation politique. Depuis l'invasion américaine de 2003 et la montée en puissance des islamistes, la situation des femmes s'est fortement dégradée. [...]
Le cas de Maryam est banal et paraît moins terrible que celui de nombre de ses semblables jeunes mariées irakiennes. Elles subissent grossesses précoces ou violences familiales dans le premier pays au monde pour le nombre de mariages comme de divorces des mineures. En 2016, selon les chiffres officiels, 24 % des femmes ont été mariées avant 18 ans et 5 % avant 15 ans, tandis que 60 % de ces mariages se terminent en divorce. Le phénomène n'a cessé de s'accentuer depuis 2003. Le démantèlement du régime de Saddam Hussein avec l'occupation américaine s'est traduit par un affaiblissement de l'Etat irakien et une montée en puissance des tribus et des islamistes conservateurs. Ceux-là veulent imposer des codes communautaires au nom de "la liberté de croyance", en particulier la "loi Jaafari", permettant aux chiites, majoritaires en Irak, d'appliquer les règles du mariage préconisées par leur puissant clergé, autorisant le mariage des filles dès 9 ans."
[...]
http://www.liberation.fr/planete/2018/05/11/irak-je-revais-d-une-robe-blanche-j-ignorais-tout-le-reste_1649471


Irak: débarrassés de l'EI, des Yazidis ouvrent un nouveau temple (AFP)
Courrier International - 12 janvier 2018

"Au pied des dômes coniques de pierre polie, la foule se presse: les Yazidis, minorité persécutée par les jihadistes dans le nord de l'Irak, ont ouvert vendredi un nouveau temple, au son des tambours et des flûtes.
Ils étaient des centaines, hommes revêtus de la dichdacha, la longue robe arabe, ou femmes le visage encadré par un voile blanc, à prier et embrasser ce nouveau lieu de culte, construit sur le site d'un autre détruit à l'explosif en 2014 par le groupe Etat islamique (EI).
Les Yazidis, kurdophones et adeptes d'une religion ésotérique monothéiste, ont été particulièrement persécutés par l'EI qui s'est emparé en 2014 de vastes pans du territoire irakien et qui les jugeait "hérétiques"."
[...]
https://www.courrierinternational.com/depeche/irak-debarrasses-de-lei-des-yazidis-ouvrent-un-nouveau-temple.afp.com.20180112.doc.we89d.xml


Quatre Allemandes ayant rejoint l'EI incarcérées en Irak (Agence Reuters)
Médiapart - 23 juillet 2017

"Quatre Allemandes, dont une adolescente de 16 ans, qui avaient rejoint les rangs du groupe Etat islamique (EI) ces dernières années, sont actuellement en détention dans une prison d'Irak et reçoivent une assistance consulaire, écrit samedi le magazine Der Spiegel. Les quatre femmes sont incarcérées dans une prison située à l'aéroport de Bagdad, où des diplomates leur ont rendu visite jeudi, rapporte le Spiegel, d'après lequel elles encourent la peine de mort pour appartenance à l'EI." [...]
https://www.mediapart.fr/journal/international/230717/quatre-allemandes-ayant-rejoint-lei-incarcerees-en-irak-presse


La grande mosquée Al Nouri de Mossoul détruite par l'EI (Agence Reuters)
Médiapart - 21 juin 2017

"Les djihadistes de l'Etat islamique (EI) ont fait sauter mercredi la grande mosquée Al Nouri de Mossoul et son minaret penché, au moment où l'armée irakienne était sur le point d'atteindre le site.
Il y a trois ans, le chef de file du groupe Etat islamique Abou Bakr al Baghdadi avait symboliquement proclamé l'instauration de son califat en Syrie et en Irak depuis l'édifice du XIIe siècle."
[...]
https://www.mediapart.fr/journal/international/210617/la-grande-mosquee-al-nouri-de-mossoul-detruite-par-lei


Irak. L'exode des chrétiens de Mossoul (Foreign Policy - Washington)
Courrier International - 8 octobre 2016

"Fuyant les djihadistes, les derniers membres de cette communauté se réfugient au Kurdistan.
La prise de Mossoul, deuxième ville d'Irak, par les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) est une catastrophe pour le peuple irakien, confronté au retour d'une guerre de religion.
Mais, ces derniers jours, c'est un drame plus particulier qui m'a affligé : la fuite ou la dispersion des derniers membres de la fière communauté chrétienne d'Irak. Emil Shimoun Nona, archevêque des chaldéens de Mossoul (qui font partie de l'Eglise catholique romaine), a déclaré à la presse que les rares chrétiens qui étaient encore dans la ville avant l'invasion des djihadistes avaient aujourd'hui quitté les lieux. Depuis que les Américains ont envahi l'Irak, en 2003, a-t-il fait observer, la population chrétienne de Mossoul est tombée de 35 000 à 3 000. "Aujourd'hui, il n'en reste plus un seul", a-t-il précisé."
[...]
http://www.courrierinternational.com/article/2014/07/08/l-exode-des-chretiens-de-mossoul


Les chrétiens arabes d'Irak, d'une errance à l'autre (Stéphane Aubouard)
L'Humanité - 18 août 2014

"Dix jours après l'arrivée des djihadistes de l'État islamique dans les rues de Qaraqosh, des milliers de réfugiés chrétiens ont quitté leur ville de naissance. Si beaucoup ont rejoint le quartier chrétien d'Erbil, capitale du Kurdistan irakien, d'autres, par manque de place, doivent aller plus au sud, à Sulaymanyiah, près de Kirkuk.
Sulaymanyiah (Irak), envoyé spécial. La cathédrale Saint-Joseph de l'église chaldéenne de Sulaymanyiah au sud du Kurdistan irakien ne désemplit pas. Matelas, draps et cartons de nourriture s'empilent sous les préaux éclairés par quelques cierges. En moins de dix jours, 375 familles, soit 1?437 personnes, venues de Qaraqosh, ville majoritairement chrétienne située plus au nord, y ont trouvé refuge après l'attaque éclair menée par les djihadistes de l'État islamique (EI)."
[...]
http://www.humanite.fr/les-chretiens-arabes-dirak-dune-errance-lautre-549412


Qui sont les chrétiens d'Irak ? (Mathilde Damgé)
Le Monde - 6 août 2014

"Des milliers d'Irakiens chrétiens ayant déjà fui l'offensive djihadiste à Mossoul ont été contraints de poursuivre leur exil, rapportait l'Agence France-presse mercredi 6 août. Les djihadistes se sont emparés, jeudi 7 août, de Karakoch, la plus grande ville chrétienne d'Irak, près de Mossoul. Ils auraient au préalable attaqué trois villages où les chrétiens avaient trouvé refuge après la prise de contrôle de la grande ville du Nord, il y a deux mois.
La prise de Sinjar, située à 50 kilomètres de la frontière syrienne, dimanche, a poussé sur les routes des milliers de personnes, jusqu'à deux cent mille, selon l'Organisation des Nations unies. Une grande majorité d'entre eux est de confession chrétienne. Mais qui sont ces "chrétiens d'Irak" ?
La communauté des chrétiens d'Irak est composée d'une mosaïque de courants, des catholiques en majorité, mais aussi des orthodoxes et une minorité de protestants. Gérard-François Dumont, professeur à la Sorbonne, recense une douzaine de dénominations chrétiennes en Irak."
[...]
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/08/06/qui-sont-les-chretiens-d-irak
_4467331_4355770.html?xtmc=religion&xtcr=32


"À Mossoul, les jihadistes imposent le sunnisme à la population, sous peine d'exécution" (Entretien avec Myriam Benraad)
L'Humanité - 30 juillet 2014

Myriam Benraad est politologue spécialiste de l'Irak, chercheuse au CERI-Sciences Po et responsable du programme MENA au Conseil européen des relations étrangères (ECFR).
"Tombés dans les mains de l'État islamique, les habitants de Mossoul doivent aujourd'hui se convertir au sunnisme, sous peine d'exécution. Sinon, il faut fuir et loin. Ce que fait toute la population, et pas seulement chrétienne, délaissée par un gouvernement irakien qui, lui aussi, a pris la fuite. Entretien avec Myriam Benraad, politologue spécialiste de l'Irak.
À quoi ressemble Mossoul, depuis que les jihadistes se sont emparés de la ville ?
Myriam Benraad : Dans la nuit du 10 juin, la ville de Mossoul, capitale de la province de Ninive, est tombée dans les mains de l'État islamique d'Irak et du Levant [EIIL, NDLR], rebaptisé État islamique le 29 juin depuis la grande mosquée de Mossoul et placé sous la coupe de son calife Abou Bakr al-Baghdadi. Le gouverneur de la province, Athel al-Noujaïfi, avait appelé la population à résister au début de l'offensive. En vain, cela n'a pas abouti car lui-même a dû fuir. Quant à l'armée irakienne, elle a déserté devant les assaillants. Depuis, Mossoul subit une situation humanitaire catastrophique. La population est persécutée par les jihadistes, qui souhaitent éliminer toute présence non-sunnite à Mossoul. Or c'est une ville multiconfessionnelle et multiethnique, composée de communautés arabe, kurde, sunnite et chrétienne ; cette dernière étant historiquement très implantée dans les plaines de la province de Ninive. Alors dans un mouvement de panique, un certain nombre d'habitants a pris la fuite."
[...]
http://www.humanite.fr/mossoul-les-jihadistes-imposent-le-sunnisme-
la-population-sous-peine-dexecution-548631


Irak. Offensive des djihadistes : face aux atrocités, il faut réagir et combattre l'EIIL (Jean-Marcel Bouguereau)
Le Nouvel Observateur - 15 juin 2014

"Les rebelles de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) se heurtent à l'armée régulière, ce dimanche 15 juin. L'avancée du groupe djihadiste serait contenue par une contre-offensive du gouvernement. Si les Américains déploient des navires militaires dans le Golfe Persique pour protéger leurs intérêts, ils ne souhaitent pas intervenir. Mais devrions-nous ? Réponse de Jean-Marcel Bouguereau.
On croyait les califes et leurs califats disparus avec les "Mille et une nuits". Et les voilà revenus, dans une version moins drolatique que celle décrite par Goscinny dans "Iznogoud" !
Ils n'ont plus rien à voir avec leurs prédécesseurs, cultivés et raffinés, comme Haroun al-Rachid qui aimait à s'entourer de savants et de lettrés. Autant Haroun incarne l'âge d'or de l'Islam, autant les "califes" de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), issus d'une scission d'Al-Qaïda, en évoquent la face la plus noire, la plus effrayante, plus fanatisée.
Ils sont entrés dans une guerre de religions qui oppose les branches de l'islam et qui n'a rien à envier à la nôtre entre catholiques et protestants. Si Sunnites et Chiites s'affrontent armes à la main, c'est que l'Iran ne veut pas laisser perdre ses alliés régionaux que sont le Hezbollah, l'Irak et le régime syrien tandis que l'Arabie saoudite ne veut à aucun prix que l'Iran consolide ses positions régionales en l'emportant au Liban et en Syrie."
[...]
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1214392-irak-offensive-des-djihadistes
-face-aux-atrocites-il-faut-reagir-et-combattre-l-eiil.html


La déferlante obscurantiste menace la capitale, Bagdad (Pierre Barbancey)
L'Humanité - 13 juin 2014

"Après Mossoul, deuxième ville du pays, les intégristes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) veulent prendre la capitale irakienne. À Bagdad, le gouvernement peine à s'organiser. Les forces kurdes protègent Kirkouk. Les États-Unis pourraient intervenir pour éviter une explosion de la région du Moyen-Orient." [...]
http://www.humanite.fr/la-deferlante-obscurantiste-menace-la-capitale-bagdad-544492


Irak : Printemps des athées : à Bagdad sans Dieu (Your Middle East / Mariwan Salihi)
Courrier International - 13 mars 2014

"Dans un pays où les conflits religieux ne cessent de faire couler le sang, les jeunes se détournent de la religion.
On dit souvent d'Omar Al-Baghdadi, l'un des jeunes militants de la capitale, qu'il cherche à "convertir Bagdad". Il s'est en effet donné pour mission d'éclairer ses amis sur l'athéisme. "Je suis devenu athée très tôt après avoir étudié en profondeur l'islam, mon ancienne religion. J'ai découvert que ma religion n'était pas la seule sur terre, qu'il y en avait plus de 1 100 et que leurs adeptes affirmaient tous que leur religion détenait la vérité absolue. La religion est donc une forme de dogme"."
[...]
http://www.courrierinternational.com/article/2014/03/13/printemps-des-athees-a-bagdad-sans-dieu


En Irak, une fête religieuse chiite célébrée dans le sang avec une nouvelle série d'attentats (avec AFP)
L'Express - 25 juin 2013

"Alors que le week-end avait déjà été meurtrier, avec un attentat devant une mosquée ayant fait 15 morts et un total de 31 morts, une nouvelle série d'attaques a fait 31 nouveaux morts lundi, jour de fête religieuse chiite.
Une série d'attaques, dont dix attentats à la voiture piégée dans des quartiers majoritairement chiites de Bagdad, a fait 31 morts en Irak lundi, jour de la fête religieuse chiite Chabaniyah, commémorant l'anniversaire de l'Imam Mehdi, le douzième imam.
Au moins dix véhicules piégés ont explosé dans huit quartiers de la capitale irakienne, faisant au moins 28 morts et 121 blessés. Tandis qu'à Mossoul, dans le nord du pays, des attaques ont fait trois morts et six blessés.
Ces attentats n'ont pas été revendiqués, mais des groupes sunnites liés à Al-Qaïda mènent régulièrement des attaques coordonnées de ce type contre les chiites, qu'ils considèrent comme des apostats."
[...]
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/en-irak-une-fete-religieuse-
chiite-celebree-dans-le-sang-avec-une-nouvelle-serie-d-attentats_1260653.html?xtmc=religion&xtcr=10


L'appel au secours des chrétiens d'Irak (Jean-Marie Guénois et Fatma Kizilboga)
Le Figaro - 6 novembre 2010

"L'onde de choc est terrible et l'appel au secours, poignant. Moins d'une semaine après l'attentat qui a visé la cathédrale syriaque catholique de Bagdad, les cinq archevêques d'Irak viennent d'adresser un message implorant la compassion de leurs "frères de France". Dimanche, ce texte sera lu dans toutes les paroisses du pays. Il n'y a pas une Église catholique du monde qui ne se mobilise, par la prière et la solidarité, pour venir en aide aux chrétiens irakiens, encore désignés après l'attentat, par al-Qaida, comme des "cibles légitimes".
Les cinq archevêques écrivent : "Notre calvaire est lourd et il nous paraît long. Le carnage qui a eu lieu à la cathédrale Notre-Dame du Perpétuel Secours de Bagdad, avec 58 morts, parmi lesquels deux jeunes prêtres et 67 blessés dont un prêtre, nous a profondément secoués. Nous perdons la patience, mais nous ne perdons pas la foi et l'espérance. Cet événement d'une telle ampleur qui se produit juste après la tenue du synode nous choque encore plus."
[...]
http://www.lefigaro.fr/international/2010/11/05/01003-20101105ARTFIG00682-l-appel-au-secours-des-chretiens-d-irak.php


Les chrétiens dans la ligne de mire
Courrier International - 4 novembre 2010

"L’attentat sanglant contre une église de Bagdad revendiqué par le groupe terroriste est dans la suite logique des discriminations que subissent les membres de cette communauté dans toute la région." [...]
http://www.courrierinternational.com/article/2010/11/04/les-chretiens-dans-la-ligne-de-mire


Les Yézidis, une secte ésotérique (Hélène Despic-Popovic)
Libération – 16 août 2007 (1/10 de page)

A propos de la minorité yézidie du nord de l'Irak, dans la région de Mossoul, touchée par les attentats meurtriers d'hier.
Les 500 000 membres de cette communauté préislamique ont longtemps été considérés comme des adorateurs du diable. "Les fidèles de cette religion ésotérique, dont la cosmogonie emprunte des éléments au zoroastrisme iranien, vénèrent Malak Taus, le premier des sept archanges créés par Dieu, et représenté par un paon. Ils seraient quelque 600 à 800 000 dans le monde, essentiellement dans le Caucase (Arménie, Géorgie) et au Moyen-Orient (Turquie, Syrie)."
Extrait : " Les adeptes croient avoir été spécifiquement créés à partir d’Adam et non pas d’Adam et Eve comme le reste des humains [... des humains qui croient en la Bible, seulement] . Ils ne peuvent pas se marier à l’extérieur du groupe, pas plus qu’à l’extérieur de leur caste. Et ils doivent respecter de nombreux interdits alimentaires, rejetant notamment la laitue." [...]


La guerre des mosquées a repris en Irak
L'Humanité - 15 juin 2007 (1/8 de page)

Extrait : "Les affrontements interconfessionnels opposant sunnites et chiites en Irak ont connu un regain d’intensité ces derniers jours. En représailles à la destruction mercredi de deux minarets du mausolée de Samarra, ville du nord de Bagdad à majorité sunnite, et considéré comme l’un des quatre lieux saints des chiites, quatre attentats ont visé hier des mosquées sunnites situées à Iskandariyah et à Bagdad. Selon le premier ministre irakien Nouri Al - Maliki, les auteurs de l’attaque de - Samarra auraient bénéficié de la complicité des membres de forces de la - sécurité du mausolée."


Irak. Attentat contre le mausolée chiite de Samarra (AFP)
Le Monde – 14 juin 2007 (15 lignes)

Pour Saleh Al-Haidiri, responsable de la fondation qui gère les sites religieux chiites irakiens, le but de cette action terroriste qui a fait s'effondrer deux minarets du mausolée chiite de la ville sunnite de Samarra est de faire "exploser les violences confessionnelles".
"La destruction du dôme de ce mausolée dans un attentat, le 22 février 2006, avait été l'étincelle qui avait provoqué une explosion des violences confessionnelles en Irak."


Benoît XVI demande la protection des chrétiens d'Irak (Correspondant)
Le Monde - 12 juin 2007 (20 lignes)

"En recevant pour la première fois le président américain, George Bush, samedi 9 juin à Rome, le pape Benoît XVI s'est inquiété de "la situation préoccupante en Irak et [des] conditions critiques dans lesquelles se trouvent les communautés chrétiennes" dans le pays. Au cours d'un entretien d'une demi-heure, le chef de l'Eglise catholique a réitéré le souhait du Vatican, inchangé depuis la première guerre du Golfe, en 1991, d'une "solution régionale et négociée des conflits et des crises qui troublent la région"." [...]


Irak. Des islamistes bien corrompus (Elaph)
Courrier International – 3 au 9 mai 2007 (1/3 de page)

"A Bassorah, certains chefs des milices chiites contrôlent le trafics d'alcool et de drogue, d'autres celui du pétrole détourné. Reportage."


A Bagdad, des murs s'élèvent entre chiites et sunnites (Jean-Pierre Perrin)
Libération - 25 avril 2007 (1/4 de page)

"Accablant aveu de l'impuissance des Etats-Unis à rétablir la sécurité à Bagdad, l'armée américaine a entrepris d'ériger un mur de sécurité autour du quartier d'Adhamiya, l'une des dernières enclaves sunnites dans l'est chiite de Bagdad, dans l'espoir d'empêcher des attentats et des attaques menées par des escadrons de la mort. Cette nouvelle initiative américaine devrait s'étendre à cinq autres zones de la capitale irakienne, principalement sunnites, comme Khadra et Ameriya, mais aussi chiite, comme Ghazaliya, et mixtes, comme Rachid-Ouest et Sud."
Nouri al-Maliki, le Premier ministre (chiite) a demandé que l'on arrête immédiatement de construire l'enceinte d'Adhamiya, tandis que, du côté sunnite, le Parti islamique a déclaré : "Encercler des territoires de la capitale avec des fils barbelés et des blocs de béton leur sera néfaste, économiquement et socialement. Sans compter que cela renforcera les sentiments sectaires."
Le remède risque d'être pire le mal car le violence entre les communautés est déjà à son comble.


"En Irak, la résistance est d'abord islamique" (Jean-Pierre Perrin)
Libération - 12 mars 2007 (1/6 de page)

Un entretien avec le Hussein al-Falloudji, député de Falloudja, ville extrêmement pieuse, au cœur du "triangle sunnite" et qui est considérée par les Américains comme le "centre du terrorisme en Irak".
Extrait : "Nous voulons un Etat islamique en Irak. Nous ne sommes pas gênés de dire que la résistance brandit le drapeau de l'islam. Au contraire, on en est très fier. C'est grâce à ces musulmans religieux qu'on a mis en échec cette armée américaine que l'on disait invincible. Mais je suis pour un rapprochement idéologique de toutes les forces. On peut avoir des divergences avec des résistants qui ne sont pas religieux, mais je rends hommage à tous nos combattants, religieux ou non."


La cité sainte de Najaf cible des Soldats du Paradis (Jean-Pierre Perrin)
Libération - 30 janvier 2007 (1/4 de page)

"Une violente bataille menée par des chiites radicaux s'est achevée hier sur un lourd bilan.
L'attaque rappelle l'affaire de la Grande Mosquée de La Mecque en 1979, lorsqu'une centaine d'extrémistes, professant leur haine des dirigeants religieux traditionnels, avaient réussi à s'emparer pendant plusieurs jours du "saint des saints" de l'islam. Cette fois, c'est la cité sainte de Najaf, le coeur battant du chiisme, qu'un groupe ultraradical chiite, totalement inconnu et professant des idées messianiques, aurait cherché à conquérir ces derniers jours. Cette entreprise a provoqué les affrontements les plus meurtriers entre forces irako-américaines et insurgés depuis plusieurs années."



Le premier ministre irakien soumet un plan pour mettre fin aux violences interconfessionnelles (avec AFP et Reuters)
Le Monde - 4 octobre 2006 (1/10 de page)

"Se faisant l'écho des propos de l'ambassadeur américain en Irak, qui estimait, lundi 2 octobre, que le conflit interconfessionnel était aujourd'hui plus préoccupant que la rébellion qui agite surtout le nord et l'ouest de Bagdad, le premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki a proposé, mardi, aux chefs de file des formations sunnites et chiites un plan de lutte contre ces violences."


"La guerre confessionnelle a fait imploser la société irakienne" (Pierre-Jean Luizard)
Le Monde - 1er septembre 2006 (1/6 de page)

Un entretien avec Pierre-Jean Luizard, chercheur au CNRS, tandis que sur le terrain, des incidents de plus en plus fréquents opposent l'armée irakienne à des milices chiites, lorsque ce ne sont pas des combats entre milices chiites rivales.
Constatant l'émiettement politique des chiites, le chercheur, expert du chiisme irakien, précise : "après deux années de guerre confessionnelle larvée, on assiste aujourd'hui à une véritable implosion de la société irakienne où chaque milice combat pour le contrôle des territoires et de leurs ressources, notamment pétrolières"."
A propos de Moqtada Al-Sadr, l'imam radical chiite qui aurait peu être un "rassembleur", et de sa milice, l'Armée du Mahdi :
"Aujourd'hui, la cruauté de l'Armée du Mahdi a dépassé celle des Brigades Bader et des escadrons de la mort du ministère de l'intérieur dans les représailles contre les sunnites, constate M. Luizard. La solidarité intercommunautaire autour d'un front commun antiaméricain a disparu. Moqtada n'a pas été vaincu par les Américains, mais par Zarkaoui qui, hélas, a remporté une victoire posthume en entraînant l'Irak là où il voulait : dans le chaos et la guerre communautaire."


Irak : communautarisme et islamisme gagnent du terrain (Hassane Zerrouky)
L'Humanité - 30 août 2006 (1/6 de page)

"Cent jours après la formation du gouvernement de coalition de Nouri Al Maliki, la violence ne connaît pas de répit. Aux États-Unis, la Maison-Blanche a du mal à cacher la réalité." La campagne électorale pour les législatives de novembre s'annonce donc difficile pour le parti républicain.
"Et du fait des affrontements interconfessionnels, des familles chiites quittent les zones à majorité sunnite et vice-versa. L’Irak se communautarise à grand pas et le fondamentalisme islamiste gagne du terrain."


Fusillade lors d'un pèlerinage chiite à Bagdad (AFP)
Le Monde - 22 août 2006 (1/12 de page)

"Alors que des centaines de milliers de pèlerins chiites, venus à pied de tout le pays, rendaient hommage, dimanche 20 août à Bagdad, à l'imam Moussa Al-Kazim, le septième des douze imams du chiisme, des explosions et des fusillades ont retenti, tuant au moins 20 fidèles et en blessant 300, malgré la présence des forces de sécurité irakiennes ainsi que celle de milices chiites, comme l'Armée du Mahdi de l'imam Moqtada Al-Sadr."


Le masque de dieu (Maurice Ulrich)
L'Humanité - 11 juillet 2006 (1/10 de page)

"Des hommes cagoulés entrant dans les maisons d’un quartier sunnite pour y traquer ceux qui ne sont pas de leur confession, tuant sur place des passants au vu de leurs seuls papiers d’identité. L’horreur à Bagdad porte les masques de la lâcheté avec les prétextes de la religion. Depuis que l’islam s’est séparé entre ceux qui voulaient s’inscrire dans la tradition du prophète et ceux qui soutenaient son petit-neveu, rien ne peut autoriser de telles orgies de sang. Les deux courants partagent les mêmes croyances fondamentales."
Cependant, des deux côtés, certaines voix commencent à se faire entendre pour inciter les milices à la modération, voir à la réconciliation, comme l’imam chiite Moktada Al Sadr, le premier ministre irakien Nouri Al Maliki, le vice-président Tarek Hachemi,sunnite, l’autre vice-président Adel Abdel Mahdi, chiite.


L'appel à l'aide des chrétiens d'Irak (Christophe Boltanski)
Libération - 22 mai 2006 (1/6 de page)

Cette minorité, qui représente 3% de la population, se considère prise en étau par les autres mouvements religieux. Pour l'archevêque syrien catholique de Mossoul, Mgr Casmoussa, "les groupes qui les menacent se réclament de l'islam, mais en réalité n'ont rien à voir avec la politique et veulent se remplir les poches".
Ils aspirent cependant à vivre parmi les musulmans comme ils le font depuis 1500 ans et non dans un ghetto. "Il y a une sorte de guerre civile entre les chiites et les sunnites dont nous sommes les victimes", insiste Mgr Matoka. "Au nord, nous sommes pris en sandwich entre les Kurdes et les Arabes."
Les chrétiens d'Irak n'attendent pas grand chose du nouveau gouvernement. En effet, déclare Mgr Casmoussa, "en dehors du Président, qui est un laïc, tous les autres leaders sont de tendance fondamentaliste".


Irak : Au bord de la guerre civile (Saleh Bechir)
Courrier International - 2 au 8 mars 2006 (2/3 de page)

"Même les nazis ne s’en sont pas pris aux monuments historiques et n’ont pas atteint le degré de barbarie que les islamistes font régner en Irak, s’insurge Al-Hayat."
Quant aux islamistes d’Al-Qaida, ils ne se cachent pas de faire de la guerre civile leur priorité et l’appellent de leurs voeux.
"Ce qu’il faut en retenir, c’est que la logique de la guerre civile s’est déjà nichée dans la tête des Irakiens et que son déclenchement n’est plus qu’une question de temps. Quand cela se produira, il y en aura pour de longues années de sang versé avant que les factions et les clans ne se rendent compte de cette vérité simple qui est qu’un pays, surtout aussi pluriel que l’Irak, ne peut se fonder sur la victoire d’un groupe sur un autre."


Les chiites perdent la majorité absolue au Parlement (Michel Bôle-Richard)
Le Monde - 22 janvier 2006 (1/3 de page)

Cinq semaines après l’élection et après l’examen de 2000 plaintes pour fraude qui "n'a pas remis en cause les grands équilibres", les résultats des élections pour l’assemblée parlementaire irakienne sont désormais connus.
Si le vote communautaire a largement prévalu, les chiites de l'Alliance irakienne unifiée (AIU), avec 128 sièges sur 275, n’obtiennent pas la majorité absolue. Ils devront "donc s'allier avec la coalition kurde". Les sunnites, qui avaient boycotté l’élection précédente, "font une entrée massive avec 55 députés pour les deux principales listes et devraient donc peser dans le débat politique irakien".
Cette nouvelle Assemblée est représentative des trois grands blocs communautaires au détriment des personnalités politiques indépendantes, comme l’ancien premier ministre intérimaire, le chiite laïc Iyad Allaoui, ainsi que Ahmed Chalabi, vice-premier ministre, ancien protégé de Washington.
"Les sunnites qui, désormais, ont leur mot à dire entendent bien renégocier le fédéralisme qu'ils contestent ainsi que la répartition des richesses qu'ils souhaitent être beaucoup mieux définie pour l'avenir."


Des religieux irakiens payés par une société sous contrat du Pentagone (AFP)
Le Monde – 2 janvier 2006 (1/8 de page)

Le groupe Lincoln, agence en relations publiques qui intervient en Irak sous contrat du Pentagone aurait eu pour mission de "convaincre les sunnites d'aller voter et calmer l'insurrection" et aurait pour ce faire payé des religieux irakiens. C'est ce qu'a révélé le New York Times du 2 janvier. Cette société s'était déjà faite épingler par la presse "en novembre après avoir payé des journaux irakiens pour qu'ils publient des articles favorables à l'armée américaine".


Tensions entre sunnites et chiites avant les résultats des législatives (Mouna Naïm)
Le Monde - 27 décembre 2005 (1/6 de page)

Dans un contexte d’attentats quotidiens et de menaces sur les prises d’otage, des milliers de chiites ont manifesté à Bagdad pour soutenir la coalition au pouvoir. Celle-ci, d'après les prévisions, a toutes les chances de remporter largement les élections législatives du 15 décembre.
Dans les bastions de la guérilla, à Fallouja et de Baqouba, des manifestations organisées par les sunnites ont rassemblé moins de monde. "Les participants ont dénoncé de graves irrégularités dans la tenue du scrutin et réclamé de nouvelles élections. Des formations et des personnalités arabes sunnites et chiites laïques ont déposé quelque 1 500 plaintes auprès de la commission électorale." Certaines sont considérées comme suffisamment sérieuses pour remettre en question les résultats dans certaines régions.
Ces démonstrations des deux camps donnent un aperçu des difficultés à venir pour la formation du nouveau gouvernement après les élections. "L'ancien secrétaire d'Etat américain Colin Powell craint pour sa part que le scrutin législatif n'accentue les divisions entre les communautés irakiennes et conduise le pays à la guerre civile."


Les religieux irakiens s'inquiètent d'une "guerre interconfessionnelle" (AFP)
Le Monde - 18 septembre 2005 - (1/6 de page)

Irak - Les attentats antchiites de vendredi illustrent "la guerre totale" décidée par Abou Moussab Al-Zarkaoui, chef d’Al-Qaida en Irak.
Les responsables religieux qu’ils soient sunnites ou chiites ont fait part de leur crainte d’un début de conflit intercommunautaire. Le cheikh (sunnite) Mahmoud Mehdi Soumaidaï a déclaré : "Je mets en garde contre une grande division du pays à la suite des déclarations de Zarkaoui". La mort de Zarkaoui, annoncée par le cheikh chiite Jawad Al-Khalessi, n’est pas confirmée pas la plupart des responsables politiques ou religieux. La principale association religieuse sunnite, le Comité des oulémas, appelle les autorités religieuses à faire "entendre leur voix pour interrompre le glissement du pays vers une guerre interconfessionnelle". Les chiites craignent que la situation ne devienne incontrôlable. Pour l'imam Abdel Zahra Al-Soueidi, proche du chef chiite radical Modaqta Sadr, "nous avons atteint une limite que nous ne pouvons plus supporter". Condoleezza Rice, la secrétaire d'Etat américaine, estime que ces attentats contre les civils provoquent des tensions à l’intérieur du mouvement djihadiste quant à la marche à suivre. Elle précise que "dans plusieurs parties du pays, ils se sont rendus impopulaires".


N’en avez-vous donc pas assez de vous fouetter ? (Dawood Al-Basri)
Courrier International - 15 au 21 septembre 2005 - (1/3 de page)

Irak. Les attaques aux missiles des partisans de Moqtada Al-Sadr contre les locaux des brigades Al-Badr sont révélatrices des divisions au sein de la communauté chiite irakienne. "C’est souvent pour des raisons familiales ou personnelles que des seigneurs de la guerre s’affrontent, bien loin des préoccupations du commun des mortels, qui n’a pas besoin qu’on rajoute la guerre à ses soucis quotidiens."
Démunis de tout, les chiites pensent pouvoir trouver du réconfort dans les rituels religieux. "Le clergé chiite, jaloux de ses privilèges, nourrit évidemment toute la panoplie des légendes qui façonnent les pèlerinages, car cela constitue une source de revenus juteux." Pourquoi ce clergé n’interdit-il pas certains rites meurtriers ? C’est le cas de la fête d’Achoura, commémorant la bataille de Karbala en 680, où l’on se flagelle le dos et se frappe la tête à coup de sabre. "Ces pratiques sont insupportables, portent préjudice au chiisme et alimentent le fond de commerce des marchands de l’extrémisme sunnite." L’article rappelle que l'Iranien Ruhollah Khomeyni avait interdit de tels rites en 1985.
Ce sang versé serait plus utile à la reconstruction de l’Irak. "Vous êtes la risée du monde quand vous refusez de tourner vos regards vers l’avenir et remâchez vos griefs contre quelque calife sunnite du Moyen Age." Les chiites irakiens doivent saisir cette chance historique de moderniser leurs pratiques.


Inquiétante islamisation ? (Joseph Yacoub, écrivain, politologue et historien)
Le Figaro - 2 septembre 2005 (1/6 de page)

Irak - L’'adoption par le Parlement irakien du texte de la Constitution a mis en évidence les désaccords entre les différentes communautés et la montée des intégrismes. La nouvelle constitution confirme la place de la religion en faisant de l’islam "la principale source de la législation". La constitution cautionne "les droits religieux à la liberté de doctrine et des pratiques religieuses" de tous les individus. (Il aurait été préférable de parler de liberté de conscience).
En fait, tout dépendra de la majorité politique, car chacun sait que "les principes qui fondent la démocratie et les droits de l'homme sont d'essence laïque". On peut noter que la Constitution a cependant une teinte chiite en désignant spécifiquement les Hussainyia, les lieux de cultes de cette branche de l’islam. La Cour suprême fédérale risque d’avoir la tâche difficile pour prendre ses décisions, "vu le balancement constitutionnel entre la charia, la démocratie et les droits de l'homme".
Les Etats-Unis prendraient comme un nouvel échec une islamisation de l'Irak qui serait une tragédie pour le peuple de ce pays. Un responsable américain a même déclaré : "Nous nous préparons à établir la démocratie, mais nous prenons lentement conscience de l'avènement d'une forme de république islamique". Zalmay Khalilzad, ambassadeur américain en Irak, déclarait quant à lui : "Le combat pour la démocratie en valait-il la peine, si c'est pour en arriver à un gouvernement islamique ?"


Irak, l'hypothèque chiite (Hosham Dawod)
Libération - 1er février 2005 - (1 page)

Que ce soit en Irak ou au Moyen-Orient, la possibilité d'une arrivée sur la scène politique des chiites est perçue de "manière ambivalente". En Jordanie, le roi Abdalla parle de "péril chiite" formé par l'axe Iran, Irak et Sud Liban. Les monarchies pétrolières "ultra-autoritaires" du Golfe craignent que les élections démocratiques ne troublent le jeu classique du pouvoir en "favorisant la représentation politique des groupes (ethniques ou religieux) démographiquement dominants". En effet, les chiites qui au total ne représentent que 10% des musulmans sont très nombreux, voire majoritaires, dans certains pays de la région. Même l'Iran, à majorité chiite, s'inquiète et se sent menacé par la mise en pratique de la stratégie américaine et les répercussions que cela pourrait avoir sur la vie politique iranienne. Il y a aussi le risque de voir Najaf, en Irak, redevenir la principale ville sainte chiite au détriment de Qom, en Iran.
Le "réveil" chiite se heurte également aux mouvements extrémistes sunnites, comme les néosalfistes et les wahhabites. Pour eux, les chiites sont des "presque infidèles". "Dans leur logique, ces musulmans renégats méritent la mort", et cela d'autant plus que les chiites se montre "conciliants" avec les américains. L'Arabie Saoudite a, quant à elle, essayé "de prévenir tout débordement lié au nouveau pouvoir chiite en Irak" en organisant une conférence avec les différents courants de la vie religieuse et civile musulmane.
L'arrivée d'un pouvoir confessionnel en Irak marquerait un échec de la politique de George W. Bush qui était sensé implanter la démocratie. Les néoconservateurs américains, devant ces difficultés, envisagent "une solution à trois Etats, les Kurdes au Nord, les sunnites au Centre et les chiites au Sud". La Maison Blanche serait prête à accueillir ce scénario d'un "Chiitistan" à condition qu'un régime pro-occidental s'installe à Téhéran.


Les chiites irakiens font liste commune pour le 30 janvier (AFP)
Libération - 10 décembre 2004 - (17 lignes)

Soutenue par Ali Sistani, le plus prestigieux ayatollah irakien, la liste Alliance unifiée irakienne part favorite pour les prochaines élections. Représentant toutes les tendances chiites, sauf celle du radical Moqtada al-Sadr, elle a toute les chances de "remporter la majorité des 275 sièges de l’Assemblée qui aura à rédiger une constitution permanente".


Les femmes irakiennes refusent le carcan de la charia
Libération - 23 janvier 2004 (1 page)

Sous-titre : Le gouvernement transitoire veut abroger le code de la famille et le confier aux religieux.
Ce code, en vigueur depuis 1959 est l'un des plus progressistes des pays musulmans que ce soit sur le divorce, les congés de maternité, la polygamie, l'héritage… Mis en place après le départ des britanniques, il avait retenu ce qu'il y avait de plus favorable aux femmes dans les cinq doctrines de l'islam qui cohabitent en Irak.
La décision prise "à la sauvette" par le conseil provisoire avait-elle pour but de "se concilier les faveurs des leaders religieux" ?
"Dans ce pays où la montée des sentiments religieux est perceptible depuis la chute de Saddam Hussein, il est difficile pour les femmes de se dire hostiles à la loi islamique. Alors elles jonglent à la recherche d'aménagements satisfaisant Dieu, l'orgueil des hommes et leurs intérêts." L'Union des femmes assyriennes a écrit à Paul Bremer. Quant à lui, le nouveau président du gouvernement, Adnan Pachachi, pris de court, a promis de nouvelles discussions.
Dictionnaire des religions : charia.


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